[Mémoire] Reconnaissance des émotions et particularités sensorielles chez l'adulte
-
- Modératrice
- Messages : 5652
- Enregistré le : mardi 3 septembre 2019 à 9:43
- Localisation : Vosges
Re: [Mémoire] Reconnaissance des émotions et particularités sensorielles chez l'adulte
Merci pour ce retour, Laurine
Diagnostiquée TSA en janvier 2021. Conjoint diagnostiqué TSA en octobre 2020.
Site : Tout Sur l'Autisme (ressources et documents)
Site : Tout Sur l'Autisme (ressources et documents)
-
- Nouveau
- Messages : 7
- Enregistré le : jeudi 13 mai 2021 à 15:36
Re: [Mémoire] Reconnaissance des émotions et particularités sensorielles chez l'adulte
Avec plaisir !
Merci WinstonWolfe !
Merci WinstonWolfe !
Merci à tous pour ces échanges constructifs, ce forum est vraiment très enrichissantSpoiler :
Etudiante M2 Psychologie TSA et autres TND
-
- Modérateur
- Messages : 4443
- Enregistré le : dimanche 8 décembre 2013 à 17:40
- Localisation : Deuxième étage
Re: [Mémoire] Reconnaissance des émotions et particularités sensorielles chez l'adulte
Ni l'un ni l'autre, il est surtout important de savoir ce qui est le plus efficace pour ce que l'on cherche. Le concept ESSENCE fait un continuum entre plusieurs conditions invalidantes dans le développement, et cette vision holistique est nécessaire pour comprendre les racines, développer des outils de diagnostic et des idées d'intervention. Cela est important aussi pour comprendre les occurrences de comorbidités les plus fréquentes.
En revanche, quand il s'agit de comprendre et d'analyser des résultats d'essai, il est vraiment nécessaire de considérer les sous-groupes. La grande limitation dans les recherches sur l'autisme vient de la non reproductibilité des résultats d'études. C'est ce qui a poussé des chercheurs à s'interroger sur l'homogénéité des groupes d'étude, et à imputer la non reproductibilité des résultats aux variations dans les cohortes, variations qui passent inaperçues avec les catégories classiques (AHN, Asperger...) D'ailleurs, les sous-groupes proposés sont plus larges que ces distinctions, et il ne serait pas étonnant de trouver plus de points communs entre un Asperger et un autiste non verbal qu'avec un autre Asperger, par exemple. Ce qui est important ici, c'est le mode de fonctionnement, pas les symptômes apparents. D'ailleurs, peut-être, à terme, les cohortes seront constituées de groupes homogènes comprenant des TND d'un fonctionnement commun, indistinctement du type, qui sait.
C'est vrai, le consensus se fait attendre... Pour suivre un peu le sujet, la complexité est grande, les outils statistiques tournent à plein régime, mais ça donne l'impression de commencer à converger.
Dans ce genre de situations, le mieux (à mon sens) est de prioriser les résultats d'études participatives (avec la participation d'autistes dans la conception, la réalisation et/ou l'analyse des résultats), ou, mieux, les études menées par des chercheurs autistes (de plus en plus nombreuses). Je trouve qu'il y a des contresens dans de nombreuses études faites sans l'appui de la communauté.
(Diagnostiqué autiste en 2013, à 40 ans)
Papa d'un petit garçon autiste né en 2018
Je sème des cailloux, ils m'échappent des doigts,
Mais je prends bien garde qu'ils ne mènent à moi.
Papa d'un petit garçon autiste né en 2018
Je sème des cailloux, ils m'échappent des doigts,
Mais je prends bien garde qu'ils ne mènent à moi.