[Index Méfiage] Ecole Steiner-Waldorf (anthroposophie)
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Re: Ecole Steiner-Waldorf (anthroposophie)
Intéressant, cet article.
Voici ce que je peux partager à ce sujet : mes enfants ont fréquenté une école Steiner après avoir vécu l'instruction en famille avec moi et la pédagogie Montessori à laquelle je me suis formée (avec un immense bonheur). Cette réorientation est liée à ma séparation avec leur père, l'obligation pour moi de reprendre une activité rémunérée et l'impossibilité - de fait - de les garder à la maison alors, mais j'ai beaucoup cherché pour leur trouver un cadre qui leur permette de continuer à se construire individuellement en dehors d'une confrontation violente avec la société (que je considère comme inhérente au système traditionnel) : dans ma région, rien de satisfaisant en Montessori (où comme pour tout enseignement, les personnes comptent encore bien davantage que les philosophie affichées) alors j'ai élargi, à Freinet d'abord (mais pas de possibilité des les inscrire) et nous avons finalement atterri dans une école Steiner, en Belgique (j'habite en France mais tout près de la Belgique).
Avec mon tempérament, impossible que j'ignore où je les mettais donc j'avais connaissance de l'anthroposophie, des soupçons de dérives sectaires, etc. et j'arrivais avec méfiance mais ce qui m'a convaincue de les mettre là-bas, c'était des éléments du quotidien qui me semblaient essentiels et tristement négligés dans le système traditionnel, et d'autant plus en France, à savoir pour résumer :
- grand contact avec la nature (un vrai grand jardin à leur disposition, avec des arbres auxquels grimper, de la place dans les apprentissages pour les matières en lien avec la nature : jardinage, botanique... et beaucoup de temps passé en extérieur, quel que soit le temps ou presque),
- grande place à l'art et au travail manuel (musique avec un apprentissage du collectif ayant un vrai sens, diverses techniques d'art plastique, motricité et confrontation à la matière par le tricot, le crochet, le travail du bois, le modelage, etc.),
- une bienveillance qui semblait de rigueur,
- un souci d'équilibre tête/corps/coeur,
- une volonté affichée de prendre les enfants tels qu'ils étaient,
- de petits effectifs dans les classes et beaucoup de douceur,
- la possibilité pour les parents d'être assez présents dans la vie de l'école (par les événements festifs très réguliers et par des temps partagés avec les profs pour expliquer aux parents la pédagogie en la leur faisant vivre sur des points précis)
Je précise qu'ils sont arrivés là-bas respectivement à 7 et 9 ans, avec un très solide bagage d'apprentissages (plutôt précoces puisqu'en Montessori, contrairement à Steiner, on profite des "périodes sensibles" où l'enfant s'intéresse à quelque chose pour le faire avancer en saisissant l'opportunité de l'enthousiasme naturel lié à ces intérêts) et ont été intégrés dans leur classe d'âge puisque l'objectif était surtout qu'ils s'ouvrent davantage à l'aspect social (je me moquais des apprentissages vue leur avance dans ce domaine). S'il avait fallu les mettre plus tôt, je n'aurais probablement pas été aussi motivée.
D'autre part, quand j'ai posé des questions sur la spiritualité, on m'a répondu qu'on suivait les fêtes chrétiennes (je m'en fous mais on vit dans une société de culture chrétienne donc bon...) et basta.
Dans les faits, ce qu'il s'est passé (ils ont maintenant 12 et 14 ans et sont en secondaire) :
- le principe du même enseignant sur tout le primaire est à double tranchant : génial pour ma fille qui a eu une enseignante extra à tous points de vue, catastrophique pour mon fils qui a subi un binôme d'enseignants très toxiques (aujourd'hui hors circuit) et à l'enseignement très critiquable.
- les apprentissages ne me semblent pas extraordinairement efficaces mais ils se font en douceur et autant que possible dans la joie, du moins, c'est ce qu'il semblait de mon point de vue de parent (les récits de mes enfants ne vont pas forcément toujours en ce sens, surtout ceux de mon fils qui en est sorti avec un rapport à l'adulte très abimé, une grosse perte de confiance en lui mais sans doute était-ce plus lié à la personnalité de ses profs qu'à la pédagogie elle-même...).
- j'ai été choquée à plusieurs reprises par la tonalité très spirituelle donnée à tout (même si les fêtes sont très joyeuses, il n'en reste pas moins qu'il y a une forme de bourrage de crâne et que sans avoir de possibilité de contrebalancer en dehors de l'école, difficile en effet pour les enfants de s'en sortir avec un réel esprit critique) et même par une forme d'obligation de pensée (pour des exposés, par exemple, mon fils avait interdiction de chercher sur internet et même les livres devaient être en quelque sorte choisis par les profs car "il y a plein de mensonges dans les livres" selon sa prof).
Ce qu'il en gardent aujourd'hui :
- d'excellents souvenirs de l'esprit de communauté (c'était une école parentale en plus donc beaucoup de présence des parents et les petits groupes-classe (10 enfants pour mon fils, 15 pour ma fille) favorisent une vraie connaissance les uns des autres et de nombreux événements sans sectorisation par classe donc un esprit de grande famille et aucun rejet des plus petits par les plus grands),
- un goût pour la beauté des choses et une belle ouverture culturelle, une capacité à s'engager dans des projets nécessitant d'apprendre des compétences, notamment manuelles, (ils n'ont pas peur de ce qu'ils ne savent pas (encore) faire)
- mais aussi le sentiment de n'avoir pas appris grand chose intellectuellement et d'avoir été même freinés sur ce plan,
- l'impression d'avoir baigné dans une atmosphère très colorée d'ésotérisme, de fantastique (les petits lutins sont omniprésents) et de sentiment religieux auxquels ils sont plutôt hermétiques.
Ils n'ont eu aucune difficulté à s'intégrer dans un système plus traditionnel ensuite (ma fille est dans un collège on ne peut plus classique en France, avec une excellente moyenne et une très bonne intégration, mon fils est resté en Belgique, sans difficultés majeures en dehors du fait qu'il a fallu lui réapprendre à apprendre, mais comme il est dans un chouette établissement à caractère artistique, il est réellement pris comme il est et a retrouvé le goût des études qu'il avait perdu un peu perdu en primaire, selon moi surtout en raison de la personnalité de ses profs).
Ce que j'en garde :
- beaucoup de questionnements, donc aussi d'évolution dans ma pensée, avec des hauts et des bas.
- la joie qu'ils aient pu découvrir tant de compétences manuelles que j'ai, moi, apprises avec mes grands-parents mais c'était un autre temps, et qu'ils aient grandi dans un bel environnement avec de belles personnes (sauf exception notable), ce qui est très important pour moi, surtout dans ce monde ultra-technologique (je précise que je ne suis pas anti-technologie mais je le suis quand il s'agit de jeunes enfants).
- le regret de ne pas avoir su mieux réagir pour que l'expérience soit aussi positive pour mon fils que pour ma fille et l'impression d'avoir été manipulée par cette personne toxique dans l'équipe enseignante qui représentait pourtant la philosophie Steiner dans cette école qu'elle avait contribué à fonder.
Au final, si c'était à refaire, je le referais, mais avec une vigilance bien plus grande et probablement moins de temps de latence à la réaction face aux difficultés de mon fils.
Je ne sais pas si c'est très utile d'avoir raconté tout ça, mais voici un retour d'expérience de la part d'un parent (j'ai lu des retours d'ex-élèves mais pas encore de parents).
Voici ce que je peux partager à ce sujet : mes enfants ont fréquenté une école Steiner après avoir vécu l'instruction en famille avec moi et la pédagogie Montessori à laquelle je me suis formée (avec un immense bonheur). Cette réorientation est liée à ma séparation avec leur père, l'obligation pour moi de reprendre une activité rémunérée et l'impossibilité - de fait - de les garder à la maison alors, mais j'ai beaucoup cherché pour leur trouver un cadre qui leur permette de continuer à se construire individuellement en dehors d'une confrontation violente avec la société (que je considère comme inhérente au système traditionnel) : dans ma région, rien de satisfaisant en Montessori (où comme pour tout enseignement, les personnes comptent encore bien davantage que les philosophie affichées) alors j'ai élargi, à Freinet d'abord (mais pas de possibilité des les inscrire) et nous avons finalement atterri dans une école Steiner, en Belgique (j'habite en France mais tout près de la Belgique).
Avec mon tempérament, impossible que j'ignore où je les mettais donc j'avais connaissance de l'anthroposophie, des soupçons de dérives sectaires, etc. et j'arrivais avec méfiance mais ce qui m'a convaincue de les mettre là-bas, c'était des éléments du quotidien qui me semblaient essentiels et tristement négligés dans le système traditionnel, et d'autant plus en France, à savoir pour résumer :
- grand contact avec la nature (un vrai grand jardin à leur disposition, avec des arbres auxquels grimper, de la place dans les apprentissages pour les matières en lien avec la nature : jardinage, botanique... et beaucoup de temps passé en extérieur, quel que soit le temps ou presque),
- grande place à l'art et au travail manuel (musique avec un apprentissage du collectif ayant un vrai sens, diverses techniques d'art plastique, motricité et confrontation à la matière par le tricot, le crochet, le travail du bois, le modelage, etc.),
- une bienveillance qui semblait de rigueur,
- un souci d'équilibre tête/corps/coeur,
- une volonté affichée de prendre les enfants tels qu'ils étaient,
- de petits effectifs dans les classes et beaucoup de douceur,
- la possibilité pour les parents d'être assez présents dans la vie de l'école (par les événements festifs très réguliers et par des temps partagés avec les profs pour expliquer aux parents la pédagogie en la leur faisant vivre sur des points précis)
Je précise qu'ils sont arrivés là-bas respectivement à 7 et 9 ans, avec un très solide bagage d'apprentissages (plutôt précoces puisqu'en Montessori, contrairement à Steiner, on profite des "périodes sensibles" où l'enfant s'intéresse à quelque chose pour le faire avancer en saisissant l'opportunité de l'enthousiasme naturel lié à ces intérêts) et ont été intégrés dans leur classe d'âge puisque l'objectif était surtout qu'ils s'ouvrent davantage à l'aspect social (je me moquais des apprentissages vue leur avance dans ce domaine). S'il avait fallu les mettre plus tôt, je n'aurais probablement pas été aussi motivée.
D'autre part, quand j'ai posé des questions sur la spiritualité, on m'a répondu qu'on suivait les fêtes chrétiennes (je m'en fous mais on vit dans une société de culture chrétienne donc bon...) et basta.
Dans les faits, ce qu'il s'est passé (ils ont maintenant 12 et 14 ans et sont en secondaire) :
- le principe du même enseignant sur tout le primaire est à double tranchant : génial pour ma fille qui a eu une enseignante extra à tous points de vue, catastrophique pour mon fils qui a subi un binôme d'enseignants très toxiques (aujourd'hui hors circuit) et à l'enseignement très critiquable.
- les apprentissages ne me semblent pas extraordinairement efficaces mais ils se font en douceur et autant que possible dans la joie, du moins, c'est ce qu'il semblait de mon point de vue de parent (les récits de mes enfants ne vont pas forcément toujours en ce sens, surtout ceux de mon fils qui en est sorti avec un rapport à l'adulte très abimé, une grosse perte de confiance en lui mais sans doute était-ce plus lié à la personnalité de ses profs qu'à la pédagogie elle-même...).
- j'ai été choquée à plusieurs reprises par la tonalité très spirituelle donnée à tout (même si les fêtes sont très joyeuses, il n'en reste pas moins qu'il y a une forme de bourrage de crâne et que sans avoir de possibilité de contrebalancer en dehors de l'école, difficile en effet pour les enfants de s'en sortir avec un réel esprit critique) et même par une forme d'obligation de pensée (pour des exposés, par exemple, mon fils avait interdiction de chercher sur internet et même les livres devaient être en quelque sorte choisis par les profs car "il y a plein de mensonges dans les livres" selon sa prof).
Ce qu'il en gardent aujourd'hui :
- d'excellents souvenirs de l'esprit de communauté (c'était une école parentale en plus donc beaucoup de présence des parents et les petits groupes-classe (10 enfants pour mon fils, 15 pour ma fille) favorisent une vraie connaissance les uns des autres et de nombreux événements sans sectorisation par classe donc un esprit de grande famille et aucun rejet des plus petits par les plus grands),
- un goût pour la beauté des choses et une belle ouverture culturelle, une capacité à s'engager dans des projets nécessitant d'apprendre des compétences, notamment manuelles, (ils n'ont pas peur de ce qu'ils ne savent pas (encore) faire)
- mais aussi le sentiment de n'avoir pas appris grand chose intellectuellement et d'avoir été même freinés sur ce plan,
- l'impression d'avoir baigné dans une atmosphère très colorée d'ésotérisme, de fantastique (les petits lutins sont omniprésents) et de sentiment religieux auxquels ils sont plutôt hermétiques.
Ils n'ont eu aucune difficulté à s'intégrer dans un système plus traditionnel ensuite (ma fille est dans un collège on ne peut plus classique en France, avec une excellente moyenne et une très bonne intégration, mon fils est resté en Belgique, sans difficultés majeures en dehors du fait qu'il a fallu lui réapprendre à apprendre, mais comme il est dans un chouette établissement à caractère artistique, il est réellement pris comme il est et a retrouvé le goût des études qu'il avait perdu un peu perdu en primaire, selon moi surtout en raison de la personnalité de ses profs).
Ce que j'en garde :
- beaucoup de questionnements, donc aussi d'évolution dans ma pensée, avec des hauts et des bas.
- la joie qu'ils aient pu découvrir tant de compétences manuelles que j'ai, moi, apprises avec mes grands-parents mais c'était un autre temps, et qu'ils aient grandi dans un bel environnement avec de belles personnes (sauf exception notable), ce qui est très important pour moi, surtout dans ce monde ultra-technologique (je précise que je ne suis pas anti-technologie mais je le suis quand il s'agit de jeunes enfants).
- le regret de ne pas avoir su mieux réagir pour que l'expérience soit aussi positive pour mon fils que pour ma fille et l'impression d'avoir été manipulée par cette personne toxique dans l'équipe enseignante qui représentait pourtant la philosophie Steiner dans cette école qu'elle avait contribué à fonder.
Au final, si c'était à refaire, je le referais, mais avec une vigilance bien plus grande et probablement moins de temps de latence à la réaction face aux difficultés de mon fils.
Je ne sais pas si c'est très utile d'avoir raconté tout ça, mais voici un retour d'expérience de la part d'un parent (j'ai lu des retours d'ex-élèves mais pas encore de parents).
Pré-diagnostic TSA (Asperger) (attente validation psychiatre) + THQI à 47 ans de vie sans cohérence
Maman de 2 enfants (S, en démarche diagnostic et A, HP)
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Re: Ecole Steiner-Waldorf (anthroposophie)
J'ajouterais, par rapport à l'article, que les pédagogues avaient en effet une manière de parler proche de ce que j'ai lu, pas du langage habituel, mais ce n'était pas inintéressant, juste souvent un peu tiré par les cheveux.
Je pense que, comme dans tout domaine, il y a une sorte de jargon qui fait qu'on nomme les choses autrement pour les préciser et quand on n'y est pas habitué, la lecture de tels discours peut mettre très mal à l'aise. Mais dans mon expérience, ça semblait au final assez cohérent. Je vois par exemple dans l'article la mention de l'équilibre entre les 3 dimensions : concrètement, ça revient à peu près à chercher un équilibre entre prendre soin de son corps, apprendre intellectuellement et développer sa compréhension et sa gestion émotionnelle. Mais juste c'est dit avec un vocabulaire et des tournures de phrases inhabituels. (et quand je dis ça, je ne valide pas du tout l'ensemble de ce qui est dit, hein, mais il me semble important de ne pas tomber dans le piège de "discours ésotérique" = forcément un truc malsain).
Je pense que, comme dans tout domaine, il y a une sorte de jargon qui fait qu'on nomme les choses autrement pour les préciser et quand on n'y est pas habitué, la lecture de tels discours peut mettre très mal à l'aise. Mais dans mon expérience, ça semblait au final assez cohérent. Je vois par exemple dans l'article la mention de l'équilibre entre les 3 dimensions : concrètement, ça revient à peu près à chercher un équilibre entre prendre soin de son corps, apprendre intellectuellement et développer sa compréhension et sa gestion émotionnelle. Mais juste c'est dit avec un vocabulaire et des tournures de phrases inhabituels. (et quand je dis ça, je ne valide pas du tout l'ensemble de ce qui est dit, hein, mais il me semble important de ne pas tomber dans le piège de "discours ésotérique" = forcément un truc malsain).
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Re: Ecole Steiner-Waldorf (anthroposophie)
Ça n'est pas inutile, ça reste juste un témoignage, avec les limites qui lui sont inhérentes.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Ecole Steiner-Waldorf (anthroposophie)
Je rajoute encore un message car après coup, je me dis que je noie un peu le sujet :
J'avais parlé, à l'entrée de mon fils là-bas, de ses particularités et de mes soupçons par rapport à un possible autisme pour lui et il n'a pas du tout été considéré différemment des autres (donc, c'est positif pour moi). En revanche, le fait qu'il n'"habite pas son corps", expression dont je ne sais plus si elle vient d'eux ou de moi, était au coeur de ce qu'ils ont essayé de lui proposer, par la confrontation à la matière par exemple (en travail du bois, etc.) (et je dois dire qu'il me semble mieux dans son corps aujourd'hui, et peut-être est-ce grâce à eux ?).
J'avais parlé, à l'entrée de mon fils là-bas, de ses particularités et de mes soupçons par rapport à un possible autisme pour lui et il n'a pas du tout été considéré différemment des autres (donc, c'est positif pour moi). En revanche, le fait qu'il n'"habite pas son corps", expression dont je ne sais plus si elle vient d'eux ou de moi, était au coeur de ce qu'ils ont essayé de lui proposer, par la confrontation à la matière par exemple (en travail du bois, etc.) (et je dois dire qu'il me semble mieux dans son corps aujourd'hui, et peut-être est-ce grâce à eux ?).
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Re: Ecole Steiner-Waldorf (anthroposophie)
Pure spéculation, potentiel bais de confirmation, etc...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Ecole Steiner-Waldorf (anthroposophie)
Oui, oui, bien sûr, j'ai conscience de tout ça
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Re: Ecole Steiner-Waldorf
Pour ceux qui n'auraient pas le courage ou le temps de lire, quelques morceaux choisis qui m'ont
Edit : je viens de lire les témoignages de Natacha T. Je suis d'accord avec l'affirmation selon laquelle « comme pour tout enseignement, les personnes comptent encore bien davantage que les philosophie affichées », et que l'on peut bien sûr trouver également des personnes et personnalités toxiques dans d'autres contextes éducatifs que ceux mentionnés, mais certains points font tout de même froid dans le dos, notamment en ce qui concerne le côté "bourrage de crâne" de croyances (et la défiance vis-à-vis des livres ! aahhh ! ça me fait bondir ! Il faut éduquer aux différents médias, en leur apprenant à aiguiser leur esprit critique, à vérifier les sources, la plausibilité, la rationalité, bien sûr, mais rejeter les livres par ce type de posture, c'est vraiment inquiétant, je trouve, et typique d'une pensée sectaire, pour le coup).Spoiler :
En revanche, il est certain à mon sens que favoriser l'accès à la nature, aux arts et aux pratiques manuelles serait de bonnes choses, et que ce n'est pas du tout suffisamment fait ni valorisé dans l'Education nationale (qui souffre de bien d'autres défauts, mais ce n'est pas le sujet ).
Diagnostiquée TSA en janvier 2021. Conjoint diagnostiqué TSA en octobre 2020.
Site : Tout Sur l'Autisme (ressources et documents)
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Re: Ecole Steiner-Waldorf (anthroposophie)
"cerveau vibratoire quantique" Rire ou pleurer ?
Au fond, l'anthroposophie est très idéologique, et ce qui ne correspond pas à cette idéologie est forcément disharmonique... dites de votre chien qu'il a la rage pour justifier toute idéologie...
"miroirs sacrificiels", ça laisse entendre des croyances en quelque justice naturelle...
Tcheu... ces doctrines...
"les paroles entreraient sous forme de communion avec leur corps astral et les permettraient de les soigner dans une vie prochaine"
Kossé faut pas entendre !
Au fond, l'anthroposophie est très idéologique, et ce qui ne correspond pas à cette idéologie est forcément disharmonique... dites de votre chien qu'il a la rage pour justifier toute idéologie...
"miroirs sacrificiels", ça laisse entendre des croyances en quelque justice naturelle...
Tcheu... ces doctrines...
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Kossé faut pas entendre !
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Ecole Steiner-Waldorf (anthroposophie)
J'ai adoré lire ton témoignage.NatachaT a écrit : ↑vendredi 30 octobre 2020 à 19:28 Intéressant, cet article.
Voici ce que je peux partager à ce sujet : mes enfants ont fréquenté une école Steiner après avoir vécu l'instruction en famille avec moi et la pédagogie Montessori à laquelle je me suis formée (avec un immense bonheur). Cette réorientation est liée à ma séparation avec leur père, l'obligation pour moi de reprendre une activité rémunérée et l'impossibilité - de fait - de les garder à la maison alors, mais j'ai beaucoup cherché pour leur trouver un cadre qui leur permette de continuer à se construire individuellement en dehors d'une confrontation violente avec la société (que je considère comme inhérente au système traditionnel) : dans ma région, rien de satisfaisant en Montessori (où comme pour tout enseignement, les personnes comptent encore bien davantage que les philosophie affichées) alors j'ai élargi, à Freinet d'abord (mais pas de possibilité des les inscrire) et nous avons finalement atterri dans une école Steiner, en Belgique (j'habite en France mais tout près de la Belgique).
Avec mon tempérament, impossible que j'ignore où je les mettais donc j'avais connaissance de l'anthroposophie, des soupçons de dérives sectaires, etc. et j'arrivais avec méfiance mais ce qui m'a convaincue de les mettre là-bas, c'était des éléments du quotidien qui me semblaient essentiels et tristement négligés dans le système traditionnel, et d'autant plus en France, à savoir pour résumer :
- grand contact avec la nature (un vrai grand jardin à leur disposition, avec des arbres auxquels grimper, de la place dans les apprentissages pour les matières en lien avec la nature : jardinage, botanique... et beaucoup de temps passé en extérieur, quel que soit le temps ou presque),
- grande place à l'art et au travail manuel (musique avec un apprentissage du collectif ayant un vrai sens, diverses techniques d'art plastique, motricité et confrontation à la matière par le tricot, le crochet, le travail du bois, le modelage, etc.),
- une bienveillance qui semblait de rigueur,
- un souci d'équilibre tête/corps/coeur,
- une volonté affichée de prendre les enfants tels qu'ils étaient,
- de petits effectifs dans les classes et beaucoup de douceur,
- la possibilité pour les parents d'être assez présents dans la vie de l'école (par les événements festifs très réguliers et par des temps partagés avec les profs pour expliquer aux parents la pédagogie en la leur faisant vivre sur des points précis)
Je précise qu'ils sont arrivés là-bas respectivement à 7 et 9 ans, avec un très solide bagage d'apprentissages (plutôt précoces puisqu'en Montessori, contrairement à Steiner, on profite des "périodes sensibles" où l'enfant s'intéresse à quelque chose pour le faire avancer en saisissant l'opportunité de l'enthousiasme naturel lié à ces intérêts) et ont été intégrés dans leur classe d'âge puisque l'objectif était surtout qu'ils s'ouvrent davantage à l'aspect social (je me moquais des apprentissages vue leur avance dans ce domaine). S'il avait fallu les mettre plus tôt, je n'aurais probablement pas été aussi motivée.
D'autre part, quand j'ai posé des questions sur la spiritualité, on m'a répondu qu'on suivait les fêtes chrétiennes (je m'en fous mais on vit dans une société de culture chrétienne donc bon...) et basta.
Dans les faits, ce qu'il s'est passé (ils ont maintenant 12 et 14 ans et sont en secondaire) :
- le principe du même enseignant sur tout le primaire est à double tranchant : génial pour ma fille qui a eu une enseignante extra à tous points de vue, catastrophique pour mon fils qui a subi un binôme d'enseignants très toxiques (aujourd'hui hors circuit) et à l'enseignement très critiquable.
- les apprentissages ne me semblent pas extraordinairement efficaces mais ils se font en douceur et autant que possible dans la joie, du moins, c'est ce qu'il semblait de mon point de vue de parent (les récits de mes enfants ne vont pas forcément toujours en ce sens, surtout ceux de mon fils qui en est sorti avec un rapport à l'adulte très abimé, une grosse perte de confiance en lui mais sans doute était-ce plus lié à la personnalité de ses profs qu'à la pédagogie elle-même...).
- j'ai été choquée à plusieurs reprises par la tonalité très spirituelle donnée à tout (même si les fêtes sont très joyeuses, il n'en reste pas moins qu'il y a une forme de bourrage de crâne et que sans avoir de possibilité de contrebalancer en dehors de l'école, difficile en effet pour les enfants de s'en sortir avec un réel esprit critique) et même par une forme d'obligation de pensée (pour des exposés, par exemple, mon fils avait interdiction de chercher sur internet et même les livres devaient être en quelque sorte choisis par les profs car "il y a plein de mensonges dans les livres" selon sa prof).
Ce qu'il en gardent aujourd'hui :
- d'excellents souvenirs de l'esprit de communauté (c'était une école parentale en plus donc beaucoup de présence des parents et les petits groupes-classe (10 enfants pour mon fils, 15 pour ma fille) favorisent une vraie connaissance les uns des autres et de nombreux événements sans sectorisation par classe donc un esprit de grande famille et aucun rejet des plus petits par les plus grands),
- un goût pour la beauté des choses et une belle ouverture culturelle, une capacité à s'engager dans des projets nécessitant d'apprendre des compétences, notamment manuelles, (ils n'ont pas peur de ce qu'ils ne savent pas (encore) faire)
- mais aussi le sentiment de n'avoir pas appris grand chose intellectuellement et d'avoir été même freinés sur ce plan,
- l'impression d'avoir baigné dans une atmosphère très colorée d'ésotérisme, de fantastique (les petits lutins sont omniprésents) et de sentiment religieux auxquels ils sont plutôt hermétiques.
Ils n'ont eu aucune difficulté à s'intégrer dans un système plus traditionnel ensuite (ma fille est dans un collège on ne peut plus classique en France, avec une excellente moyenne et une très bonne intégration, mon fils est resté en Belgique, sans difficultés majeures en dehors du fait qu'il a fallu lui réapprendre à apprendre, mais comme il est dans un chouette établissement à caractère artistique, il est réellement pris comme il est et a retrouvé le goût des études qu'il avait perdu un peu perdu en primaire, selon moi surtout en raison de la personnalité de ses profs).
Ce que j'en garde :
- beaucoup de questionnements, donc aussi d'évolution dans ma pensée, avec des hauts et des bas.
- la joie qu'ils aient pu découvrir tant de compétences manuelles que j'ai, moi, apprises avec mes grands-parents mais c'était un autre temps, et qu'ils aient grandi dans un bel environnement avec de belles personnes (sauf exception notable), ce qui est très important pour moi, surtout dans ce monde ultra-technologique (je précise que je ne suis pas anti-technologie mais je le suis quand il s'agit de jeunes enfants).
- le regret de ne pas avoir su mieux réagir pour que l'expérience soit aussi positive pour mon fils que pour ma fille et l'impression d'avoir été manipulée par cette personne toxique dans l'équipe enseignante qui représentait pourtant la philosophie Steiner dans cette école qu'elle avait contribué à fonder.
Au final, si c'était à refaire, je le referais, mais avec une vigilance bien plus grande et probablement moins de temps de latence à la réaction face aux difficultés de mon fils.
Je ne sais pas si c'est très utile d'avoir raconté tout ça, mais voici un retour d'expérience de la part d'un parent (j'ai lu des retours d'ex-élèves mais pas encore de parents).
Juste il se passait quoi si un enfant refusait une activité ? Parce que faire du tricot ou du crochet... c'est compliqué pour des enfants, notamment autistes. Selon moi, le canevas est plus accessible et intéressant pour commencer dans ce "domaine". https://www.canevas.com/A-107442-kit-po ... 3QQAvD_BwE
Un enfant diag en 2012
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Re: Ecole Steiner-Waldorf
Les personnes comptent, bien sûr, mais au moins, quand le fond de l'enseignement est sain, il suffit de virer les personnes toxiques.Curiouser a écrit : ↑vendredi 30 octobre 2020 à 23:04 Edit : je viens de lire les témoignages de Natacha T. Je suis d'accord avec l'affirmation selon laquelle « comme pour tout enseignement, les personnes comptent encore bien davantage que les philosophie affichées », et que l'on peut bien sûr trouver également des personnes et personnalités toxiques dans d'autres contextes éducatifs que ceux mentionnés, [...]
Tout à fait d'accord. Mais les défauts de l'Education nationale ne justifient pas de ne pas être exigeant sur les valeurs de fond d'un enseignement. Car il est facile de se laisser berner par des valeurs/activités à la mode et mises en évidence pour cacher les valeurs de fond d'un enseignement.Curiouser a écrit : ↑vendredi 30 octobre 2020 à 23:04 En revanche, il est certain à mon sens que favoriser l'accès à la nature, aux arts et aux pratiques manuelles serait de bonnes choses, et que ce n'est pas du tout suffisamment fait ni valorisé dans l'Education nationale (qui souffre de bien d'autres défauts, mais ce n'est pas le sujet ).
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Re: Ecole Steiner-Waldorf (anthroposophie)
Dans l'Education Nationale, j'ai malheureusement vu (et subi à titre personnel) des personnes toxiques (je pense tout particulièrement à la catégorie des chefs d'établissement) qui n'étaient pas virées... tout au plus y avait-il, quand vraiment les plaintes et preuves d'incompétence et de nocivité s'accumulaient, une mutation forcée, vers un autre établissement ou une autre structure... Mais il est vrai que dans de plus petites structures privées, il y a encore moins de garde-fous...
Tout à fait !Tugdual a écrit : ↑samedi 31 octobre 2020 à 9:19 Mais les défauts de l'Education nationale ne justifient pas de ne pas être exigeant sur les valeurs de fond d'un enseignement. Car il est facile de se laisser berner par des valeurs/activités à la mode et mises en évidence pour cacher les valeurs de fond d'un enseignement.
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Re: Ecole Steiner-Waldorf (anthroposophie)
Merci pour ton retour, je me suis un peu lâchée et donné en vrac...EnHans a écrit : ↑samedi 31 octobre 2020 à 7:33 Juste il se passait quoi si un enfant refusait une activité ? Parce que faire du tricot ou du crochet... c'est compliqué pour des enfants, notamment autistes. Selon moi, le canevas est plus accessible et intéressant pour commencer dans ce "domaine". https://www.canevas.com/A-107442-kit-po ... 3QQAvD_BwE
Je n'ai pas connaissance d'un enfant refusant une activité, simplement, chacun allait à son rythme : ma fille a tricoté 2 chaussettes pendant que d'autres en ont tricoté 1/2 et c'était ok par exemple. Et la difficulté des activité avance avec les années. Exemple : en début de primaire, les enfants reçoivent une flûte pentatonique (plus facile que la flûte à bec classique et moins de trous) et quand ils la maîtrisent, il reçoivent une flûte classique et les plus aguerris vont même aller jusqu'à la flûte alto voire tenor, plus grandes et moins faciles à manier, mais seulement vers 11 ans.
Globalement, en dehors de la prof qui a eu une influence très négative, l'encadrement adulte était vraiment chouette, très bienveillant, avec une vraie volonté que les temps d'école soient des moments de plaisir pour les enfants et pour moi, c'était vraiment ça qui était essentiel : que les enfants soient heureux de grandir et de se développer. Et de fait, chaque activité proposée l'était dans la joie. Maintenant, il est clair que les enfants n'ont pas forcément tous tout aimé. Ma fille, par exemple, détestait les temps de jardinage (mais sans doute aussi parce qu'elle n'aimait pas la personne qui les encadrait et qui n'était pas dans l'esprit joyeux de sa maîtresse principale) mais elle s'y conformait, de la même façon que tous les enfants scolarisés sont obligés de se conformer à certaines obligations.
Je ne suis pas certaine de comprendre les posts de Tugdual : j'interprète peut-être mais j'ai l'impression que tu as un avis très tranché qui ne souffre pas la possibilité que certains en aient tiré du positif.
En ce qui me concerne, je n'ai aucune certitude concernant la santé du fond de n'importe quel enseignement, y compris celui que j'ai apporté moi-même à mes enfants. Le principe même d'enseignement me pose beaucoup question (j'ai beaucoup creusé la question du unschooling et des apprentissages autonomes, en lien avec l'idée d'égalité de statut enfants/adultes et d'auto-détermination des enfants, mais de par mon propre vécu, il y avait une trop forte dissonance cognitive avec ce qui m'avait construite et je n'aurais pas été capable d'accompagner mes enfants dans cette liberté).
Bref, il ne s'agissait pas pour moi de "ne pas être exigeante sur les valeurs de fond d'un enseignement" comme dit Tugdual, mais d'être exigeante sur l'image du monde dans laquelle je souhaitais que mes enfants évoluent (loin du monde de concurrence et jugements permanents et d'abstraction pure que j'ai pu constater dans ce que j'ai connu de l'EN) et la qualité d'"être" des adultes qui les accompagnaient. En effet, je me souciais peu du contenu même des apprentissages et du fond de l'enseignement car j'avais déjà assez bien préparé le terrain avec mes enfants (en IEF pour les apprentissages et par un dialogue intense et une ouverture scientifique et culturelle volontaire au quotidien) et surtout, j'avais réussi à cultiver une grande confiance personnelle en la capacité de mes enfants (et de tout enfant d'ailleurs) à apprendre si l'envie en eux était entretenue et pouvait s'exprimer dans un contexte stimulant.
Je ne pense pas m'être laissée "bernée par des valeurs/activités à la mode" mais avoir longuement pesé le pour et le contre, et choisi en pleine conscience cette option comme étant la "moins pire" par rapport à ce qui existait à cette période dans mon coin (depuis, en seulement 6-7 ans donc, il y a eu beaucoup de nouvelles initiatives très chouettes, dont une école Montessori qui a d'ailleurs récupéré tout mon matériel et qui aurait été super pour mes enfants mais avec 3 ans de retard sur leurs besoins...) et à ce que je pouvais faire de mon côté pour compléter/contrebalancer/équilibrer. Je tâche de ne pas prendre les commentaires contre moi (une de mes tendances naturelles) et participer à cette discussion pour échanger des points de vue constructifs mais j'avoue que j'ai un peu le sentiment d'être jugée comme peu attentive à la santé mentale de mes enfants et ça me gratouille un peu...
Edit pour EnHans, j'adore cette vague de Kanagawa (et ils font aussi du canevas )
Modifié en dernier par NatachaT le samedi 31 octobre 2020 à 16:51, modifié 1 fois.
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Re: Ecole Steiner-Waldorf (anthroposophie)
Oui et non : la preuve, on a réussi, dans cette petite école parentale (mais pas réellement privée puisqu'en Belgique l'enseignement privé n'existe pas et que toutes les écoles sont contrôlées de la même manière), à mettre hors d'état de nuire cette prof qui était quand même co-fondatrice de l'école. Et quand je parle de toxicité la concernant, ça n'enlève évidemment pas les milliers d'histoires très graves que j'ai entendues dans le milieu non-scolarisant de la part de nombreuses familles sur les raisons du retrait de leurs enfants de l'EN (et pas du récit de récit en téléphone arabe, mais en direct de la bouche des personnes concernées, que ce soit la maîtresse qui attache le gamin sur sa chaise avec une rallonge électrique pour qu'il arrête de gigoter et qui, à force de plaintes, est juste mutée, à celle qui accroche les élèves "pas sages" au porte manteau, pour évoquer quelques souvenirs en vrac mais mon propos n'est pas de minimiser la toxicité de cette enseignante Steiner en montrant les aberrations qu'on peut rencontrer dans l'EN).Curiouser a écrit : ↑samedi 31 octobre 2020 à 15:39Dans l'Education Nationale, j'ai malheureusement vu (et subi à titre personnel) des personnes toxiques (je pense tout particulièrement à la catégorie des chefs d'établissement) qui n'étaient pas virées... tout au plus y avait-il, quand vraiment les plaintes et preuves d'incompétence et de nocivité s'accumulaient, une mutation forcée, vers un autre établissement ou une autre structure... Mais il est vrai que dans de plus petites structures privées, il y a encore moins de garde-fous...
Désolée pour mes phrases à rallonge, j'ai du mal à être synthétique...
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Re: Ecole Steiner-Waldorf (anthroposophie)
Ce sera un cadeau de Noël pour mon grand. La silhouette de la vague évoque un dragon géant, dragon que Hokusai dessine souvent, notamment celui du Fuji. La vague est comme la mort fantôme perchée au-dessus des marins condamnés, elle dresse ses bras, ses plis et ses replis, comme le fait avec ses tentacules la pieuvre, un animal qui hante Hokusai aussi bien dans ses mangas que dans ses images érotiques. On retrouve d'autres analogies, les éclats de l'écume deviennent des becs, des serres d'oiseaux de proie, des mains aux doigts crochus, des crocs, des mandibules d'insectes, des mandibules acérés8. https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Grande ... e_Kanagawaj'adore cette vague de Kanagawa
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Re: Ecole Steiner-Waldorf (anthroposophie)
Je ne me suis pas adressé directement à toi, mes propos sont donc généralistes.NatachaT a écrit : ↑samedi 31 octobre 2020 à 16:40 Je tâche de ne pas prendre les commentaires contre moi (une de mes tendances naturelles) et participer à cette discussion pour échanger des points de vue constructifs mais j'avoue que j'ai un peu le sentiment d'être jugée comme peu attentive à la santé mentale de mes enfants et ça me gratouille un peu...
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