Hello,
Il me semble que j'ai le droit de poster ici, je me pose pas mal de questions à propos de mon père que je pense être aspie, tda impulsif, HPI, alexithymique et avec une tendance borderline

Il n’est pas diag mais clairement atypique, donc probablement sur-adapté avec plus ou moins de succès.
J’effacerais peut-être ce sujet (ou message) à terme si je le décris un peu trop précisément alors citez éventuellement avec parcimonie


Il a eu un passage très compliqué il y a des années maintenant, sorte d’effondrement après des problèmes de couples, dont il ne s’est jamais vraiment remis, mais depuis lors (du moins je ne me rappelle pas qu’il le faisait avant), il passe énormément de temps à jouer à des jeux type sudoku sur l’ordinateur (avant c'était le solitaire et autres jeux du genre).
Sa vie est rythmée par les habitudes (il est retraité alors je peux quasiment faire son emploi du temps quotidien du lever jusqu’à 14h), et quand il n’a rien à faire, il fait souvent ça, du sudoku. Il ne semble même pas se poser la question de pourquoi, il ne semble jamais se dire « tiens, je passe quand même beaucoup de temps à faire ça, c’est bizarre ».
C’est comme si en l’absence de directives professionnelles et qui plus est lors de baisses de motivation pour son centre d’intérêt spécifique il n’était pas apte à se mettre en mouvement lui-même pour tenter de nouvelles choses (et quand ma mère propose un truc c’est non 9 fois sur 10).
Ca semble être un moyen de passer le temps et de canaliser l’activité cérébrale, ou peut-être à l’inverse combler un vide existentiel.
Il n’écoute pas de musique non plus, il n’a jamais le reflex d’allumer la radio, de mettre un disque, il a déjà dit qu’il aime bien le silence. Certains d’entre vous ont-il ça ? La musique peut elle être perçue comme un stimuli fatiguant par certains autistes ?
Par contre, autant il aime bien le silence, autant une de ses routines semble être les informations. Tous les jours, à 13h, à 20h (et pendant longtemps il fallait que tout le monde la ferme pendant les infos, vive les repas... moment chaleureux de retrouvailles de toute la famille...


On dirait aussi un peu un moyen de combler le silence plutôt que de devoir faire la conversation alors qu’il n’a rien à dire vu qu’il ne se passe rien ou presque dans sa vie.
Bien sûr l’idée de consulter un psy ne lui vient pas (probablement l'alexithymie et une haute opinion de lui compensatrice d'une faible estime).
Sujet un peu fourre-tout mais est-ce que certains points parlent à certains d’entre-vous ? Peut-être notamment avant d’avoir eu le diagnostic ? Ou suggèrent un autre diag ?