Salut,
J'espère avant tout poster dans la bonne rubrique. J'avais déjà tenté de rédiger un post à ce sujet il y a quelques mois mais je ne me sentais pas vraiment légitime car je n'avais pas encore de diagnostic complètement confirmé. Donc cette fois-ci, je me lance :
J'imagine qu'à première impression, ce sujet peut paraître un peu particulier par son titre, qui je l'espère n'est pas maladroit. Voilà maintenant plusieurs mois, que je me pose une question fondamentale : Comment doit-on choisir ses études quand on est TSA ? Ou plutôt, doit-on prendre en compte notre particularité dans ce choix ? Je parle surtout au niveau des études supérieures mais la question peut se poser bien avant aussi, quand les premiers choix d'orientation interviennent.
J'ai mon bac depuis maintenant 4 ans et je stagne dans ma scolarité particulièrement depuis mon entrée dans les études supérieures. Avant ça, j'étais plutôt très bonne élève, très sérieuse et motivée par tout ce que j'apprenais. J'adore apprendre et j'ai choisi mes études par passion, complètement liées à mes intérêts restreints.
Avec le contexte actuel dans lequel nous vivons depuis plus d'un an maintenant, comme la plupart des étudiants, il y a eu énormément de remises en question concernant l'orientation. De mon côté, je me suis demandée, alors que j'étais encore en cours de diagnostic, si ce dernier allait influer sur le choix de mes études supérieures et pouvait aboutir, éventuellement à une réorientation dans un domaine tout autre, selon les critères suivants :
1/ Je pense être dans une voie où je m'épanouis, certes, car très proche de mes intérêts restreints mais qui me demande énormément d'efforts, d'organisation et de travail pour peu de résultats et de productivité.
2/ Un trouble de l'apprentissage (en l'occurrence, ma dyspraxie), diagnostiqué tardivement, m'a énormément freiné malgré le fait que j'ai énormément compensé pendant ma scolarité et que j'ai des aménagements mis en place par le pôle handicap de mon univ et j'ai l'impression que les domaines que j'étudie dans le supérieur (les mathématiques et la physique), me sont moins accessibles à cause de mes difficultés visuo-spatiales et neuro-visuelles, notamment, au-delà du fait que j'ai très peu de logique initialement et que j'ai longtemps pensé que je n'avais aucune pré-disposition à faire des études scientifiques et encore moins dans l'enseignement supérieur.
3/ Les domaines dans lesquels je suis performante ne sont pas vraiment en corrélation avec mes intérêts restreints. Mes deux gros atouts, ce sont ma mémoire et mes capacités de rédaction voire même parfois d'expressions (même si ça reste assez rare pour l'expression)... On peut rajouter la persévérance, qui est un atout, je pense.
4/ Je m'imagine très mal travailler en entreprise par la suite ou effectuer un métier qui demande des grosses responsabilités, de la prise d'initiative et beaucoup d'autonomie malgré mes capacités cognitives. Je supporte affreusement mal la pression, j'ai encore du mal à me projeter pour savoir à quoi m'attendre dans la vie active.
Pensez-vous que les intérêts restreints ou les domaines de performance sont des critères à prendre particulièrement en compte dans le choix des études supérieures ?
Que faire lorsque l'on se retrouve dans une situation où nos intérêts restreints divergent complètement de nos domaines de performances ?Avez-vous déjà été confronté à des situations similaires ?
Quelles solutions peut-on mettre en place dans ce genre de cas, au-delà des aménagements classiques (tiers-temps pour les exams...) ? Y a-t'il des astuces, niveau organisation, à mettre en place à ce niveau là ?
Je pense avoir les capacités pour venir à bout de mes études parce que j'ai des projets (plus soft qu'avant tout de même) pour la suite et beaucoup de motivation mais je me demande s'il y a eu d'autres personnes qui ont été dans ce cas et comment ça s'est passé.
Merci par avance pour vos réponses.
Choisir ses études quand on est TSA
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TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
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Re: Choisir ses études quand on a un TSA
Hello,
Et oui, quelle période compliquée pour tous et encore plus pour nous étudiants, sacré Covid...
Pensez-vous que les intérêts restreints ou les domaines de performance sont des critères à prendre particulièrement en compte dans le choix des études supérieures ?
Je pense qu'il faut, en effet, prendre en compte tes intérêts et des domaines de performance pour tes choix futurs vis-à-vis de ta scolarité. Les intérêts restreints sont des domaines dans lesquels tu es plongée depuis ton enfance. Après bien évidemment, comme tu as cité, il faudrait que tu trouves des études qui prennent en compte tes difficultés, notamment au niveau du trouble de l'apprentissage. Je comprends qu'un diagnostique tardif est toujours négatif, car, comme toujours s'il est pas fait dans l'enfance, il laisse des séquelles mentales.
Tu as des aménagements, mais qui sont uniquement unique à ton université ? N'hésite pas à faire valoir de aménagements pour tes futures études si tu en ressens le besoin. Je trouve primordial de pouvoir faire les études que tu souhaites et dans lesquelles tu ne t'ennuieras pas, donc il est important oui, de les prendre en compte pour ton choix de tes futures études.
Garde en tête que visiblement, tout ce qui est près de tes intérêts semble être assez vorace pour une performance visiblement faible, la question de la motivation s'évoque donc directement. Es-tu toujours motivée à terminer tes études actuelles ?
Que faire lorsque l'on se retrouve dans une situation où nos intérêts restreints divergent complètement de nos domaines de performances ?Avez-vous déjà été confronté à des situations similaires ?
Lors d'une situation comme celle-ci assez délicate, il est important de garder le bonheur personnel en compte pour une décision. Si tes intérêts divergent avec tes domaines de performances, le plus important est de savoir ce que tu préfères entre, faire des études qui ont un lien avec tes intérêts, ou faire des études que possiblement tu n'aimeras pas mais serait jugée "très performante" dedans grâce à tes domaines de performances. (Donc, ta mémoire et ta capacité de rédaction).
Il est également possible que, malgré le fait que les 2 n'aient pas de corrélation, qu'ils soient nécessaire dans des études bien précises, j'ai connu certaines personnes dont les 2 arrivaient à se joindre.
Nous pouvons facilement imaginer des études en relation avec tes domaines de performances, tels que des études de Journaliste ou Rédactrice par exemple.
Aucune mention sur tes intérêts restreints, de ce fait nous ne pouvons pas savoir ceux-ci. Il est donc impossible de te donner un exemple d'étude que tu pourrais faire en corrélation avec eux.
Quelles solutions peut-on mettre en place dans ce genre de cas, au-delà des aménagements classiques (tiers-temps pour les exams...) ? Y a-t'il des astuces, niveau organisation, à mettre en place à ce niveau là ?
À vrai dire, je ne suis pas très calé sur ce sujet. Je pense qu'il est important si tu le penses nécessaire, de parler de ta situation au personnel enseignant qui sauront, je l'espère, t'écouter et prendre en compte ceux-ci, ainsi que tes revendications et tes difficultés.
Pour terminer, je tiens à faire savoir que se réorienter peut arriver à n'importe quel âge et pour n'importe quel motif. Si tu ne te sens plus à ta place, n'hésite surtout pas à te renseigner sur de nouvelles études. C'est un très bon choix d'avoir posté sur le forum. En espérant que tu trouves une personne compétente ou qui est déjà passée par la pour te guider et te conseiller.
Et oui, quelle période compliquée pour tous et encore plus pour nous étudiants, sacré Covid...
Pensez-vous que les intérêts restreints ou les domaines de performance sont des critères à prendre particulièrement en compte dans le choix des études supérieures ?
Je pense qu'il faut, en effet, prendre en compte tes intérêts et des domaines de performance pour tes choix futurs vis-à-vis de ta scolarité. Les intérêts restreints sont des domaines dans lesquels tu es plongée depuis ton enfance. Après bien évidemment, comme tu as cité, il faudrait que tu trouves des études qui prennent en compte tes difficultés, notamment au niveau du trouble de l'apprentissage. Je comprends qu'un diagnostique tardif est toujours négatif, car, comme toujours s'il est pas fait dans l'enfance, il laisse des séquelles mentales.
Tu as des aménagements, mais qui sont uniquement unique à ton université ? N'hésite pas à faire valoir de aménagements pour tes futures études si tu en ressens le besoin. Je trouve primordial de pouvoir faire les études que tu souhaites et dans lesquelles tu ne t'ennuieras pas, donc il est important oui, de les prendre en compte pour ton choix de tes futures études.
Garde en tête que visiblement, tout ce qui est près de tes intérêts semble être assez vorace pour une performance visiblement faible, la question de la motivation s'évoque donc directement. Es-tu toujours motivée à terminer tes études actuelles ?
Que faire lorsque l'on se retrouve dans une situation où nos intérêts restreints divergent complètement de nos domaines de performances ?Avez-vous déjà été confronté à des situations similaires ?
Lors d'une situation comme celle-ci assez délicate, il est important de garder le bonheur personnel en compte pour une décision. Si tes intérêts divergent avec tes domaines de performances, le plus important est de savoir ce que tu préfères entre, faire des études qui ont un lien avec tes intérêts, ou faire des études que possiblement tu n'aimeras pas mais serait jugée "très performante" dedans grâce à tes domaines de performances. (Donc, ta mémoire et ta capacité de rédaction).
Il est également possible que, malgré le fait que les 2 n'aient pas de corrélation, qu'ils soient nécessaire dans des études bien précises, j'ai connu certaines personnes dont les 2 arrivaient à se joindre.
Nous pouvons facilement imaginer des études en relation avec tes domaines de performances, tels que des études de Journaliste ou Rédactrice par exemple.
Aucune mention sur tes intérêts restreints, de ce fait nous ne pouvons pas savoir ceux-ci. Il est donc impossible de te donner un exemple d'étude que tu pourrais faire en corrélation avec eux.
Quelles solutions peut-on mettre en place dans ce genre de cas, au-delà des aménagements classiques (tiers-temps pour les exams...) ? Y a-t'il des astuces, niveau organisation, à mettre en place à ce niveau là ?
À vrai dire, je ne suis pas très calé sur ce sujet. Je pense qu'il est important si tu le penses nécessaire, de parler de ta situation au personnel enseignant qui sauront, je l'espère, t'écouter et prendre en compte ceux-ci, ainsi que tes revendications et tes difficultés.
Pour terminer, je tiens à faire savoir que se réorienter peut arriver à n'importe quel âge et pour n'importe quel motif. Si tu ne te sens plus à ta place, n'hésite surtout pas à te renseigner sur de nouvelles études. C'est un très bon choix d'avoir posté sur le forum. En espérant que tu trouves une personne compétente ou qui est déjà passée par la pour te guider et te conseiller.
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Re: Choisir ses études quand on a un TSA
Hello, merci pour ta réponse !
Alors, me concernant, comme dit ci-dessus, ça fait 4 ans maintenant que j'ai mon bac et pendant les 4 années qui ont suivi, je n'ai cessé de faire des études dans le sens où chaque année, j'étais inscrite dans un cursus (mais il y a eu quelques périodes d'arrêts pour diverses raisons mais pas mal de raisons liées finalement, au TSA).
J'ai déjà eu recours à une réorientation à la fin de ma toute première année de cursus (j'étais dans un établissement très très très loin de chez moi, l'adaptation, l'organisation et l'autonomie ont été une horreur même si j'ai pu gérer à peu près correctement pour subvenir à mes besoins et survivre et la filière ne correspondait finalement pas du tout à mes attentes de l'époque) et ne connaissant à l'époque, ni mon trouble dys, ni mon TSA, je me disais que c'était juste moi qui savais pas gérer.
Malgré tout, même avec des changements d'orientation, je n'ai jamais changé de domaine d'études à proprement parler, je fais juste maintenant, quelque chose de plus abstrait, plus global et de moins concret.
Mes intérêts restreints sont initialement l'électronique embarquée (surtout l'instrumentation de bord des avions), l'astrophysique et l'aéronautique (plus particulièrement sur tout ce qui concerne l'armée de l'air et la voltige aérienne). Mais je m'intéresse quand même à tout ce qui gravite autour (outils mathématiques nécessaires à l'étude de ces domaines, notamment).
J'ai toujours privilégié ce que j'aimais pour les études et je ne pense pas que je pourrai exercer un métier ou faire des études par défaut, dans le sens où, si j'ai le choix entre me diriger vers un domaine en adéquation avec mes performances mais qui ne me plait pas plus que ça et un domaine où je ne performe pas de maniere particulière mais qui me passionne, le choix est fait, je privilégie la passion.
Un des avantages du diagnostic, c'est d'ailleurs aussi que ça permet de déculpabiliser un peu de certaines choses. J'étais quelqu'un qui visait de très grandes études, plutôt exigeante avec moi-même et un côté parfois trop perfectionniste qui ne va absolument pas du tout avec le reste de ma personnalité, finalement, ni avec mes difficultés quotidiennes.
Bref, aujourd'hui, je suis dans un cursus qui me plaît, dans lequel je m'épanouis vraiment, à proximité de chez moi. Quelques petits problèmes administratifs à une époque, ont fait que j'ai perdu un an dans ce cursus (au-delà de ce qui relève des résultats aux exams) mais au final, cette année de perdue n'était pas de trop : Elle m'a aidé à me rendre compte que je pouvais tout de même performer dans ce domaine que j'ai pensé à une époque "trop haut" ou "trop exigent" pour moi.
C'est pour ça que je ne veux pas lâcher et que malgré le fait que j'ai pu aussi être lassée en voyant peu d'avancée, je me suis rendue compte que j'étais capable de réussir tout aussi bien voir parfois mieux que les autres et que mes difficultés étaient surmontables mais que ça me demanderait plus de temps et parfois plus d'énergie mais que ce serait faisable : J'ai surtout beaucoup de lacunes accumulées par le passé, puisque je compensais mes difficultés jusqu'aux études sup', en partie par ces moyens là :
Avant les études, l'enseignement était pluridisciplinaire donc je compensais avec de très bons résultats dans les domaines où je performais et ça permettait de compenser un peu les domaines où c'était plus fragile même si je m'en sortais pas atrocement mal non plus.
Le fait que j'ai une excellente mémoire et que je retiens très facilement m'ont beaucoup aidé et poussé parfois à fournir moins d'efforts en ce qui concerne le travail personnel et l'entraînement. Or, dans mes études actuelles, je réinvestis peu mes capacités de mémorisation car mes études me demandent beaucoup de capacités de raisonnement, de rigueur et d'entraînement. Un besoin de compréhension plutôt que de l'apprentissage par coeur où l'on recrache ce que l'on a appris...
Avec mes difficultés relevant de mon trouble dys, notamment, je me suis pendant une époque, détachée un peu, dans les apprentissages, de ce qui me posait problème, ce qui a conduit à une certaine accumulation de lacunes, que je rattrape encore sur le tas aujourd'hui et que je travaille au quotidien.
Globalement, je pense avoir réussi à identifier correctement ce qui m'a freiné mais pendant une grosse remise en question, j'en suis arrivée à me demander si, le fait d'être TSA, devait influer sur les choix d'études ou dans le projet professionnel. J'espère que ce sujet pourra aussi aider quelques étudiants qui passent par ici et sont dans le besoin.
Alors, me concernant, comme dit ci-dessus, ça fait 4 ans maintenant que j'ai mon bac et pendant les 4 années qui ont suivi, je n'ai cessé de faire des études dans le sens où chaque année, j'étais inscrite dans un cursus (mais il y a eu quelques périodes d'arrêts pour diverses raisons mais pas mal de raisons liées finalement, au TSA).
J'ai déjà eu recours à une réorientation à la fin de ma toute première année de cursus (j'étais dans un établissement très très très loin de chez moi, l'adaptation, l'organisation et l'autonomie ont été une horreur même si j'ai pu gérer à peu près correctement pour subvenir à mes besoins et survivre et la filière ne correspondait finalement pas du tout à mes attentes de l'époque) et ne connaissant à l'époque, ni mon trouble dys, ni mon TSA, je me disais que c'était juste moi qui savais pas gérer.
Malgré tout, même avec des changements d'orientation, je n'ai jamais changé de domaine d'études à proprement parler, je fais juste maintenant, quelque chose de plus abstrait, plus global et de moins concret.
Mes intérêts restreints sont initialement l'électronique embarquée (surtout l'instrumentation de bord des avions), l'astrophysique et l'aéronautique (plus particulièrement sur tout ce qui concerne l'armée de l'air et la voltige aérienne). Mais je m'intéresse quand même à tout ce qui gravite autour (outils mathématiques nécessaires à l'étude de ces domaines, notamment).
J'ai toujours privilégié ce que j'aimais pour les études et je ne pense pas que je pourrai exercer un métier ou faire des études par défaut, dans le sens où, si j'ai le choix entre me diriger vers un domaine en adéquation avec mes performances mais qui ne me plait pas plus que ça et un domaine où je ne performe pas de maniere particulière mais qui me passionne, le choix est fait, je privilégie la passion.
Un des avantages du diagnostic, c'est d'ailleurs aussi que ça permet de déculpabiliser un peu de certaines choses. J'étais quelqu'un qui visait de très grandes études, plutôt exigeante avec moi-même et un côté parfois trop perfectionniste qui ne va absolument pas du tout avec le reste de ma personnalité, finalement, ni avec mes difficultés quotidiennes.
Bref, aujourd'hui, je suis dans un cursus qui me plaît, dans lequel je m'épanouis vraiment, à proximité de chez moi. Quelques petits problèmes administratifs à une époque, ont fait que j'ai perdu un an dans ce cursus (au-delà de ce qui relève des résultats aux exams) mais au final, cette année de perdue n'était pas de trop : Elle m'a aidé à me rendre compte que je pouvais tout de même performer dans ce domaine que j'ai pensé à une époque "trop haut" ou "trop exigent" pour moi.
C'est pour ça que je ne veux pas lâcher et que malgré le fait que j'ai pu aussi être lassée en voyant peu d'avancée, je me suis rendue compte que j'étais capable de réussir tout aussi bien voir parfois mieux que les autres et que mes difficultés étaient surmontables mais que ça me demanderait plus de temps et parfois plus d'énergie mais que ce serait faisable : J'ai surtout beaucoup de lacunes accumulées par le passé, puisque je compensais mes difficultés jusqu'aux études sup', en partie par ces moyens là :
Avant les études, l'enseignement était pluridisciplinaire donc je compensais avec de très bons résultats dans les domaines où je performais et ça permettait de compenser un peu les domaines où c'était plus fragile même si je m'en sortais pas atrocement mal non plus.
Le fait que j'ai une excellente mémoire et que je retiens très facilement m'ont beaucoup aidé et poussé parfois à fournir moins d'efforts en ce qui concerne le travail personnel et l'entraînement. Or, dans mes études actuelles, je réinvestis peu mes capacités de mémorisation car mes études me demandent beaucoup de capacités de raisonnement, de rigueur et d'entraînement. Un besoin de compréhension plutôt que de l'apprentissage par coeur où l'on recrache ce que l'on a appris...
Avec mes difficultés relevant de mon trouble dys, notamment, je me suis pendant une époque, détachée un peu, dans les apprentissages, de ce qui me posait problème, ce qui a conduit à une certaine accumulation de lacunes, que je rattrape encore sur le tas aujourd'hui et que je travaille au quotidien.
Globalement, je pense avoir réussi à identifier correctement ce qui m'a freiné mais pendant une grosse remise en question, j'en suis arrivée à me demander si, le fait d'être TSA, devait influer sur les choix d'études ou dans le projet professionnel. J'espère que ce sujet pourra aussi aider quelques étudiants qui passent par ici et sont dans le besoin.
Modifié en dernier par Fluxus le jeudi 24 juin 2021 à 14:47, modifié 5 fois.
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Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
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Re: Choisir ses études quand on a un TSA
Bonjour,
j'ai eu la chance que l'un des mes intérêts restreints (l'informatique et la programmation) soit 'bankable', et que donc j'ai pu en faire un objet d'étude (ingénieur bac + 5) et un métier.
Je me suis éclaté dans les premières années, comme développeur et tout particulièrement testeur et débuggeur.
par contre, comme je n'avais pas été diagnostiqué, j'ai 'evolué' naturellement : chef de projet, ingénieur d'affaires, manager.... et ca a été échec sur échec.
Maintenant je suis redevenu simple développeur, mais avec une expertise reconnue, donc des projets très intéressants.
Donc plus que le choix des études, c'est le choix d'un métier, et surtout le refus de certains métiers qui est important.
j'ai eu la chance que l'un des mes intérêts restreints (l'informatique et la programmation) soit 'bankable', et que donc j'ai pu en faire un objet d'étude (ingénieur bac + 5) et un métier.
Je me suis éclaté dans les premières années, comme développeur et tout particulièrement testeur et débuggeur.
par contre, comme je n'avais pas été diagnostiqué, j'ai 'evolué' naturellement : chef de projet, ingénieur d'affaires, manager.... et ca a été échec sur échec.
Maintenant je suis redevenu simple développeur, mais avec une expertise reconnue, donc des projets très intéressants.
Donc plus que le choix des études, c'est le choix d'un métier, et surtout le refus de certains métiers qui est important.
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Re: Choisir ses études quand on est TSA
Salut, je te remercie pour cette réponse et ce partage d'expérience.
Oui, je pense qu'il faut en réalité, savoir dissocier les études du futur métier et parfois, ça n'est pas toujours évident.
Par exemple, je sais que j'aime apprendre de manière générale et que je prends beaucoup de plaisir à apprendre et parfois, il m'arrive de me dire que je ne fais des études que pour le plaisir d'apprendre des choses parce que quand j'essaie de me projeter dans l'avenir, même si depuis toujours, je visais la même chose, j'ai du mal à m'imaginer avec un job, dans la vie active, en entreprise, avec un patron sur le dos et en étant sous pression.
J'ai vraiment eu l'impression, je ne sais pas si je suis la seule, que le projet doit être orienté de manière à éviter une trop grosse charge mentale... Charge qui peut très vite faire saturer si elle n'est pas gérée correctement...
Oui, je pense qu'il faut en réalité, savoir dissocier les études du futur métier et parfois, ça n'est pas toujours évident.
Par exemple, je sais que j'aime apprendre de manière générale et que je prends beaucoup de plaisir à apprendre et parfois, il m'arrive de me dire que je ne fais des études que pour le plaisir d'apprendre des choses parce que quand j'essaie de me projeter dans l'avenir, même si depuis toujours, je visais la même chose, j'ai du mal à m'imaginer avec un job, dans la vie active, en entreprise, avec un patron sur le dos et en étant sous pression.
J'ai vraiment eu l'impression, je ne sais pas si je suis la seule, que le projet doit être orienté de manière à éviter une trop grosse charge mentale... Charge qui peut très vite faire saturer si elle n'est pas gérée correctement...
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Re: Choisir ses études quand on est TSA
J'ai aussi eu la chance que ma boite me paye un accompagnement suite à ma RQTH.
Le psy était spécialiste de l'accompagnement des TSA en entreprise.
J'y ai appris justement quelques trucs pour diminuer cette 'charge mentale', par exemple : 1 heure d'interaction (réunion, pause café...) doit être suivie d'1 heure de recentrage (seul, dans un espace isolé).
C'est fou comme ce simple petit arrangement m'a permis de me sentir mieux, tout en me permettant une vie quasi-normale en entreprise. Evidemment ce n'est pas toujours possible, mais alors il faut savoir qu'on sera + fragile, et donc faire attention à ses réactions.
Le psy était spécialiste de l'accompagnement des TSA en entreprise.
J'y ai appris justement quelques trucs pour diminuer cette 'charge mentale', par exemple : 1 heure d'interaction (réunion, pause café...) doit être suivie d'1 heure de recentrage (seul, dans un espace isolé).
C'est fou comme ce simple petit arrangement m'a permis de me sentir mieux, tout en me permettant une vie quasi-normale en entreprise. Evidemment ce n'est pas toujours possible, mais alors il faut savoir qu'on sera + fragile, et donc faire attention à ses réactions.
Diagnostiqué Aspie officiellement en 2017 sur Grenoble
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Re: Choisir ses études quand on a un TSA
Je suis dans la même situation. Après avoir envisager des responsabilités humaines (chef d'équipe), je me suis contenter des domaines purement techniques. Aujourd'hui je suis responsable technique et administrateur système et réseau. Tout ce qui relève du commerciale et de l'humain n'est pas dans mes charges et mes compétences techniques doublé a l'intérêt restreint de l'informatique est un vrai atout au niveau professionnel et salariale.lolo38 a écrit : ↑jeudi 24 juin 2021 à 10:17 Bonjour,
j'ai eu la chance que l'un des mes intérêts restreints (l'informatique et la programmation) soit 'bankable', et que donc j'ai pu en faire un objet d'étude (ingénieur bac + 5) et un métier.
Je me suis éclaté dans les premières années, comme développeur et tout particulièrement testeur et débuggeur.
par contre, comme je n'avais pas été diagnostiqué, j'ai 'evolué' naturellement : chef de projet, ingénieur d'affaires, manager.... et ca a été échec sur échec.
Maintenant je suis redevenu simple développeur, mais avec une expertise reconnue, donc des projets très intéressants.
Donc plus que le choix des études, c'est le choix d'un métier, et surtout le refus de certains métiers qui est important.
Je suis d'accord avec votre phrase finale "Donc plus que le choix des études, c'est le choix d'un métier, et surtout le refus de certains métiers qui est important."
IA helvétique téléchargée en 1982
HQI (que je préfère appeler HP), Diagnostiqué Asperger
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Re: Choisir ses études quand on est TSA
Bonjour Fluxus,
Tu fais des études qui sont un interêt restreint pour toi, et tu as un projet professionnel par rapport à ces études qui pourrait convenir par rapport à ton autisme. Tu es motivée et persévérante. Pourquoi te réorienter vers quelque chose que tu n'aimes pas spécialement?
Même si tu as des facilités dans cette filière où tu souhaites te réorienter, ce n'est pas possible de prévoir si tu conserveras ces facilités jusqu'à la fin des études ou non (la difficulté augmente entre la L1 et la L3, puis encore plus en master...). Il est donc possible qu'à un moment donné au cours de ces études tu doives étudier énormément pour peu de résultats, comme lorsque tu étudiais ton intérêt restreint, sauf que là il faudra le faire pour quelque chose qui ne te passionne pas. Même si tu conserves tes facilités jusqu'à la fin ( c'est possible, certains réussissent à décrocher un master sans jamais avoir eu à travailler) tu vas quand même devoir étudier un domaine qui ne t'intéresse pas pendant des années. Même si tu n'a pas besoin de fournir de travail personnel, il faudra quand même passer des années à suivre des cours qui ne t'intéressent pas.
Tu fais des études qui sont un interêt restreint pour toi, et tu as un projet professionnel par rapport à ces études qui pourrait convenir par rapport à ton autisme. Tu es motivée et persévérante. Pourquoi te réorienter vers quelque chose que tu n'aimes pas spécialement?
Même si tu as des facilités dans cette filière où tu souhaites te réorienter, ce n'est pas possible de prévoir si tu conserveras ces facilités jusqu'à la fin des études ou non (la difficulté augmente entre la L1 et la L3, puis encore plus en master...). Il est donc possible qu'à un moment donné au cours de ces études tu doives étudier énormément pour peu de résultats, comme lorsque tu étudiais ton intérêt restreint, sauf que là il faudra le faire pour quelque chose qui ne te passionne pas. Même si tu conserves tes facilités jusqu'à la fin ( c'est possible, certains réussissent à décrocher un master sans jamais avoir eu à travailler) tu vas quand même devoir étudier un domaine qui ne t'intéresse pas pendant des années. Même si tu n'a pas besoin de fournir de travail personnel, il faudra quand même passer des années à suivre des cours qui ne t'intéressent pas.
Un conseil serait de ne pas se comparer aux autres ou aux attentes de la société, mais de te comparer à toi même (même si tu progresses doucement, en comparant entre la personne que tu étais qui est rentrée en études supérieures et la personne que tu es actuellement j'imagine que tu as appris plein de choses...)Spoiler :
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Re: Choisir ses études quand on est TSA
Salut Jolteon, merci pour ta réponse.
En réalité, je ne souhaite pas me réorienter du tout mais la question s'est posée à une période, comme je l'explique dans mon sujet, effectivement (sans domaine précis, ni formation précise mais penser à autre chose que les sciences)... Parce que je me demandais s'il n'était pas parfois mieux de choisir la facilité à la difficulté... Sauf qu'effectivement, choisir la facilité dans mon cas implique quelque chose que j'aime moins alors que choisir la difficulté ça implique de rester dans quelque chose qui me plaît.
Je trouve juste que ça me demande quand même pas mal d'efforts, de temps et d'énergie mais je ne regrette vraiment rien des choix que j'ai faits, ça c'est certain. Il y a aussi le fait que les établissements prennent en compte un temps limite au bout duquel il faut avoir terminé sa formation, sinon, c'est le changement d'établissement ou de filière (j'imagine qu'il doit exister des dérogations dans certains cas particuliers).
Cependant, j'y ai même trouvé une forme de "dépassement de soi" que je trouve plutôt agréable quand c'est fructueux et que le travail paie. J'ai découvert des aspects bien plus spirituels que je ne le pensais en étudiant mon intérêt restreint. Et ça m'a aussi ancrée dans une philosophie que j'apprécie. Au-delà de mon parcours assez atypique et alambiqué, comme dit plus haut, mon gros atout, c'est clairement ma persévérance. Et un de mes plus gros défauts, exactement, c'est la comparaison (et je parle pas du théorème).
Comme tu le dis en fin de post, aujourd'hui je suis quand même dans un état d'esprit où je privilégie mes progrès. Mais étant donné qu'à l'époque, je visais un très haut niveau d'études (avant de réadapter mon projet futur qui en plus ne me demande même pas de changement de cursus pour accéder à ce que je veux plus tard [Peut-être un indice qu'au moins, je suis bien orientée ?]), j'étais beaucoup plus axée sur le fait d'acquérir en efficacité, en rapidité, en performance et j'ai mis énormément de temps avant de me détacher de ces simples notions là, qui sans prendre en compte l'aspect "progression", ne valent pas grand chose. En plus, je pense avoir clairement réussi à identifier mes principaux "problèmes" donc ça ne peut aller que vers des perspectives d'amélioration.
Au fur et à mesure que j'avance dans mon parcours, je me rends compte qu'au final, ma propre progression est spectaculaire et je sais aussi, qu'on m'a dit à plusieurs reprises, que pas tout le monde (autisme ou pas autisme) était capable de fournir certaines performances que j'ai pu fournir dans mon cursus et j'ai même servi d'exemple pour une promo l'an dernier. Et c'était assez motivant.
C'était juste une réflexion que j'avais besoin de poser ici parce que la question s'est posée énormément de fois dans des phases où je ne peux plus rien compenser et dans lesquelles mon but, c'est diminuer la charge mentale et de mon point de vue, ça pouvait aussi passer par un changement de cursus. Et comme cette question m'a trotté dans la tête plus d'une fois, je me suis dit que ça méritait des avis extérieurs. Parce qu'on parle beaucoup des gens qui réussissent parce qu'ils sont très performants dans leur domaine d'études mais on parle peu des gens qui pourraient exceller ailleurs mais ont préféré suivre leur passion, même si c'est choisir la difficulté.
En réalité, je ne souhaite pas me réorienter du tout mais la question s'est posée à une période, comme je l'explique dans mon sujet, effectivement (sans domaine précis, ni formation précise mais penser à autre chose que les sciences)... Parce que je me demandais s'il n'était pas parfois mieux de choisir la facilité à la difficulté... Sauf qu'effectivement, choisir la facilité dans mon cas implique quelque chose que j'aime moins alors que choisir la difficulté ça implique de rester dans quelque chose qui me plaît.
Je trouve juste que ça me demande quand même pas mal d'efforts, de temps et d'énergie mais je ne regrette vraiment rien des choix que j'ai faits, ça c'est certain. Il y a aussi le fait que les établissements prennent en compte un temps limite au bout duquel il faut avoir terminé sa formation, sinon, c'est le changement d'établissement ou de filière (j'imagine qu'il doit exister des dérogations dans certains cas particuliers).
Cependant, j'y ai même trouvé une forme de "dépassement de soi" que je trouve plutôt agréable quand c'est fructueux et que le travail paie. J'ai découvert des aspects bien plus spirituels que je ne le pensais en étudiant mon intérêt restreint. Et ça m'a aussi ancrée dans une philosophie que j'apprécie. Au-delà de mon parcours assez atypique et alambiqué, comme dit plus haut, mon gros atout, c'est clairement ma persévérance. Et un de mes plus gros défauts, exactement, c'est la comparaison (et je parle pas du théorème).
Comme tu le dis en fin de post, aujourd'hui je suis quand même dans un état d'esprit où je privilégie mes progrès. Mais étant donné qu'à l'époque, je visais un très haut niveau d'études (avant de réadapter mon projet futur qui en plus ne me demande même pas de changement de cursus pour accéder à ce que je veux plus tard [Peut-être un indice qu'au moins, je suis bien orientée ?]), j'étais beaucoup plus axée sur le fait d'acquérir en efficacité, en rapidité, en performance et j'ai mis énormément de temps avant de me détacher de ces simples notions là, qui sans prendre en compte l'aspect "progression", ne valent pas grand chose. En plus, je pense avoir clairement réussi à identifier mes principaux "problèmes" donc ça ne peut aller que vers des perspectives d'amélioration.
Au fur et à mesure que j'avance dans mon parcours, je me rends compte qu'au final, ma propre progression est spectaculaire et je sais aussi, qu'on m'a dit à plusieurs reprises, que pas tout le monde (autisme ou pas autisme) était capable de fournir certaines performances que j'ai pu fournir dans mon cursus et j'ai même servi d'exemple pour une promo l'an dernier. Et c'était assez motivant.
C'était juste une réflexion que j'avais besoin de poser ici parce que la question s'est posée énormément de fois dans des phases où je ne peux plus rien compenser et dans lesquelles mon but, c'est diminuer la charge mentale et de mon point de vue, ça pouvait aussi passer par un changement de cursus. Et comme cette question m'a trotté dans la tête plus d'une fois, je me suis dit que ça méritait des avis extérieurs. Parce qu'on parle beaucoup des gens qui réussissent parce qu'ils sont très performants dans leur domaine d'études mais on parle peu des gens qui pourraient exceller ailleurs mais ont préféré suivre leur passion, même si c'est choisir la difficulté.
TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
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Re: Choisir ses études quand on est TSA
Salut, tu devrais rejoindre le projet Aspie-Friendly, tes réflexions et questionnements sont centraux dans nos échanges :
https://aspie-friendly.fr/
Les cafés reprennent à la rentrée n'hésite pas à venir t'y joindre pour les travaux de réflexion et après tu seras rajouté dans la liste pour être avisé des sujets traités. On met en commun nos parcours, expériences, idées, y compris avec des profs de fac, autistes ou pas mais qui reçoivent des autistes .
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Re: Choisir ses études quand on est TSA
Salut, désolée pour ce gros retard de réponse...Corarêva a écrit : ↑jeudi 8 juillet 2021 à 9:32 Salut, tu devrais rejoindre le projet Aspie-Friendly, tes réflexions et questionnements sont centraux dans nos échanges :
https://aspie-friendly.fr/
Les cafés reprennent à la rentrée n'hésite pas à venir t'y joindre pour les travaux de réflexion et après tu seras rajouté dans la liste pour être avisé des sujets traités. On met en commun nos parcours, expériences, idées, y compris avec des profs de fac, autistes ou pas mais qui reçoivent des autistes .
J'avais vaguement entendu parler du projet Aspie-Friendly lorsque j'avais assisté à une conférence de Josef Schovanec il y a quelques années, il avait présenté le projet pour l'Université de Toulouse si ma mémoire est bonne, qui semble être aussi l'établissement qui a lancé le projet.
Je dois avouer que je ne comprends pas très bien comment ça fonctionne : Ce n'est pas un établissement en particulier qui doit s'inscrire dans le projet pour que des étudiants puissent en bénéficier ? Si oui, mon université (dont je vais éviter de divulguer le nom ici) ne fait pas partie du projet.
Concernant mon cursus, (comme j'ai pu le détailler dans ma présentation), les conditions "classiques" d'un cours en présentiel ne m'ont pas posé plus de problème que ça dans ma scolarité, tellement, qu'à part les aménagements qui me sont déjà mis en place par mon université, je ne sais pas quoi demander d'autre...
Hier, j'ai finalisé la partie administrative de mon dossier MDPH. La personne qui m'a aidé à le compléter m'a dit de quand même réfléchir à un autre projet d'orientation car selon lui, poursuivre dans le secteur de l'enseignement ne paraît pas adapté (Cf le sujet sur les Aspergers travaillant dans l'enseignement et toutes les contraintes citées) pour une personne TSA. Mais bon, j'accueille les expériences et vécus des autres sans soucis, je peux concevoir que ça pourra être difficile mais je ne compte pas abandonner cette idée pour autant. J'ai beau me dire que même si je vois énormément de gens TSA aussi, craquer face à ça, on ne peut pas anticiper comment est-ce que ça va se passer et comment on va réagir et je connais des personnes TSA qui sont dans l'enseignement depuis plusieurs années. J'ai moi-même à l'université plusieurs enseignants et maîtres de conférences Aspie.
Bref, je pense que je vais y aller étape par étape et que pour le moment, l'objectif premier, c'est me focaliser sur les progrès que j'ai à faire et sur ma Licence. Je verrai progressivement.
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