Je suis totalement d'accord sur ce point.misty a écrit : ↑jeudi 20 février 2020 à 12:56-Dans le 1er cas, l'autisme étant un handicap il me semble relativement logique (hors "autisme-Disneyland", qui ne semble concerner que quelques cas circonscrits et vite identifiables) de se sentir déprimé après avoir appris qu'on était concerné, d'autant plus avec toutes les démarches qui le formalisent, les implications administratives et sociales + l'impact un peu évident sur l'avenir. Dans ces circonstances je ne vois rien d'inquiétant à traverser une période de déprime, c'est même rassurant car plutôt sain niveau santé psychique.geybuss a écrit :Je sais bien, c'est pour cela que j'ai écrit déprime/dépression car je ne sais pas où je me situe réellement actuellement.
Cette aventure si tant est qu'on puisse la nommer ainsi est éprouvante tant physiquement que psychologiquement, les RDV sont éprouvants.
Un flot ininterrompu de questions à en sonder les moindres recoins de notre "entrepôt-mémoire" pour y dénicher les feuilles volantes de nos souvenirs les plus volatiles.
Ajouté à ça les nouveau lieux, nouvelles personnes, odeurs, lumières et sons...et les mois d'anticipation avant les RDVs (9 mois d'attente avant mon 1er RDV, j'ai été chanceux car d'ordinaire le délai est de 1 à 3 ans)
En bref le "pack découverte" le plus complet.
C'est à bout de force que j'ai quitté le bâtiment après ce 1er RDV (j'appréhende et me prépare aux suivants).
Mon père, présent à ce RDV, qui lui n'a pas de difficultés d'ordre sensorielles ni sociales était lui aussi exténué.
Comme misty, je pense que la déprime est une réaction tout à fait naturelle liée à l'intensité de cette aventure.
Y mettre un point final (que le diagnostique plaide ou non en faveur de TSA) c'est se délester d'une charge énorme (de doutes, de questionnements, de jugements, de remise en question etc...) portée depuis des années.
Le fait de se sentir léger(e) peut initier une phase de déprime car même si c'est positif cela reste un gros changement.
Rien d'alarmant selon moi. En revanche si la déprime dure il faut s'en inquiéter (disons plus de six mois...je ne me rend pas compte, ayant un syndrome anxio-dépressif depuis toujours ou presque je ne peux vraiment pas situer de manière précise la frontière entre déprime et dépression du moins sur le plan temporel )
Bon courage a vous