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@mrl
Bonjour,
Je me permet de faire un petit retour, un bout de temps près le burn out que j'ai fait, juste pour dire comment a évoluée la situation.
En fait, je me suis rendue compte que contrairement à ce que je pensais, des aménagements auraient été tout à fait possibles à l'époque avec ma chef d'établissement pour mon travail, car en lui parlant de certaines difficultés plus tard dans l'année scolaire passée, elle s'est montrée extrêmement compréhensive, gentille et bienveillante, et m'a proposée un ou plusieurs aménagements par rapport à ce que je lui avais dit. Je me suis au final retrouvée très entourée pour m'aider j'ai l'impression, avec même la personne qui est principal adjoint qui m'a aidé aussi.
J'ai également découvert que dans le travail ou la vie en général en France, il est apparemment possible d'avoir des aides et de faire un dossier MDPH sans avoir de diagnostic, sur la base de difficultés. Donc je pense que si vous rencontrez des soucis au travail en lien avec un handicap par exemple, il est peut-être éventuellement possible d'avoir des aménagements et/ou des aides proposées sur la base de vos difficultés en faisant certaines démarches. Peut être que même simplement aller voir un médecin pourrait déjà aider, car peut être qu'il pourrait faire une lettre pour demander des aménagements lui-même (je n'en sais rien mais je me dis que c'est peut-être possible). Bon au final je ne suis pas trop sûre de ce que je dis, donc allez vérifier tout ça par vous-même, mais en gros je crois qu'il est possible d'avoir des aides simplement sur la base de ses difficultés.
Moi au final je n'en ai même pas eu besoin pour le travail dans l'immédiat parce que ma direction a été si compréhensive et bienveillante que ça a permis que je puisse me préserver et aller mieux avec un ou plusieurs aménagements quand j'attendais de rencontrer un médecin de prévention pour faire le point et éventuellement demander des choses plus poussées (CNED par exemple) et quand j'attendais d'avoir d'autres trucs avec un dossier MDPH (j'ai eu une RQTH par exemple au final).
Pour les accompagnements qu'on pouvait me demander de faire, je pense que je ne me rendais pas compte qu'en fait, non seulement je n'en avais peut être pas tant que ça à faire (au final je crois que j'ai fait seulement une sortie qui n'avait pas été prévue par moi en dehors du collège avec des élèves l'année scolaire passée (l'autre que j'ai faite ayant été à mon initiative), le reste ayant été en interne à l'établissement ou alors mon accompagnement ayant été annulé au final pour la seule autre demande qu'on m'ait a priori faite d'accompagner les élèves à l'extérieur du collège pour une sortie non-prévue par moi), mais qu'en plus ce n'était a priori pas particulièrement qu'on me demandait en particulier à moi d'en faire parfois, mais qu'en fait je crois que ça concernait tous les profs qui normalement avaient cours avec une ou plusieurs classes au moment où il y avait besoin d'un accompagnement et dont le ou les cours étaient annulés en raison d'une "sortie" (cross ou autres). Du coup bah c'était logique que si un de mes cours était annulé en raison d'une sortie, genre le cross ou un truc de prévention, bah je sois mise en accompagnante, et simplement je crois que ça arrivait assez régulièrement en raison du fait que j'avais pas mal d'heures de cours je crois, donc a priori plus de probabilité qu'un truc tombe sur l'une de mes heures. Il me semble que par contre c'est déjà arrivé qu'une sortie empiète sur une ou plusieurs de mes heures de libre, mais avec le recul je n'en suis plus si sûre, comme j'avais tendance à tout dramatiser.
De même, on ne me reprochait pas d'être trop dure avec les autres, mais j'étais persuadée qu'on me le reprochait !
En fait globalement j'avais tendance à tout dramatiser dans cette période (d'ailleurs je me suis rendue compte que je n'avais pas 6 HSA l'année scolaire passée, mais 3 ou 4, les 2 autres heures étant plus des heures de projet que j'avais prises bénévolement qui avaient lieues toutes les semaines toute l'année et ne pouvant donc pas je crois être considérées comme telles mais je ne le savais pas avant).
De la même manière, je me suis aperçue que l'impression de ne pas être appréciée de mes collègues était fausse.
Globalement j'ai l'impression que d'avoir clairement dit certaines difficultés a débloqué la situation et que je me suis aperçue que ma chef et la personne principal adjoint par exemple, étaient très compréhensifs et prêts à m'aider. Bien sûr, je ne pense pas qu'en parler à son/ses supérieurs soit obligatoirement la solution dans toutes les situations, peut être même que parfois cela pourrait avoir un effet négatif. Cependant, dans mon cas ça a aidé grandement.
J'ai pu également rencontrer le médecin de prévention de là où je suis (c'était un très bon conseil), et pareil j'ai eu l'impression d'une grande bienveillance et de quelqu'un qui cherchait réellement à me trouver des solutions pour que mon travail se passe au mieux.
Donc conclusion, peut être que parfois ça peut valoir le coup d'en parler à ses supérieurs, voir à des collègues. Et je ne sais pas si c'est le cas pour d'autres, mais comme j'étais en plein burn out et que j'allais mal, mon cerveau je crois interprétait tout en négatif, alors qu'en fait, maintenant que ça va mieux et que c'est loin derrière, bah je me rend compte que je dramatisais tout sans m'en rendre compte.
Courage à tous ceux qui passent par une phase difficile dans leur vie et/ou dans leur travail !