Est ce que vous aussi vous...?

[Petit Foxi]

Merci pour les réponses

Encore une question : est-ce que vous aussi vous avez tendance à ne jamais prendre l’initiative pour contacter vos connaissances/amis ?

J’avais garder contact pendant longtemps avec l’amie que j’avais au lycée, même si après nos études on a été séparées géographiquement, on prenait, ou plutôt elle prenait, régulièrement de mes nouvelles. Et ça me faisait plaisir d’avoir de ses nouvelles mais l’initiative ne venait jamais de moi, je n’y pensais pas tout simplement.
Bref ça a duré comme ça quelques années, et elle a fini par me dire clairement qu’elle préférait couper les ponts avec moi, elle avait l’impression de ne pas compter pour moi.
C’est à ce moment-là que j’ai pris conscience que je ne savais pas gérer une relation amicale

Moi je suis plutôt dans le cas inverse, je demande régulièrement des nouvelles de mes amies mais j'en reçois rarement

[Mylie]

Merci pour les réponses

Encore une question : est-ce que vous aussi vous avez tendance à ne jamais prendre l’initiative pour contacter vos connaissances/amis ?

J’avais garder contact pendant longtemps avec l’amie que j’avais au lycée, même si après nos études on a été séparées géographiquement, on prenait, ou plutôt elle prenait, régulièrement de mes nouvelles. Et ça me faisait plaisir d’avoir de ses nouvelles mais l’initiative ne venait jamais de moi, je n’y pensais pas tout simplement.
Bref ça a duré comme ça quelques années, et elle a fini par me dire clairement qu’elle préférait couper les ponts avec moi, elle avait l’impression de ne pas compter pour moi.
C’est à ce moment-là que j’ai pris conscience que je ne savais pas gérer une relation amicale

J ai le même problème. Au final, beaucoup de mes ami(e)s se sont éloigné(e)s je pense aussi à cause de cela, même si dans ma tête je les considère toujours comme des amis. J ai régulièrement des nouvelles de ceux qui sont vraiment "restés" (d ailleurs j ai conscience de ça et je me suis déjà excusée de ne pas penser à prendre des nouvelles alors que pourtant je pense à eux et les apprécie beaucoup.. Mais même en essayant de me mettre des rappels ça ne fonctionne pas bien, parce que du coup je me sens comme forcée.. Enfin je ne sais pas comment bien l expliquer..!)

[mathieu frank]

tout pareil pour moi
au final tout le monde s est barré malgré mes tentatives d explications

[Petit Foxi]

tout pareil pour moi
au final tout le monde s est barré malgré mes tentatives d explications

Un jour tu trouveras quelqu'un qui comprendra ta manière de fonctionner ne t'en fais pas !

[mathieu frank]

c est gentil
je ne m en fait pas , je n y crois plus et plus envie de m épuiser a essayer
je trouve leur réaction normale d un certain coté , ni bien , ni mal
j en ai longtemps voulu au gens , tous des cons blablabla bref pas de quoi etre fière
mais maintenant je comprends

[Petit Foxi]

c est gentil
je ne m en fait pas , je n y crois plus et plus envie de m épuiser a essayer
je trouve leur réaction normale d un certain coté , ni bien , ni mal

Je comprend

[mathieu frank]

ce qui est dur c est surtout pour les relations amoureuses mais bon ....
la j ai encore envie d y croire un petit peu

[Petit Foxi]

ce qui est dur c est surtout pour les relations amoureuses mais bon ....
la j ai encore envie d y croire un petit peu

Je suis sur que tu as encore le temps de trouver !

[CharlieFox]

je trouve leur réaction normale d un certain coté , ni bien , ni mal
j en ai longtemps voulu au gens , tous des cons blablabla bref pas de quoi etre fière
mais maintenant je comprends

Exactement, j’en ai d’abord voulu à cette amie et j’ai fini par prendre conscience que « le problème « venait de moi, et que j’aurais dû prendre moi aussi de ses nouvelles, la contacter spontanément.
Mais même maintenant en ayant pris conscience de ça, je fonctionne toujours de la même manière, d’ailleurs je n’ai plus vraiment d’amis du coup, simplement quelques collègues de boulot avec qui je m’entends bien.
Le problème c’est que si je ne vois pas les gens pendant un moment, je ne ressens pas le besoin de prendre de leurs nouvelles. Et plus le temps passe moins je pense à eux
Et l’autre problème c’est que même si je me mets en tête de prendre des nouvelles, je ne sais pas trop quoi demander, ni à quelle fréquence le faire pour ne pas les envahir non plus.... Bref c’est trop compliqué tout ça et comme toi Mathieu Frank j’ai un peu abandonné...

[Zia .]

Encore une question : est-ce que vous aussi vous avez tendance à ne jamais prendre l’initiative pour contacter vos connaissances/amis ?

Yes même problème. J'aime bien mes amis, mais je ne ressens pas le manque de l'autre et n'ai pas besoin de les voir pour savoir que je les aime bien.
Quand je ne les ai pas vu depuis longtemps je me met a stresser à l'idée de les revoir (est-ce qu'on va avoir des choses à se dire?).
J'ai aussi des périodes "sous-marin" où je ne parle plus à personne et décline les invitations (trop de stress).
Ma famille proche est aussi coutumière du fait que je ne communique pas beaucoup.

Une amie a repris contact avec moi après 2 ans sans nouvelles (2 ans à flipper de reprendre contact avec elle parce que je savais pertinemment qu'elle me ferais des réflexions à ce sujet). Elle semblait vraiment blessée par mon comportement, m'a dit s'être sentie abandonnée, et m'a demandé si j'avais un problème psy qui expliquait tout ça. J'ai répondu que mon psy m'avait trouvé une phobie sociale.
Ça l'a rassurée de savoir que ce n'était pas par manque d'amour pour elle, et que je pensais à elle souvent.
Depuis j'essaye de prendre de ses nouvelles autant que possible (2 fois par an...) et je crois qu'elle a compris que je fais mon max.

Je me suis toujours dit que j'aimais probablement mes amis, mais pas autant/de la même façon que eux m'aiment.
Et je fini souvent par laisser la relation s'étioler d'elle même, à force de silence (ce qui me soulage beaucoup: trop de responsabilité, trop de stress, trop de prises de tête).

Aujourd'hui les amis sont principalement ceux de mon compagnon (sans qui ma vie sociale serait un néan). Je n'ai aucune responsabilité vis à vis d'eux, ce qui est très confortable.

[Petit Foxi]

Tous ce que vous dites me fait penser à la chaîne Hparadoxae, qui en parle dans l'une de ses vidéos (je crois que le titre c'est "la permanence émotionnel", ça vous permettra peut être de mieux comprendre !)

[Mylie]

Ça me fait penser qu'au travail, avec le fait d'être en télétravail continu depuis mars, je me sens forcée de dire à mes collègues qui prennent de mes nouvelles qu'ils me manquent, alors qu'en vrai pas du tout.. Je suis en réalité super bien chez moi et les simples contacts par messagerie interne me conviennent parfaitement, mais j'ai bien senti, devant l'insistance, que j'étais un peu obligée de dire ça (ils me demandaient souvent au début "mais le bureau ne te manque pas ? Voir du monde tout ça ? Tu es sûre ??").

Pour la prise de nouvelles, ce qui m'est le plus difficile je trouve (au delà du fait d'y penser), c'est de savoir quoi dire quand on me demande des nouvelles, ou si ça va. Est ce que je dois synthétiser ce qui a pu se passer ? Est ce que je peux parler de ce qui ne va pas si je vais effectivement pas bien à ce moment ? Ou est ce que je dois juste dire des banalités ? Bref, je galère beaucoup avec ça ! C'est plus simple quand on a un intérêt commun je trouve que pas (ou plus) du tout.

[CharlieFox]

Ça me fait penser qu'au travail, avec le fait d'être en télétravail continu depuis mars, je me sens forcée de dire à mes collègues qui prennent de mes nouvelles qu'ils me manquent, alors qu'en vrai pas du tout.. Je suis en réalité super bien chez moi et les simples contacts par messagerie interne me conviennent parfaitement, mais j'ai bien senti, devant l'insistance, que j'étais un peu obligée de dire ça (ils me demandaient souvent au début "mais le bureau ne te manque pas ? Voir du monde tout ça ? Tu es sûre ??").

Tout pareil !!! La seule différence c’est que j’ai dû reprendre en présentiel dès le déconfinement (mon poste n’est malheureusement pas compatible avec le télétravail ).
Et dès la reprise, ils étaient tous contents de retourner au boulot, voir les collègues... Pour ma part j’étais vraiment bien en confinement, et je n’ai jamais pensé aux collègues, ni pris de leurs nouvelles.
Je détonne un peu dans le service puisque eux avaient créé un groupe WhatsApp et se donnaient des nouvelles presque quotidiennement
Je ne suis sur aucun réseau social et du coup j’étais bien tranquille

[mathieu frank]

Ça me fait penser qu'au travail, avec le fait d'être en télétravail continu depuis mars, je me sens forcée de dire à mes collègues qui prennent de mes nouvelles qu'ils me manquent, alors qu'en vrai pas du tout.. Je suis en réalité super bien chez moi et les simples contacts par messagerie interne me conviennent parfaitement, mais j'ai bien senti, devant l'insistance, que j'étais un peu obligée de dire ça (ils me demandaient souvent au début "mais le bureau ne te manque pas ? Voir du monde tout ça ? Tu es sûre ??").

Pour la prise de nouvelles, ce qui m'est le plus difficile je trouve (au delà du fait d'y penser), c'est de savoir quoi dire quand on me demande des nouvelles, ou si ça va. Est ce que je dois synthétiser ce qui a pu se passer ? Est ce que je peux parler de ce qui ne va pas si je vais effectivement pas bien à ce moment ? Ou est ce que je dois juste dire des banalités ? Bref, je galère beaucoup avec ça ! C'est plus simple quand on a un intérêt commun je trouve que pas (ou plus) du tout.

je comprends
je pense aussi avoir compris qu il vaut mieux dire des banalités sauf si tu veux faire plaisir a la personne la il faut écouter ses problèmes
va savoir c est peut etre une "jauge relationnelle "
ils sondent en disant des banalités et si tu relève pas c est classé comme "connaissance" et si tu approfondis tu devient un peu plus proche

[Glaciell]

Merci pour les réponses

Encore une question : est-ce que vous aussi vous avez tendance à ne jamais prendre l’initiative pour contacter vos connaissances/amis ?

J’avais garder contact pendant longtemps avec l’amie que j’avais au lycée, même si après nos études on a été séparées géographiquement, on prenait, ou plutôt elle prenait, régulièrement de mes nouvelles. Et ça me faisait plaisir d’avoir de ses nouvelles mais l’initiative ne venait jamais de moi, je n’y pensais pas tout simplement.
Bref ça a duré comme ça quelques années, et elle a fini par me dire clairement qu’elle préférait couper les ponts avec moi, elle avait l’impression de ne pas compter pour moi.
C’est à ce moment-là que j’ai pris conscience que je ne savais pas gérer une relation amicale

Je ne dirais pas "jamais" car parfois je sais qu'il faut le faire, donc je le fais, mais c'est quand même rare. Je ne contacte pas mes connaissances en fait, sauf s'il y a un motif (par exemple, j'ai assisté au moment où une connaissance s'est cassé le poignet, je savais quand serait son contrôle médical, j'avais prévu de la contacter pour prendre des nouvelles).

Sinon je laisse les choses se faire, mais ça n'a rien à voir avec mon affection pour la personne en fait, je peux être des années sans contact avec un ami et toujours le considérer comme un ami, et si on se rencontre je reprends les choses naturellement, comme elles étaient quand on se croisait plus souvent. En fait l'espace temporel entre les contacts n'a absolument aucune incidence sur l'importance ou la qualité de la relation, de mon côté. Après, avec les rappels des réseaux sociaux, il y a les dates d'anniversaires qui sont une occasion de se contacter ("joyeux anniversaire j'espère que tu vas bien" "merci oui ça fait longtemps, faudrait se voir un jour" "oui ça passe vite hein"... voilà hop tous les ans le même échange ), finalement je trouve ça bien car ça me permet d'avoir ce contact plus régulier. Sinon moi je laisse le temps filer, et je vois bien que ça peut quand même être un problème, j'ai l'impression que les autres s'éloignent s'il n'y a pas d'"entretien" de la relation.

J'ai quelques contacts qui fonctionnent comme moi (peuvent reprendre la relation quel que soit le temps sans contact) et pour moi c'est ça la normalité . J'ai beaucoup de mal avec l'idée de "contacter pour contacter" (parce que pour moi ça reviendra à ça), et c'est compliqué car si je ne le fais pas, c'est du côté de l'autre que la relation risque de s'étioler, mais si je le fais, c'est du mien qu'elle va s'abîmer car pour moi l'amitié (au sens large) ne rime pas avec des contraintes, avec l'idée de se forcer, de faire semblant... Or si je contacte de façon mécanique parce qu'il "faut le faire", ça devient une situation étouffante pour moi, et mes relations amicales ne peuvent pas être des relations étouffantes, à mes yeux c'est antinomique. Je me doute que certains pensent que je m'en fiche d'eux vu que je "disparais" et ça me chagrine parce que c'est absolument pas le cas, mais malheureusement s'ils ne peuvent pas comprendre mon fonctionnement, je me refuse à m'imposer par le système de "'l'amitié" des situations angoissantes qui me pèsent (c'est une résolution que j'ai prise au début de l'âge adulte pour me préserver, c'est une question de survie), j'en ai déjà trop au quotidien, et à mes yeux l'amitié doit être un havre, pas une situation coercitive de plus (ce qui, comme je le disais, gâcherait de toute façon le lien amical de mon côté).

(Et après j'ai un autre problème, ce n'est plus exactement la même chose mais c'est un peu lié : les contacts qui font suivre des chaînes et ceux qui font des messages groupés. Dans le cas des chaînes je ne les fais jamais suivre, je pourrais développer mais en gros je suis contre le partage forcé ou mensonger, or les 3/4 finissent par un truc genre "je verrai qui a le coeur de faire suivre" : forcing + message partagé pas par conviction (je ne peux pas écrire/dire quelque chose que je ne pense pas). Et les messages groupés, c'est par exemple un message envoyé à tous les amis, je sais pas comment répondre "individuellement" à quelque chose qui ne m'est pas réellement adressé. Donc tout ça, ça reste lettre morte de mon côté, je sais que ça risque d'être mal perçu mais je suis incapable de réagir à ces cas de figure, et à mes yeux c'était pas de la communication donc j'ai pas l'impression de briser un échange, pour moi il n'y avait pas d'échange. Je sais qu'a priori c'est moi qui ai tort et qui dois m'adapter mais ça me semble insurmontable et ça rejoint le problème de la contrainte que j'évoquais avant...).