Pour ma part je suis à un poste qui me convient ou je donne pour l'instant satisfaction.
Je travaille dans un contexte ou mon service, suite aux décisions de notre ministre de tutelles à décider de renforcer notre centre de gestion des retraites via une absorbtion de deux autres centres au 1 er janvier 2022: montpelier et clermont-ferrand. Nous nommes plus d'une soixantaine de personnes à gérer, l'encadrement de proximité y compris la chef de service on va le dire clairement naviguent à vu tout en restant à l'écoute et en ayant à l'esprit que dans un tel contexte on a pas le temps de faire de l'esbrouffe sur des platitudes de l'époque. Beaucoup de gens moi y compris nous formons sur l'état et nous complétons par ce que nous voyons sur le terrain les modules d'e-formation relatifs au contexte reglementaire des pensions civiles et militaires de l'état, le paiement et la liquidation de ces mêmes pensions, sans oublier un module d'expertise qui va intervenir en complément d'autres choses.
J'ai étudié le management comme on le dit y compris sur un plan très théorique celui des systèmes d'information et ce qu'on appelle management du contrôle de gestion.
Ce que je remarque dans mon quotidien c'est qu'un tas de procédures et de normes sont à respecter tout en devant composer des petits arrangements avec pour ma part le courrier à traiter en plus des documents à scanner. On a beau vouloir la dématerialisation totale, le zéro papier, nous avons toujours une fraction d'usagers qui ne peuvent ou ne veulent utiliser internet et oublient de communiquer leur numéro de sécurité sociale, essentiel pour savoir quelle unité de gestion s'en chargera. A celà se rajoute les recherches à faire pour trouver le numéro de sécurité social du pensionné, sans oublier les fraudes que nous avons au bulletin de pension avec des rib enregistrés dans des banques au luxembourg, en littuanie, en ukraine...
Je m'observe donc la dedans comme un espèce d'exécutant un peu comme le disait henry fayol l'écrivait dans son livre d'administration générale
Exécuter les ordres reçus.
Signaler les difficultés d'exécution.
Rendre compte de la manière dont les ordres ont été exécutés.
Se coordonner avec les autres opérateurs.
Quand viendra la phase de digestion de mon environnement de travail nouveau, je pense que j'aurais plus de temps pour élargir l'éventail de connaissances y compris de voir ce qui se passe en fiscalité. Je commence aussi à me préparer aux questionnaires à réponses courtes, c'est dans une optique à plus ou moins brève échéance pour être promu par la voie du concours ( la plus jouable malgré la masse de connaissances à avoir) que le tableau d'avancement.
Néanmoins je garde toujours en tête même si aucun cadre A ne veux me le dire que le modèle implicite de management pour mon administration est le suivant:
Le fonctionnement bureaucratique selon Max Weber qui analyse la société allemande du début du XXe siècle repose sur plusieurs principes (Weber, 1921) :
Les individus sont soumis à une autorité uniquement dans le cadre de leurs obligations impersonnelles officielles
Les individus sont répartis dans une hiérarchie d’emplois clairement définie
Chaque emploi a une sphère de compétences clairement définie
L’emploi est occupé sur la base d’un contrat
Le recrutement se fait sur la base des compétences (diplômes et/ou expérience)
La rémunération est fixe, en fonction du grade hiérarchique
L’emploi est la seule occupation du titulaire
Logique de carrière : la promotion dépend de l’ancienneté et de l’appréciation des supérieurs hiérarchiques
Les individus ne sont pas propriétaires de leur outil de production
Les individus sont soumis à un contrôle strict et systématique dans leur travail
Le modèle bureaucratique wébérien est un idéal-type.
Pour Max Weber, la bureaucratie est une forme d’organisation générale caractérisée par la prépondérance des règles et de procédures qui sont appliquées de façon impersonnelle par des agents spécialisés. Ces agents appliquent les règles sans discuter des objectifs ou des raisons qui les fondent. Ils doivent faire preuve de neutralité et oublier leurs propres intérêts personnels au profit de l’intérêt général. Le principal mérite de l’analyse de Weber fut de montrer que les principes de la bureaucratie tendaient à s’imposer dans tous les secteurs de la vie économique et sociale. Loin d’être l’apanage de la seule administration, la bureaucratie pouvait aussi se rencontrer dans les grandes entreprises, les partis, les organisations syndicales… comme la forme d’organisation la plus efficace1.
Un vraie puit de sciences m'a dit une consoeur....