Prisonniers de la gratuité, cette cage dorée ? Dix mois, c'est amplement trop (ennuyant) pour moi !
Derrière cette gratuité, il y a des coûts économiques (employés payés par ... ou mal payés) et écologiques, et psychologiques (
dépense gâchée (voir aussi
les coûts irrécupérables), "paradoxalement" [car "gratuit"], mais pas gratuit psychologiquement, au même titre que les sirènes des soldes ["Maintenant ou jamais ! Après, il sera trop tard. Vous le regretterez !"]). "Je me suis engagé à consommer des biens gratuitement. Pourquoi ne pas en profiter jusqu'à la fin du dixième mois !" L'aversion à la perte et la dépense gâchée nous font voir
des coûts d'opportunités partout. "Et si je schtroumpfais..." "Et si j'avais schlipsé cette opportunité... (j'aurais dû)"
Avec
pied-dans-la-porte sous-jacent et à peine caché. "Tu profites du premier jour, donc tu dois profiter du deuxième, ..., puis du trois-centième..."
Si
demain c'est loin (dixit le groupe de musique IAM), alors dix mois... c'est à des années-lumières, au fin fond d'un trou noir.
On peut aussi s'amuser à s'imaginer qu'il peut se passer des choses en dix mois, dont certaines qui écourteraient brusquement et inéluctablement notre séjour (pour notre bien).
Puis même si tu tiens le coup jusqu'à la fin, le retour à la non-gratuité va être dur, après t'être habitué à une vie dont tu ne rêvais pas avant qu'on t'en fasse le coup de pub'.
Alors ? Toujours envie d'être prisonnier de la gratuité de Goût-Gueule, UnsafeBook et cie ? Veux-tu que ton avenir soit
tracé d'avance ?
J'ai déjà de quoi faire, lire et visiter chez moi et en Suisse.
Bon, j'avoue, lors de mon voyage en 2019, et que Lilas vous a rapporté à peu près en direct, j'avais utilisé en partie Booking. C'est mal, je sais.