[Index] Harcèlement au travail, perte de confiance en soi
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Re: harcèlement au travail et perte de confiance en soi
Au secours, les modérateurs
Bonjour Dori
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Re: harcèlement au travail et perte de confiance en soi
Quand on a une RQTH desfois c'est difficile d'avoir des aménagements......mais bon pour des personnes comme moi c'est un minimum.
En fait il y'a pour les autistes (ou autres personnes ayant des particularités comme les bipolaires, dyslexiques, TDAH, syndrome de la Tourette,etc...) un tryptique : sensibilisation-Accompagnement-Aménagement....mais si l'environnement n'est pas bienveillant tout cela ne sert à rien...
En fait il y'a pour les autistes (ou autres personnes ayant des particularités comme les bipolaires, dyslexiques, TDAH, syndrome de la Tourette,etc...) un tryptique : sensibilisation-Accompagnement-Aménagement....mais si l'environnement n'est pas bienveillant tout cela ne sert à rien...
Diagnostique TSA - la cinquantaine mais jeune dans la tête
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Re: harcèlement au travail et perte de confiance en soi
entièrement d'accord !
Les aménagements ne marchent que dans un cadre de respect.
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Re: harcèlement au travail et perte de confiance en soi
Ayant une RQTH dans le cadre de problèmes de santé autre que l'autisme, j'avais du télétravail mis en place suite à un avis de la médecine du travail (j'ai dû me battre pour les avoir !). J'ai finalement changé de service, parce que j'avais la sensation d'avoir fait le tour et j'aspirais à des choses nouvelles, et ben ça a été le prétexte pour me supprimer le télétravail..
Au début, on m'a dit que c'était le temps d'être autonome.. sauf que je l'ai rapidement été, mais mon chef continuait de dire que ce n'était pas suffisant, et dans le même temps il ne me proposait aucune formation pour acquérir les compétences qu'il estimait manquantes. J'étais de plus en plus fatiguée et de plus en plus en arrêt.. et on me disait "oh bah oui mais tu n'es jamais là quand on avait prévu de te former aussi". J'ai dû me syndiquer et manger ostensiblement avec le collègue du syndicat pour qu'enfin je récupère mes jours.. parce que lui leur fait peur !! (et d'abord un, puis le second jour deux mois plus tard, pourquoi ? Mystère..!) Et encore, les réunions, avec présence physique obligatoire, sont souvent sur mes journées de télétravail, et dès qu'il y a des collègues en vacances, on me fait revenir.. (et je dois faire un rapport tous les soirs de ce que j'ai fait de ma journée à mon chef ces jours là..).
Bref.. entièrement d'accord: ça ne fonctionne bien que si l'environnement (et la hiérarchie) est bienveillante et joue le jeu.
Au début, on m'a dit que c'était le temps d'être autonome.. sauf que je l'ai rapidement été, mais mon chef continuait de dire que ce n'était pas suffisant, et dans le même temps il ne me proposait aucune formation pour acquérir les compétences qu'il estimait manquantes. J'étais de plus en plus fatiguée et de plus en plus en arrêt.. et on me disait "oh bah oui mais tu n'es jamais là quand on avait prévu de te former aussi". J'ai dû me syndiquer et manger ostensiblement avec le collègue du syndicat pour qu'enfin je récupère mes jours.. parce que lui leur fait peur !! (et d'abord un, puis le second jour deux mois plus tard, pourquoi ? Mystère..!) Et encore, les réunions, avec présence physique obligatoire, sont souvent sur mes journées de télétravail, et dès qu'il y a des collègues en vacances, on me fait revenir.. (et je dois faire un rapport tous les soirs de ce que j'ai fait de ma journée à mon chef ces jours là..).
Bref.. entièrement d'accord: ça ne fonctionne bien que si l'environnement (et la hiérarchie) est bienveillante et joue le jeu.
09/21: diagnostiquée TSA - anciennement Asperger, par le CRA de Nancy
(J'ai une maladie pulmonaire depuis toujours)
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Re: harcèlement au travail et perte de confiance en soi
Il y a parfois des mentalités bizarres en entreprise !
Tiens ça fait écho à des choses que j'ai vécu dans mon entreprise !
Moi aussi bizarrement, après que j'ai été en arrêt (pour raison de santé), on m'arrête ma période d'essai en me précisant que "au fait, on risque de vous remettre les papiers pour Pole Emploi un mois plus tard". C'est équivalent à dire "on n'est pas pressé de vous préparer les papiers donc préparez-vous à passer à côté de 1000 euros d'allocations chômage, j'espère que vous êtes riche... puis ben, débrouillez-vous, hein".
Sans parler du fait que bizarrement celle avec qui je ne m'entends pas (enfin, qui me harcèle) est si je ne me trompe pas déléguée du personnel...
Tiens ça fait écho à des choses que j'ai vécu dans mon entreprise !
Moi aussi bizarrement, après que j'ai été en arrêt (pour raison de santé), on m'arrête ma période d'essai en me précisant que "au fait, on risque de vous remettre les papiers pour Pole Emploi un mois plus tard". C'est équivalent à dire "on n'est pas pressé de vous préparer les papiers donc préparez-vous à passer à côté de 1000 euros d'allocations chômage, j'espère que vous êtes riche... puis ben, débrouillez-vous, hein".
Sans parler du fait que bizarrement celle avec qui je ne m'entends pas (enfin, qui me harcèle) est si je ne me trompe pas déléguée du personnel...
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Re: harcèlement au travail et perte de confiance en soi
Je suis dans un bureau hall-de-gare, ils savent que je suis autiste mais ça traine, c'est long, en fait je pense que pour les autres bureaux puissent travailler calmement ils "sacrifient" un bureau, celui où je suis.
Le déconfinement pour moi va s'avérer compliqué (je vais créer un topic sur ce thème) car tout le monde va être excité de revenir donc si je travaille 5 mns par jour ça va tenir du miracle et je vais arriver chez moi avec une tête qui va exploser par le bruit.
Le déconfinement pour moi va s'avérer compliqué (je vais créer un topic sur ce thème) car tout le monde va être excité de revenir donc si je travaille 5 mns par jour ça va tenir du miracle et je vais arriver chez moi avec une tête qui va exploser par le bruit.
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Re: harcèlement au travail et perte de confiance en soi
Je comprends. Ce n'est pas facile. Ca demande beaucoup de repos de travailler dans un milieu bruyant, et même parfois le repos n'est pas suffisant...
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Re: harcèlement au travail et perte de confiance en soi
L'environnement de travail bruyant pour moi c'est le pire. Certains peuvent avoir des aménagements comme le masque réducteur de bruits (que j'ai dû mal à supporter), des bouchons d'oreille et les plus chanceux un bureau individuel ou avec une seule autre personne, mais combien de structures veulent faire cet effort ? Combien de chefs doivent se dire : on l'embauche alors qu'il/elle est autiste, il/elle ne va pas en plus nous embêter avec ses aménagements et ses demandes de bouchons d'oreille ou autres...
Pour intégrer les autistes cela va être encore long je pense au niveau acceptation de l'autisme.....
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Re: harcèlement au travail et perte de confiance en soi
Alors là je te stoppe tout de suite : ça dépend qui est l'autre personneAutrey a écrit : ↑lundi 27 avril 2020 à 19:00 L'environnement de travail bruyant pour moi c'est le pire. Certains peuvent avoir des aménagements comme le masque réducteur de bruits (que j'ai dû mal à supporter), des bouchons d'oreille et les plus chanceux un bureau individuel ou avec une seule autre personne, mais combien de structures veulent faire cet effort ? Combien de chefs doivent se dire : on l'embauche alors qu'il/elle est autiste, il/elle ne va pas en plus nous embêter avec ses aménagements et ses demandes de bouchons d'oreille ou autres...
Pour intégrer les autistes cela va être encore long je pense au niveau acceptation de l'autisme.....
Car il y a des personnes naturellement bruyantes
Au-delà des aménagements, tu peux aussi essayer de trouver une structure ou l'environnement est calme et les personnes aussi (travailler dans un SPA par exemple ... je plaisante, en fait je pense réellement que certaines personnes sont moins bruyantes que d'autres ).
Mais je suis d'accord avec toi, l'état d'esprit des patrons est malheureusement souvent de penser le plus possible aux intérêts de l'entreprise et le moins possible à ceux des salariés (c'est peut-être caricatural et méchant ce que je dis mais en tout cas dans les endroits où j'ai travaillé j'ai eu quelques déceptions...).
Et toi c'est tout le temps que ça te fais ça au niveau du bruit ?
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Re: harcèlement au travail et perte de confiance en soi
J'ai une collègue qui ne parle pas mais hurle, elle doit être un peu hystérique (bien que ce mot ne veuille rien dire), elle a l'impression que tout le monde lui en veut, est toujours surexcité, certes sympa mais épuisante....si on va dans son sens ça va....
C'est vrai qu'au niveau ambiance pour un autiste (mais aussi d'autres personnes) c'est pas vraiment l'idéal....de plus ces potes viennent la voir, ça accroit les allers et venues dans le bureau, j'ai un bureau-bistrot, il manque un zinc et c'est le café du commerce....
C'est vrai qu'au niveau ambiance pour un autiste (mais aussi d'autres personnes) c'est pas vraiment l'idéal....de plus ces potes viennent la voir, ça accroit les allers et venues dans le bureau, j'ai un bureau-bistrot, il manque un zinc et c'est le café du commerce....
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Re: harcèlement au travail et perte de confiance en soi
Je vois le truc
J'avais une collègue comme ça mais en mode double personnalité (elle passait de ça à méchante c'était : )
Haaaaa, les collègues des fois
J'avais une collègue comme ça mais en mode double personnalité (elle passait de ça à méchante c'était : )
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Harcèlement professionnel
Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (début).
Bonjour à tous,
Déjà désolée si ce sujet existe déjà, je ne l'ai pas trouvé.
Entre mon chef et moi, ce n'est pas une histoire d'amour; il me fait beaucoup de reproches (consignes non comprises, refus du télétravail pourtant pour raison médicale, ne pas écouter la musique, ne pas écrire mes mails comme ci, ne pas faire comme ça.. bref..). Ca allait mieux avec le confinement, cela m'a d'ailleurs permis de me rendre compte que, le fait de ne pas le voir, de ne pas interagir avec lui, me faisait un bien fou. Sauf que.. il me demande un reporting quotidien. Au début, je m'y suis pliée, ça me semblait compréhensible. Puis, je me suis rendue compte que ça me stressait énormément et qu'en plus j'étais la seule à qui il demandait cela. J'ai donc "oublié" volontairement après mes vacances. Il me l'a demandé de nouveau, donc j'ai trouvé une parade qui me convenait en terme de stress: lister mes activités du jour sans donner de détail.
Ce matin.. mail de sa part: je dois donner le chiffre précis ou le temps exact passé sur chaque activité. Je me sens fliquée, et traitée différemment de mes collègues: personne d'autre n'a à faire cela dans le service (et même à mon travail puisqu'il est stipulé qu'une personne en télétravail doit être traitée de la même manière qu'une personne en présentiel et qu'aucun contrôle sur le travail effectué ne doit être réalisé, seule une feuille d'émargement doit être faite lorsque des documents internes/confidentiels sont sortis).
Je me mets déjà une grosse pression de base vis à vis du travail.. j'aime faire le boulot le mieux possible et je peux donc être assez lente.. mais si je me dépêche je m'embrouille et je fais des erreurs.. (à savoir que mes collègues me soutiennent, elles savent que j'abats beaucoup de boulot; ce qui me fait enrager le plus: ceux qui glandent sont tranquilles et ne sont pas embêtés !)
Du coup, depuis ce matin, j'enchaine les crises d'angoisses, j'ai mal au ventre, j'ai le dos qui se bloque.. bref.. ça ne va pas.. J'ai écrit un message aux collègues du syndicat, j'attends de leurs nouvelles.. Je n'ose pas aller voir mon médecin.. (il n'a pas de rendez vous avant la semaine prochaine, et je serais en congé à ce moment là, j'ai hâte et en même temps ça semble tellement loin..)
Bonjour à tous,
Déjà désolée si ce sujet existe déjà, je ne l'ai pas trouvé.
Entre mon chef et moi, ce n'est pas une histoire d'amour; il me fait beaucoup de reproches (consignes non comprises, refus du télétravail pourtant pour raison médicale, ne pas écouter la musique, ne pas écrire mes mails comme ci, ne pas faire comme ça.. bref..). Ca allait mieux avec le confinement, cela m'a d'ailleurs permis de me rendre compte que, le fait de ne pas le voir, de ne pas interagir avec lui, me faisait un bien fou. Sauf que.. il me demande un reporting quotidien. Au début, je m'y suis pliée, ça me semblait compréhensible. Puis, je me suis rendue compte que ça me stressait énormément et qu'en plus j'étais la seule à qui il demandait cela. J'ai donc "oublié" volontairement après mes vacances. Il me l'a demandé de nouveau, donc j'ai trouvé une parade qui me convenait en terme de stress: lister mes activités du jour sans donner de détail.
Ce matin.. mail de sa part: je dois donner le chiffre précis ou le temps exact passé sur chaque activité. Je me sens fliquée, et traitée différemment de mes collègues: personne d'autre n'a à faire cela dans le service (et même à mon travail puisqu'il est stipulé qu'une personne en télétravail doit être traitée de la même manière qu'une personne en présentiel et qu'aucun contrôle sur le travail effectué ne doit être réalisé, seule une feuille d'émargement doit être faite lorsque des documents internes/confidentiels sont sortis).
Je me mets déjà une grosse pression de base vis à vis du travail.. j'aime faire le boulot le mieux possible et je peux donc être assez lente.. mais si je me dépêche je m'embrouille et je fais des erreurs.. (à savoir que mes collègues me soutiennent, elles savent que j'abats beaucoup de boulot; ce qui me fait enrager le plus: ceux qui glandent sont tranquilles et ne sont pas embêtés !)
Du coup, depuis ce matin, j'enchaine les crises d'angoisses, j'ai mal au ventre, j'ai le dos qui se bloque.. bref.. ça ne va pas.. J'ai écrit un message aux collègues du syndicat, j'attends de leurs nouvelles.. Je n'ose pas aller voir mon médecin.. (il n'a pas de rendez vous avant la semaine prochaine, et je serais en congé à ce moment là, j'ai hâte et en même temps ça semble tellement loin..)
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Re: Harcèlement professionnel
Bonjour Mylie,
Je pense que tu as très bien fait de contacter les syndicats ; le tout serait de montrer à ce chef qu'il va beaucoup plus perdre au change (tu seras moins efficace au travail, moins "productive" - je réutilise le terme, mais je l'exècre, à titre personnel -, avec à plus long terme risque d'être en arrêt maladie, perturbant donc le bon "fonctionnement de son service", etc.) par ces méthodes.
Je ne sais pas du tout comment cela peut être formulé (voir avec les syndicats, la médecine du travail, éventuellement ?), mais on peut suggérer à ton chef : "voyons sur une période donnée, par exemple deux semaines, comment cela se passe quand Mme Mylie n'est pas astreinte à communiquer sur son avancement ; [oh, tiens, elle fait du bon boulot, sur le moyen et long terme, les résultats sont là, au final !]". Sinon - peut-être plus "simple" à faire accepter au chefaillon -, "négocier" avec lui, toujours avec l'aide des syndicats, pour que les rapports d'activité ne soient pas journaliers, mais hebdomadaires, sur un jour donné ?
- je formule ces idées-là, mais malheureusement, je ne connais pas suffisamment le monde du travail et ses lois "de la jungle", ce ne sont que des pistes, qui ne seront peut-être pas adaptées -
Bon courage à toi en tout cas, en attendant tes congés
Je pense que tu as très bien fait de contacter les syndicats ; le tout serait de montrer à ce chef qu'il va beaucoup plus perdre au change (tu seras moins efficace au travail, moins "productive" - je réutilise le terme, mais je l'exècre, à titre personnel -, avec à plus long terme risque d'être en arrêt maladie, perturbant donc le bon "fonctionnement de son service", etc.) par ces méthodes.
Je ne sais pas du tout comment cela peut être formulé (voir avec les syndicats, la médecine du travail, éventuellement ?), mais on peut suggérer à ton chef : "voyons sur une période donnée, par exemple deux semaines, comment cela se passe quand Mme Mylie n'est pas astreinte à communiquer sur son avancement ; [oh, tiens, elle fait du bon boulot, sur le moyen et long terme, les résultats sont là, au final !]". Sinon - peut-être plus "simple" à faire accepter au chefaillon -, "négocier" avec lui, toujours avec l'aide des syndicats, pour que les rapports d'activité ne soient pas journaliers, mais hebdomadaires, sur un jour donné ?
- je formule ces idées-là, mais malheureusement, je ne connais pas suffisamment le monde du travail et ses lois "de la jungle", ce ne sont que des pistes, qui ne seront peut-être pas adaptées -
Bon courage à toi en tout cas, en attendant tes congés
Diagnostiquée TSA en janvier 2021. Conjoint diagnostiqué TSA en octobre 2020.
Site : Tout Sur l'Autisme (ressources et documents)
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Re: Harcèlement professionnel
Merci pour ton message, j ai eu un retour du syndicat; ils me conseillent de lui faire un mail pour demander par écrit pourquoi cette demande, insister que je suis la seule concernée et parler de mon angoisse. S'il persiste, nouveau mail avec le syndicat en copie visible (le collègue du syndicat est connu pour être assez doué pour défendre ses collègues et il obtient quasi toujours ce qu'il veut). Pour ce qui est de ma productivité, le soucis c est qu'ils ne se rendent pas compte de ce que je fais (envoyer des mails, gérer les mails plus à jour, corriger dans la base.. Pour eux ça prend 5 min.. En réalité ça prend une recherche Google, un ou plusieurs coups de fils, des clics et des reclics.. Bref c est long, et quand on explique avec mes collègues ils n'entendent pas !)
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Re: Harcèlement professionnel
Je n'ai jamais compris cette croyance, que beaucoup semblent avoir, qu'en mettant la pression au salarié on améliore sa productivité...
A-t-il justifié l'intérêt et l'objectif de ce reporting ? A-t-il expliqué la raison pour la quelle tu étais la seule à y être astreinte ?
Sinon ce sont des questions que tu pourrais légitimement poser.
As tu une fiche de poste avec l'énoncé des activités pour les qu'elles tu as été recrutée? Un règlement intérieur de ton entreprise? Histoire de faire le tri entre ce qui relève de ton activité, de ce que ton supérieur est en droit de te demander, et de ce qui relève de la fantaisie (et tu peux tout à fait refuser d'effectuer une tâche fantaisiste, même si c'est ton chef qui t'en donne l'ordre).
Le syndicat pourra t'aider à faire ce tri.
Signale toi à la médecine du travail : ces "techniques managériales" ont clairement un impact négatif sur ta santé. Et ton entreprise est responsable de ta santé (physique et mentale) sur ton lieux de travail. En t'imposant des conditions qui mettent en péril ta santé mentale (angoisse), ton chef produit une faute professionnelle (pas dit que ces supérieurs à lui apprécient).
Si l'angoisse que tu éprouves devenait trop envahissante pour te permettre de continuer ton activité (arrêt maladie), insistes pour le faire passer en accident du travail (à voir avec le syndicat et la médecine du travail, je ne suis pas assez compétente sur le sujet). Et pas besoins d'attendre d'être au fond du gouffre : si ça impacte ton quotidien et perturbe ton activité, c'est déjà bien suffisant.
Surtout n'attends pas d'être au fond du gouffre! Ta situation m'a déjà l'air sérieuse.
Et attention: vacance n'est pas convalescence! Tu peux déclarer un arrêt maladie pendant tes congés, imposant le report de ces derniers.
Curiouser ce que tu proposes serait logique dans un milieu bienveillant, or c'est rarement le cas. Dans le milieu du travail, on préfère pousser les gens à la démission (au mieux les changer de service ou requalifié leurs activités à la baisse), plutôt que d'aménager la structure pour les maintenir dans leur activité. Dans la jungle du job (et surtout dans le privé), personne n'est irremplaçable.
Mylie, prends bien soins de toi, et bon courage.
A-t-il justifié l'intérêt et l'objectif de ce reporting ? A-t-il expliqué la raison pour la quelle tu étais la seule à y être astreinte ?
Sinon ce sont des questions que tu pourrais légitimement poser.
As tu une fiche de poste avec l'énoncé des activités pour les qu'elles tu as été recrutée? Un règlement intérieur de ton entreprise? Histoire de faire le tri entre ce qui relève de ton activité, de ce que ton supérieur est en droit de te demander, et de ce qui relève de la fantaisie (et tu peux tout à fait refuser d'effectuer une tâche fantaisiste, même si c'est ton chef qui t'en donne l'ordre).
Le syndicat pourra t'aider à faire ce tri.
Signale toi à la médecine du travail : ces "techniques managériales" ont clairement un impact négatif sur ta santé. Et ton entreprise est responsable de ta santé (physique et mentale) sur ton lieux de travail. En t'imposant des conditions qui mettent en péril ta santé mentale (angoisse), ton chef produit une faute professionnelle (pas dit que ces supérieurs à lui apprécient).
Si l'angoisse que tu éprouves devenait trop envahissante pour te permettre de continuer ton activité (arrêt maladie), insistes pour le faire passer en accident du travail (à voir avec le syndicat et la médecine du travail, je ne suis pas assez compétente sur le sujet). Et pas besoins d'attendre d'être au fond du gouffre : si ça impacte ton quotidien et perturbe ton activité, c'est déjà bien suffisant.
Surtout n'attends pas d'être au fond du gouffre! Ta situation m'a déjà l'air sérieuse.
Et attention: vacance n'est pas convalescence! Tu peux déclarer un arrêt maladie pendant tes congés, imposant le report de ces derniers.
Curiouser ce que tu proposes serait logique dans un milieu bienveillant, or c'est rarement le cas. Dans le milieu du travail, on préfère pousser les gens à la démission (au mieux les changer de service ou requalifié leurs activités à la baisse), plutôt que d'aménager la structure pour les maintenir dans leur activité. Dans la jungle du job (et surtout dans le privé), personne n'est irremplaçable.
Mylie, prends bien soins de toi, et bon courage.
Sur le long et périlleux chemin du diagnostic