[Index Cinéma] Pour parler de cinéma...
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Re: Pour parler de cinéma ...
Bonjour à tous,
Quelqu'un a-t-il vu "Sympathie pour le diable" ?
(et non, ce n'est pas une mauvaise traduction et la BO ne contient aucun morceau des Rolling Stones )
Quelques jours dans la vie de Paul Marchant, reporter radio pendant le siège de Sarajevo.
J'en suis ressortir avec l'impression de m'être pris une grosse claque. Alors, peut-être que le sujet me touche (comme tout ce qui a trait au journalisme, d'une manière générale), mais je trouve vraiment que le film montre des aspects intéressants - les conditions de vie des journalistes et humanitaires, notamment, plutôt "gâtés" par rapport à ce qu'on pourrait imaginer - et pose les ultra-classiques questions relatives au journalisme : jusqu'à quel point s'engager, l'utilité de leur mission, être acteur ou simple témoin, etc.
C'est, à mon goût, fort bien traité, sans voyeurisme, sans sensationnalisme, et avec un vrai engagement de la part du réalisateur et des acteurs.
Chose marrante, c'est filmé en format 4/3, qui était le standard TV jusque dans les années 2000. Et je suis quasiment sûr que ça a été tourné en argentique (à cause d'un léger grain et des couleurs). De quoi nous replonger visuellement en plein dans les années 90.
Quelqu'un a-t-il vu "Sympathie pour le diable" ?
(et non, ce n'est pas une mauvaise traduction et la BO ne contient aucun morceau des Rolling Stones )
Quelques jours dans la vie de Paul Marchant, reporter radio pendant le siège de Sarajevo.
J'en suis ressortir avec l'impression de m'être pris une grosse claque. Alors, peut-être que le sujet me touche (comme tout ce qui a trait au journalisme, d'une manière générale), mais je trouve vraiment que le film montre des aspects intéressants - les conditions de vie des journalistes et humanitaires, notamment, plutôt "gâtés" par rapport à ce qu'on pourrait imaginer - et pose les ultra-classiques questions relatives au journalisme : jusqu'à quel point s'engager, l'utilité de leur mission, être acteur ou simple témoin, etc.
C'est, à mon goût, fort bien traité, sans voyeurisme, sans sensationnalisme, et avec un vrai engagement de la part du réalisateur et des acteurs.
Chose marrante, c'est filmé en format 4/3, qui était le standard TV jusque dans les années 2000. Et je suis quasiment sûr que ça a été tourné en argentique (à cause d'un léger grain et des couleurs). De quoi nous replonger visuellement en plein dans les années 90.
Tests passés le 29/02/2024. Diagnostic officialisé le 26/03/2024.
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Re: Pour parler de cinéma ...
Un petit film québécois :
Spoiler : ▮▶ :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Pour parler de cinéma ...
Tugdual> Il y a un lien avec moi ou ma réponse ?
(je suis au Québec depuis quelques mois, mais il ne me semblait pas en avoir parlé ici)
(je suis au Québec depuis quelques mois, mais il ne me semblait pas en avoir parlé ici)
Tests passés le 29/02/2024. Diagnostic officialisé le 26/03/2024.
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Re: Pour parler de cinéma ...
@Tugdual : J'ai vu la bande-annonce par hasard, je vais aller le voir la semaine prochaine pour mon anniversaire... Je viendrai ici dire ce que j'en aurai pensé
Diagnostiquée en février 2015 (psychiatre libéral) puis confirmation au CRA en novembre 2016
On peut revenir de tout, sans être parti très loin, on peut revenir de loin, sans être parti du tout ! - Bazar et bémols
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Re: Pour parler de cinéma ...
Aucun.
Je jette assez régulièrement un œil sur la chaîne "Les Chroniques Du Cinephile" (un nantais si j'ai bien compris) qui met souvent en avant des petits films dont pas grand monde ne parle. C'est un de ces petits films peu distribués...
Bonne idée...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Pour parler de cinéma ...
J'avais envie de le voir, mais il n'est pas à la médiathèque, zut !Fift a écrit : ↑mercredi 18 décembre 2019 à 1:41 Bonjour à tous,
Quelqu'un a-t-il vu "Sympathie pour le diable" ?
(et non, ce n'est pas une mauvaise traduction et la BO ne contient aucun morceau des Rolling Stones )
Quelques jours dans la vie de Paul Marchant, reporter radio pendant le siège de Sarajevo.
J'en suis ressortir avec l'impression de m'être pris une grosse claque. Alors, peut-être que le sujet me touche (comme tout ce qui a trait au journalisme, d'une manière générale), mais je trouve vraiment que le film montre des aspects intéressants - les conditions de vie des journalistes et humanitaires, notamment, plutôt "gâtés" par rapport à ce qu'on pourrait imaginer - et pose les ultra-classiques questions relatives au journalisme : jusqu'à quel point s'engager, l'utilité de leur mission, être acteur ou simple témoin, etc.
C'est, à mon goût, fort bien traité, sans voyeurisme, sans sensationnalisme, et avec un vrai engagement de la part du réalisateur et des acteurs.
Chose marrante, c'est filmé en format 4/3, qui était le standard TV jusque dans les années 2000. Et je suis quasiment sûr que ça a été tourné en argentique (à cause d'un léger grain et des couleurs). De quoi nous replonger visuellement en plein dans les années 90.
Edit : mais non suis-je bête, il sort en ce moment - enfin, ça fait un bout de temps. Et il ne passe pas chez moi.
Diagnostic d'autisme juillet 2019.
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Re: Pour parler de cinéma ...
Une autre critique élogieuse :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Pour parler de cinéma ...
Je reviens à l'instant de la séance de Jeune Juliette : j'ai beaucoup aimé, le jeu est chouette, très juste. C'est un film qui fait l'éloge de la différence sans en avoir l'air, à la fois doux, réaliste, acidulé, émouvant...
Ma famille aussi à beaucoup aimé
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Re: Pour parler de cinéma ...
Merci pour ce retour...
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Re: Pour parler de cinéma ...
Un blog qui parle de cinéma et de séries (entre autres) :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Pour parler de cinéma ...
Je découvre Elia Suleiman et me suis plutôt laissé embarqué avec It must be heaven. Effectivement, la filiation avec le monsieur Hulot de Tati est évident dans ce film contemplatif se déroulant entre Nazareth, Paris et N.Y.
ES fuit la Palestine à la recherche d'une nouvelle terre d'accueil, avant de réaliser que son pays d'origine le suit toujours comme une ombre. La promesse d'une vie nouvelle se transforme vite en comédie de l'absurde. Aussi loin qu'il voyage, de Paris à New York, quelque chose lui rappelle sa patrie.
Un conte burlesque explorant l'identité, la nationalité et l'appartenance, dans lequel Elia Suleiman pose une question fondamentale : où peut-on se sentir " chez soi " ?
Brooklyn Affairs très bien fait au niveau de la réa. Rien à dire sur l'interprétation d'Edward Norton,qui joue sans faire trop d'effets son perso atteint du trouble de La Tourette(cela fait plaisir de voir qu'on aborde un trouble/handicap sans réduire uniquement un personnage à cela ). L'atmosphère du film est évidemment un petit plaisir si on aime le film noir : les club jazz, la femme fatale,le héros, personnage qui en impose peu au départ...
Le film est un peu long à trouver son dénouement,certes. Je ne sais pas quel était le background du livre dont est tiré le film mais le choix de Norton d'implanter cette histoire de corruption lie à l'immobilier dans les 50' avec la ségrégation raciale qui va avec est assez pertinente.
ES fuit la Palestine à la recherche d'une nouvelle terre d'accueil, avant de réaliser que son pays d'origine le suit toujours comme une ombre. La promesse d'une vie nouvelle se transforme vite en comédie de l'absurde. Aussi loin qu'il voyage, de Paris à New York, quelque chose lui rappelle sa patrie.
Un conte burlesque explorant l'identité, la nationalité et l'appartenance, dans lequel Elia Suleiman pose une question fondamentale : où peut-on se sentir " chez soi " ?
Brooklyn Affairs très bien fait au niveau de la réa. Rien à dire sur l'interprétation d'Edward Norton,qui joue sans faire trop d'effets son perso atteint du trouble de La Tourette(cela fait plaisir de voir qu'on aborde un trouble/handicap sans réduire uniquement un personnage à cela ). L'atmosphère du film est évidemment un petit plaisir si on aime le film noir : les club jazz, la femme fatale,le héros, personnage qui en impose peu au départ...
Le film est un peu long à trouver son dénouement,certes. Je ne sais pas quel était le background du livre dont est tiré le film mais le choix de Norton d'implanter cette histoire de corruption lie à l'immobilier dans les 50' avec la ségrégation raciale qui va avec est assez pertinente.
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Re: Pour parler de cinéma ...
Sur Le Monde :
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Re: Pour parler de cinéma ...
J'aime bien l'utilisation de l'expression "campagne française" pour qualifier les lieux peu pourvus en cinéma.
Les habitants des périphéries urbaines apprécieront, à commencer par l'Ile de France où l'immense majorité des salles sont à Paris alors que les gens habitent en banlieue de plus en plus lointaine.
Peut être faut il voir là une autre explication sur la désaffection des salles.
Les habitants des périphéries urbaines apprécieront, à commencer par l'Ile de France où l'immense majorité des salles sont à Paris alors que les gens habitent en banlieue de plus en plus lointaine.
Peut être faut il voir là une autre explication sur la désaffection des salles.
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
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Re: Pour parler de cinéma ...
Samedi soir, je suis allé voir "Mon cri", film documentaire de Santiago Bertolino :
Ce réalisateur a également réalisé un précédent documentaire que j'ai trouvé pour 5$ sur le site de l'Office National du Film québécois : "un journaliste au front". Il y suit un journaliste de presse écrite sur divers terrains, notamment l'Egypte, Gaza, la Turquie et l'Irak. Documentaire passionnant sur le métier de journaliste :
https://www.onf.ca/film/journaliste_au_front/
Pour ceux que la thématique intéresse, n'hésitez pas à le regarder. C'est du cinéma direct, pas de voix off.
Ce réalisateur a également réalisé un précédent documentaire que j'ai trouvé pour 5$ sur le site de l'Office National du Film québécois : "un journaliste au front". Il y suit un journaliste de presse écrite sur divers terrains, notamment l'Egypte, Gaza, la Turquie et l'Irak. Documentaire passionnant sur le métier de journaliste :
https://www.onf.ca/film/journaliste_au_front/
Pour ceux que la thématique intéresse, n'hésitez pas à le regarder. C'est du cinéma direct, pas de voix off.
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