Gestions des altercations avec les NT.

Je suis autiste ou Asperger, j'aimerais partager mon expérience. Je ne suis ni autiste ni Asperger, mais j'aimerais comprendre comment ils fonctionnent en le leur demandant.
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Fluxus
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Re: Gestions des altercations avec les NT.

Message par Fluxus »

Bon, je devais faire une pause forum mais je repasse juste pour répondre à des topics auxquels je souhaite répondre.

Hello Morgane26 ! Je comprends totalement ce genre de situations, j'ai souvent eu droit au même type de remarques, insultes et tout ce qui s'en suit, exactement pareil.

Je ne sais pas pourquoi, maintenant ça me gêne d'en parler ici, je veux pas trop en développer non plus sur ce qui est d'ordre personnel ou privé mais j'ai au moins 1 élément à citer à chaque fois dans toutes les situations que tu as mentionné... Et c'est grave... A croire que c'est fréquent chez les personnes TSA.

Je sais que souvent, ce sont des paroles en l'air de leur part, sur 1 coup de haine mais c'est atrocement blessant, ça c'est certain.

Par contre, ce qui est totalement inadmissible et incompréhensible, c'est le comportement de ta mère vis à vis de tout ça.

Je sais aussi que souvent, les parents, pour juste avoir la paix parce qu'ils minimisent et dédramatisent les situations, ont tendance à rester passifs et ne pas vouloir réagir face à ça en considérant que ce sont des histoires de gamins...

Mais là, dans ton cas, ça reste choquant de t'interdire carrément l'accès à chez toi.

Tu as des aides au-delà du cercle familial (qui n'a pas l'air d'être trop une aide du coup) pour le quotidien ? Reconnaissance handicap, demande de SAMSAH ou autre ?

En tout cas, courage à toi ! :kiss:


En fin de compte, quand j'avais créé ce topic, je m'attendais beaucoup plus à des histoires qui relatent des problématiques avec des NT qui sont extérieurs au cercle familial, genre faits qui ne passent pas en société, liés à l'incompréhension des TSA par les NT dans un cadre public, extérieur et au final, les plaintes qui reviennent le plus sont associées à la situation familiale.
Modifié en dernier par Fluxus le mardi 31 août 2021 à 13:47, modifié 1 fois.
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Re: Gestions des altercations avec les NT.

Message par Fluxus »

Aussi, pour les jeunes (j'entends entre autres, jeunes adultes, jeunes étudiants, ados etc.), parfois, quand on a pas la possibilité de passer par des structures pour avoir recours à une aide, il existe parfois des associations avec ce qu'on appelle des "éducateurs de rue". Je pense que c'est une alternative et que ça vaut le coup de se renseigner s'il y en a à proximité.

Lorsque j'étais encore ado et en pleins conflits avec ma famille et que j'allais très mal et que j'étais encore dans l'ignorance totale de mes troubles, je vivais seule en semaine et tout le reste, j'avais saisi cette opportunité là et j'avais fait appel à un éducateur de l'asso, que je n'ai jamais oublié depuis, malgré le fait qu'on se soit juste vus quelquefois.

Je me rappelle encore du jour où on s'était revus plus d'un an après s'être rencontrés et qu'il avait juste l'air satisfait d'avoir mené à bien son job en me voyant métamorphosée en peu de temps.

C'est pas grand chose dit comme ça mais quand on est seul (surtout quand on est mineur), qu'on est dans la m*rde et qu'on a pas d'alternative, ça fait le job en urgence et c'est un soutien qui n'est pas négligeable.
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Morgane26
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Re: Gestions des altercations avec les NT.

Message par Morgane26 »

Bonsoir,
Oui, j'ai un accompagnement SAMSAH vu que je vis seule en appartement. Ma mère, pr se justifier, me dit: à ton âge, moi je vivais déjà en toute autonomie et je ne venais pas chez mes parents". OUi mais elle n'est pas autiste ma mère que je sache!
Mais le samsah, ils me disent que je n'avais pas à me lever dans la voiture pr partir car c grave ce que j'ai fait et que pr le moment, ma mère a raison que je ne vienne plus.
Ma mère va prendre un rdv chez une psychologue familiale afin que ma soeur libère sa "rage". mais sincèrement, je ne suis pas sure qu'elle parle vu que elle hait les psy etc....
Ma mère m'interdit de venir voir le chat chez elle, moi qui adore m'en occuper...
Depuis, je déprime même si j'ai quelques activités bénévoles à coté. ca ne remplace pas ca.
Diagnostiquée:- Autiste Asperger- en Juillet 2019 + HPI, par le CRA de Limoges.
-Epileptique
- dyspraxique
Poursuite d'études: BTS SP3S 2e année
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Re: Gestions des altercations avec les NT.

Message par Fluxus »

C'est incroyable à quel point l'entourage peut se montrer aveugle sur ce genre de choses...

J'avais eu droit à une réflexion similaire de la part d'un membre de la famille qui en plus était venu juste passer quelques jours pour les vacances.

Il se plaignait à ma mère que c'était pas normal qu'en étant tous adultes dans la fratrie, je sois la seule personne à vivre encore chez ma mère et que je n'avais pas encore mon indépendance alors qu'à l'époque où il avait dit ça, je ne rentrais que pour les week end parce que je vivais en chambre universitaire la semaine et j'étudiais, donc, ne squattais pas au domicile sans rien faire de mes journées.

Et mes frères et sœurs, eux, vivaient en appartement et bien plus loin donc c'était beaucoup plus aisé et approprié à la vie en indépendance que mon cas.

Heureusement, ce jour là, elle m'avait défendue ! Peut-être plus par le fait qu'elle se soit sentie visée dans sa façon d'éduquer ou pour mettre en avant son ras le bol d'avoir du tous nous élever toute seule sans l'aide de personne mais elle m'a indirectement défendue quand même.

Personne ne se rend compte à quel point c'est un enfer de pouvoir vivre en autonomie totale dans ce genre de situations par moments...

Ça reste une bonne démarche que ta mère envisage une thérapie familiale ou quelque chose de cet ordre là, elle a quand même envie de calmer le jeu... Même si j'ai tendance à trouver ça largement abusé d'interdire l'accès au domicile...

En tout cas, courage à toi, j'espère vraiment que ça s'arrangera ! :kiss:
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Re: Gestions des altercations avec les NT.

Message par Space »

Pour ma part depuis la fac donc vers 20 ans j’ai pris mes distance avec les autres. Rare sont les personnes que je laisse m’approcher de près, ce sont ma famille, des amis, une collègue… le courant passe : peu de critiques envers autrui, de l’intégrité, de la simplicité. J’évite ainsi les mauvaises surprises, du moins je les minimise.

Cela ne veut pas dire que je n’apprécie pas la compagnie de d’autres mais devenir proche d’eux serait trop compliqué et pesant à gérer pour moi.
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10/2019 : diagnostic TSA (psychiatre)
09/2019 : pré-diagnoctic TSA (psychologue)
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Glaciell
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Re: Gestions des altercations avec les NT.

Message par Glaciell »

J'ai parcouru le fil, il y aurait énormément de choses à dire, mais je voulais rebondir sur une question que j'ai vue passer plusieurs fois : retourner ou non informer du diagnostic les personnes qui nous ont blessés. C'est vrai que parfois il m'arrive de me dire "et maintenant, s'ils savaient, est-ce qu'ils regretteraient de m'avoir traitée comme ça ?" (je pense notamment à toutes les personnes qui m'ont cassée pendant ma scolarité et qui ne m'ont pas soutenue face au harcèlement scolaire et qui me mettaient dans la tête que je ne faisais pas assez d'efforts). Sauf qu'en fait, pour ça, il faudrait que ces personnes comprennent ce qu'implique le diagnostic... que l'autisme ait le même sens pour elles que pour moi. Je pense honnêtement que ce ne serait pas le cas, et qu'ils se diraient plutôt "ah ben voilà, je m'en doutais bien qu'elle avait un souci", en gros je pense que pour eux ça confirmerait que le problème venait de moi "ah bah voilà elle est autiste, on sentait bien que quelque chose clochait chez elle"... Alors que pendant toutes ces années je n'avais qu'un seul objectif : prouver que j'étais normale et leur égale (c'est comme ça que je voyais les choses étant enfant, mon raisonnement a évidemment évolué depuis).

Mais bon, c'est théorique, je n'ai plus de contacts avec ces personnes, et je n'envisage pas d'aller leur raconter quoi que ce soit... en plus, pour les adultes de l'époque ça pourrait éventuellement faire sens, mais pour les enfants, ça ne servirait pas à grand-chose, ce ne sont plus les mêmes personnes maintenant.

Là où je pourrais éventuellement révéler mon diag, c'est dans la famille... Je pense notamment à des proches qui ont eu des comportements et attitudes absolument horribles et injustes envers moi, et même envers mes parents à qui ils reprochaient de pas assez me secouer. Il y a eu de gros clash qui m'ont ravagée. Mais là encore, je ne pense pas qu'apprendre mon TSA les ferait réfléchir, je pense que toutes ces personnes sont sûres d'elles, et persuadées que c'est à moi de m'adapter. Je pense qu'ils chercheraient juste à me normaliser encore plus, soit en partant du principe que si je suis autiste, c'est bien que j'ai des choses à travailler, soit en niant totalement les difficultés et les efforts déjà employés et en m'envoyant dans la tronche toutes leurs injonctions à me plier à leur normalité (comme le font mes parents au quotidien...).
Diag. à 37 ans "TSA sans DI ni altération du langage", avec HPI (2020)
"Vous vous voyez comme un Asperger et vous pensez comme un Asperger, donc c'est très bien"
Fille 16 ans HPI + TSA, suspicion TDAH, 3 sauts de classe.
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Re: Gestions des altercations avec les NT.

Message par Fluxus »

Spoiler : 
Glaciell a écrit : mercredi 1 septembre 2021 à 23:40 J'ai parcouru le fil, il y aurait énormément de choses à dire, mais je voulais rebondir sur une question que j'ai vue passer plusieurs fois : retourner ou non informer du diagnostic les personnes qui nous ont blessés. C'est vrai que parfois il m'arrive de me dire "et maintenant, s'ils savaient, est-ce qu'ils regretteraient de m'avoir traitée comme ça ?" (je pense notamment à toutes les personnes qui m'ont cassée pendant ma scolarité et qui ne m'ont pas soutenue face au harcèlement scolaire et qui me mettaient dans la tête que je ne faisais pas assez d'efforts). Sauf qu'en fait, pour ça, il faudrait que ces personnes comprennent ce qu'implique le diagnostic... que l'autisme ait le même sens pour elles que pour moi. Je pense honnêtement que ce ne serait pas le cas, et qu'ils se diraient plutôt "ah ben voilà, je m'en doutais bien qu'elle avait un souci", en gros je pense que pour eux ça confirmerait que le problème venait de moi "ah bah voilà elle est autiste, on sentait bien que quelque chose clochait chez elle"... Alors que pendant toutes ces années je n'avais qu'un seul objectif : prouver que j'étais normale et leur égale (c'est comme ça que je voyais les choses étant enfant, mon raisonnement a évidemment évolué depuis).

Mais bon, c'est théorique, je n'ai plus de contacts avec ces personnes, et je n'envisage pas d'aller leur raconter quoi que ce soit... en plus, pour les adultes de l'époque ça pourrait éventuellement faire sens, mais pour les enfants, ça ne servirait pas à grand-chose, ce ne sont plus les mêmes personnes maintenant.

Là où je pourrais éventuellement révéler mon diag, c'est dans la famille... Je pense notamment à des proches qui ont eu des comportements et attitudes absolument horribles et injustes envers moi, et même envers mes parents à qui ils reprochaient de pas assez me secouer. Il y a eu de gros clash qui m'ont ravagée. Mais là encore, je ne pense pas qu'apprendre mon TSA les ferait réfléchir, je pense que toutes ces personnes sont sûres d'elles, et persuadées que c'est à moi de m'adapter. Je pense qu'ils chercheraient juste à me normaliser encore plus, soit en partant du principe que si je suis autiste, c'est bien que j'ai des choses à travailler, soit en niant totalement les difficultés et les efforts déjà employés et en m'envoyant dans la tronche toutes leurs injonctions à me plier à leur normalité (comme le font mes parents au quotidien...).
Alors c'est exactement le genre de questions que je me suis posée sur le passage concernant les années de harcèlement scolaire. J'en avais parlé dans un autre sujet où je parlais initialement des parents qui forçaient les enfants TSA (en l'occurrence dans le cadre du forcing pour se rendre à l'école quand il y a situation de harcèlement).

J'arrivais pas à formuler correctement mes propos y a encore quelques semaines sur ce sujet là mais la façon dont tu l'as rédigé me parle.

En gros, j'avais subi des choses assez graves et assez hard (punissable de minimum 2 ans de prison et 30 000 euros d'amende si j'en crois mes recherches) lors de mon harcèlement sur plusieurs années, ça a beau dater d'il y a très longtemps, ça reste en tête même si on n'en souffre plus... Et j'avais évoqué ces questions là.
Spoiler : Passage 1 : 
Fluxus a écrit : vendredi 6 août 2021 à 15:11 J'en suis arrivée avec du recul, par simple curiosité, à me demander si tout ce que j'ai découvert sur ma personne par le biais des tests, bilans, diagnostics et consultations (que ce soit au niveau du haut potentiel, de l'hyperémotivité, ou bien de mon autisme et tout ce que comprend l'autisme), c'était pas juste moi qui exagérais (bien que les faits aient été là et témoignés par d'autres personnes en plus) et qu'en réalité, c'était peut-être "pas si grave", en tout cas, du point de vue d'une personne lambda.

J'ai pas culpabilisé de ce qu'il m'est arrivé ou de ce qu'on m'a fait mais je me suis posé la question de savoir, ce que ressentiraient les personnes en question si plus tard, elles en apprenaient un peu plus sur mon fonctionnement. Est-ce qu'elles seraient en droit de se dire que du coup, ça justifierait le fait que "c'était moi qui exagérais, étais trop susceptible ou trop sensible pour encaisser" ou que "ce serait le handicap, le trouble, des fragilités qui me pousseraient à trouver ça abusif alors qu'en réalité, ça ne l'était pas pour quelqu'un d'autre"  ?

Spoiler : Passage 2 : 
Fluxus a écrit : vendredi 6 août 2021 à 17:05 En gros, ce que je voulais demander initialement, c'était : Est-ce que, pour ceux qui ont vécu des situations similaires, quand vous avez eu une explication (donc notamment le diagnostic) à votre condition, votre façon d'être, vous avez remis en question ces périodes là ? Est-ce que vous vous êtes déjà posé la question de "Mais si en fait, ça explique ça, est-ce que ça veut dire que du coup, c'était vraiment moi qui ai pris mon harcèlement pour quelque chose de grave alors qu'en réalité, pour les autres c'était pas abusé ?".

Personnellement, je crois qu'en fait, on m'a tellement fait remarquer que quand je prenais les choses mal, c'était que j'étais "trop susceptible" (alors qu'en réalité, juste trop sensible visiblement*), que c'est vrai que j'ai pu y repenser plus tard. Me demander : Mais est-ce que du coup, ça veut dire qu'ils avaient raison ? Alors que je sais très bien que non dans le fond.

*Et encore, on est même plus dans une question de sensibilité là, on est juste dans le fait que j'ai subi des choses que personne n'a à subir et puis c'est tout.

Mais on m'a tellement fait douter (même si moi j'étais sûre de ce que j'avançais avec mes ressentis et ma vision de l'époque) en me disant que j'abusais souvent dans ce que je dénonçais et que c'est moi qui prenais trop à cœur... Que même encore 10 après, je me pose encore des questions...
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Tyd
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Re: Gestions des altercations avec les NT.

Message par Tyd »

En apprenant mon diagnostic et surtout en comprenant sa signification, j'ai compris pourquoi autant de difficultés dans ma vie.
J'ai naturellement voulu l'annoncer à certains, proches et moins proches, comme étant à mes yeux l'explication des choses.
Ce fut dramatique avec l'effet recherché inverse.

Et simplement accepter mon hypersensibilité et mon alexithymie, ne fut pas non plus possible.
J'ai juste besoin de verbalisation et de calme.

J'ai donc fini par m'isoler totalement, seul moyen à mes yeux de me protéger de l'inconprehension, de la peur qu'elle peut susciter et des conséquences néfastes induites. Mais je reste un animal social.

Seule voie possible à terme, faire connaître de plus en plus ce qu'est l'autisme.
En attendant,,on croise les doigts.
Tsa