Je mets de côté la question de ce qu'on appelle "communauté de l'autisme",Diego1111 a écrit : ↑dimanche 14 juin 2020 à 10:24J'aurais du mal à l'exprimer clairement mais il y a quelque chose qui me gêne à la lecture de cet article. L'impression qu'on mélange la science et la morale. J'ai tendance à penser que faire de la bonne recherche demande un certain détachement par rapport à son objet. Et je ne comprends pas vraiment l'argument suivant : "Mais quand vous travaillez avec une communauté qui a été victime de discrimination et de stigmatisation, cette distance n'est pas nécessairement une bonne chose". Je peux bien sûr me tromper - je ne suis pas spécialiste - mais j'ai l'impression que l'idée même de "communauté" est étrangère à bon nombre d'autistes.
Je suis réservé sur l'idée de "détachement" des chercheurs par rapport à leur objet d'études. Les non-autistes seraient détachés, alors que les autistes le seraient ? Les hommes seraient détachés des études sur le genre, et les femmes ne le seraient pas ? Idem sur le racisme : seuls ceux qui ne seraient pas victimes de racisme seraient détachés - "et donc objectifs" ?
Voir l'article sur la double empathie.
On ne demande pas aux chercheurs de ne pas avoir un haut potentiel intellectuel pour traiter du sujet.