vos "bugs" sociaux !

[Clovis]

Là où le bug est systématique chez moi c'est quand je dois aller voir un collègue au boulot, j'arrive et il est déjà avec une autre personne sinon plusieurs. Que faire... ?!

Attendre en essayant d'être le plus discret possible ? M'annoncer au risque de les interrompre... Pour dire que je repasserai plus tard ? Rebrousser chemin, qu'ils m'aient remarqué ou pas ?

Quel que soit mon choix dans ces cas là je suis très mal à l'aise et je soupçonne fortement que je passe pour un demeuré (vive le mail, ça c'est un truc que je gère !).

En revanche, cet après-midi, j'ai pu lui poser ma question et je suis repartie tranquille, alors qu'il continuait à me parler. je croyais qu'il parlait à la collègue, en reprenant leur discussion. J'ai dû carrément donner l'impression que je tournais les talons sans l'écouter.
J'ai l'impression d'être Charlot dans ces moments-là...

Ça m'est arrivé dernièrement. Je vais voir un chef de service pour... Un service. Il me dit qu'il va en parler avec un membre de son équipe.

Là il se lève et se dirige vers les bureaux de son service. A ses formulations je n'avais pas compris si je devais le suivre parce qu'il allait directement voir le collègue en question ou si la conversation étant terminée il allait voir quelqu'un d'autre.

Dans le doute j'ai rebroussé chemin et suis rentré dans mon bureau sans trop savoir si c'était la bonne décision... Mais je me serais sans doute senti bien plus mal si je l'avais suivi pour me rendre compte finalement que ce n'était pas la chose à faire !

[daphnée]

Là où le bug est systématique chez moi c'est quand je dois aller voir un collègue au boulot, j'arrive et il est déjà avec une autre personne sinon plusieurs. Que faire... ?!

Attendre en essayant d'être le plus discret possible ? M'annoncer au risque de les interrompre... Pour dire que je repasserai plus tard ? Rebrousser chemin, qu'ils m'aient remarqué ou pas ?

Quel que soit mon choix dans ces cas là je suis très mal à l'aise et je soupçonne fortement que je passe pour un demeuré (vive le mail, ça c'est un truc que je gère !).

En revanche, cet après-midi, j'ai pu lui poser ma question et je suis repartie tranquille, alors qu'il continuait à me parler. je croyais qu'il parlait à la collègue, en reprenant leur discussion. J'ai dû carrément donner l'impression que je tournais les talons sans l'écouter.
J'ai l'impression d'être Charlot dans ces moments-là...

Ça m'est arrivé dernièrement. Je vais voir un chef de service pour... Un service. Il me dit qu'il va en parler avec un membre de son équipe.

Là il se lève et se dirige vers les bureaux de son service. A ses formulations je n'avais pas compris si je devais le suivre parce qu'il allait directement voir le collègue en question ou si la conversation étant terminée il allait voir quelqu'un d'autre.

Dans le doute j'ai rebroussé chemin et suis rentré dans mon bureau sans trop savoir si c'était la bonne décision... Mais je me serais sans doute senti bien plus mal si je l'avais suivi pour me rendre compte finalement que ce n'était pas la chose à faire !

Dans ces cas je pense que tu peux poser la question.

C'est pas comme dans d'autres situations où poser une question peut parraitre étrange

[Clovis]

Effectivement, mais sur le coup c'était trop rapide pour que je réagisse de façon tout à fait rationnelle.

[Autiste ou surdoué ?]

Réunion hier soir d'une association... J'arrive à l'heure ou peut-être une minute d'avance. Habituellement d'autres gens arrivent à peut près en même temps que moi, mais là personne... La réunion est inscrite sur le tableau dans l'entrée, avec l'heure, cela me rassure, pas d'erreur. Je monte à l'étage et toujours personne. C'est quand même bizarre.
La porte de la salle est entr'ouverte et des gens parlent. J'entre "franco", il y a plus de monde que d'habitude ; je "reconnais" une tête salut, m'excuse pour le retard que je ne comprends pas...
Tout le monde rit et se moque plus ou moins : je ne suis ni dans la bonne salle, ni à la bonne heure, ni à la bonne réunion ! "La honte". Je bredouille je ne sais quoi et m'enfuit.
Je prends mon courage à deux mains et continue quand même : salle suivante, pas bon. J'écoute aux portes suivantes, les salles semblent vides.
C'est beaucoup trop à force, je fais demi-tour. Couloir, escalier, parking au pas de course... Je n'ai croisé personne dans tout ce temps, ce qui est invraisemblable. Je rentre donc chez moi dépité, honteux et en colère.
Je vérifie l'heure, la date, les mails... Tout est bon, je ne comprends pas. Ma femme me reproche évidemment de ne pas avoir tenté toutes les salles... Comment vais-je justifier mon absence ? Je sais que je leur dirai la vérité et quils ne vont pas comprendre, me dire qu'ils étaient dans telle ou telle salle... Je suis un imbécile et "mort de honte"

[hazufel]

Je ne trouve pas que tu sois un imbécile.
Les premiers qui ont ri auraient pu te dire où se situait la salle, ou ils auraient pu mettre des panneaux pour indiquer la salle. Il suffit d’un A4 scotché près de l’entrée.
J’aurais fait la même chose que toi, c’est le genre de trucs qui me stressent beaucoup.
Ne t’en veux pas trop.

J’ai du être au moins 8 fois dans des situations de bug social depuis la semaine dernière, ce serait trop long à raconter...

[EnHans]

Bien d'accord, tu n'es pas responsable de cette situation rocambolesque. J'aurais aussi ouvert cette porte sur cette autre réunion... (gros moment de solitude certainement ). Ils n'avaient pas besoin de se marrer, c'est absurde.
Pourquoi ne pas avoir indiqué le numéro/l'endroit de la salle de réunion sur le panneau en bas ? Ta femme doit te soutenir sur ce coup !

[Elinounette]

Réunion hier soir d'une association... J'arrive à l'heure ou peut-être une minute d'avance. Habituellement d'autres gens arrivent à peut près en même temps que moi, mais là personne... La réunion est inscrite sur le tableau dans l'entrée, avec l'heure, cela me rassure, pas d'erreur. Je monte à l'étage et toujours personne. C'est quand même bizarre.
La porte de la salle est entr'ouverte et des gens parlent. J'entre "franco", il y a plus de monde que d'habitude ; je "reconnais" une tête salut, m'excuse pour le retard que je ne comprends pas...
Tout le monde rit et se moque plus ou moins : je ne suis ni dans la bonne salle, ni à la bonne heure, ni à la bonne réunion ! "La honte". Je bredouille je ne sais quoi et m'enfuit.
Je prends mon courage à deux mains et continue quand même : salle suivante, pas bon. J'écoute aux portes suivantes, les salles semblent vides.
C'est beaucoup trop à force, je fais demi-tour. Couloir, escalier, parking au pas de course... Je n'ai croisé personne dans tout ce temps, ce qui est invraisemblable. Je rentre donc chez moi dépité, honteux et en colère.
Je vérifie l'heure, la date, les mails... Tout est bon, je ne comprends pas. Ma femme me reproche évidemment de ne pas avoir tenté toutes les salles... Comment vais-je justifier mon absence ? Je sais que je leur dirai la vérité et quils ne vont pas comprendre, me dire qu'ils étaient dans telle ou telle salle... Je suis un imbécile et "mort de honte"

Je ne trouve pas que tu sois fautif. Pour moi, les fautifs sont les personnes qui ont organisé cette réunion sans mettre en place des moyens de se repérer. C'est une base, je trouve.
Et c'est nul que certains aient ri. Il n'y a rien de drôle.

[Clovis]

J'avais eu le même genre de souci à la fac quand j'étais en enseignement à distance.

Je me rendais à un oral, je me suis retrouvé un peu en retard par un gros souci de RER. Soit je n'avais pas de numéro soit je n'ai pas osé appeler l'enseignant.

Arrivé à la fac je n'ai pas réussi à trouver où se passaient les oraux. Je n'ai pas osé contacter l'enseignant par la suite... Je pensais être défaillant : à ma grande surprise j'ai reçu une note pour cet oral non soutenu.

J'en ai déduit que l'enseignant avait dû rater l'horaire lui aussi et ne s'est pas fatigué : il m'a mis une note moyenne. A moins que ça ait juste été une erreur administrative mais la coïncidence est troublante.

[Autiste ou surdoué ?]

Au collège déjà, il m'arrivait de ne pas repérer mes collègues de classe, de ne pas trouver la salle de cours, et de rester caché dans des petits coins pendant toute l'heure, le cœur battant dès que j'entendais quelqu'un approcher. Cela m'a valu parfois de finir dans le bureau du directeur, où je ne savais rien expliquer : je pleurais, c'est tout.
Je n'ai pas pu franchir les années collège, d'ailleurs.
Mes paniques quand je ne trouve pas une salle en sont peut être des souvenirs.
(enfin, s'il n'y avait que ça...)

[Aby]

Je vérifie l'heure, la date, les mails... Tout est bon, je ne comprends pas. Ma femme me reproche évidemment de ne pas avoir tenté toutes les salles... Comment vais-je justifier mon absence ? Je sais que je leur dirai la vérité et quils ne vont pas comprendre, me dire qu'ils étaient dans telle ou telle salle...

Ils ont dû changer de salle au dernier moment, pour x raisons, et personne n'a pensé à mettre un mot sur la porte de la salle où la réunion était prévue… ? Ce sont eux les responsables et ce sont eux qui devraient s'excuser...

[cléa]

Bonsoir.

Pareil que vous ceux qui peinaient à trouver leur chemin dans un bâtiment labyrinthique.

Voilà un bug dont je me rappelle :

Il y a 9 ans, je passais devant un magasin avec mon ex (mari à l'époque) Devant ce magasin, il y avait un Sdf auquel je disais bonjour en passant. Lorsque je lui dis bonjour, mon ex me dit -Qu'as tu à saluer cet homme ? Il va se faire de faux espoirs, ton bonjour, il le voit comme une marque d'intérêt inespérée.

Plus tard, dans l'allée devant notre apparemment, dès que je croisais un homme, je ne le saluais plus ou je ne répondais pas à son bonjour, préférant même les éviter.

Alors mon ex me dit : -Comment ignores tu nos voisins, c'est moche, pour qui nous fais tu passer?
Lorsque je lui rappelle que c'est lui-même qui m'avait recommandé d'éviter de saluer les hommes, il m'a dit que je ne savais pas agir comprendre selon les situations.

Il m'expliqua que la situation de précarité des Sdf les rendait vulnérables a ce simple bonjour, leur faisait surestimer sa teneur !
Et qu'il ne s'agissait donc pas d'ignorer les hommes en général et surtout pas la politesse pour le voisinage.

[Nicolas83]

Il y a 9 ans, je passais devant un magasin avec mon ex (mari à l'époque) Devant ce magasin, il y avait un Sdf auquel je disais bonjour en passant. Lorsque je lui dis bonjour, mon ex me dit -Qu'as tu à saluer cet homme ? Il va se faire de faux espoirs, ton bonjour, il le voit comme une marque d'intérêt inespérée.

Dire bonjour à un SDF me semble tout sauf un bug social. Je n'ai rien contre ton ex mais je ne sais pas dans quelle société on vit pour pouvoir penser un truc pareil. Souvent, j'aimerais être capable de dire bonjour aux SDF que je croise mais, la plupart du temps, je n'ai pas le courage. Alors je détourne le regard comme tout le monde ou presque mais, honnêtement, j'ai honte.

[2N3055]

Perso, je dis bonjour (et toujours avec un sourire) aux SDF que je vois dans la rue,
c'est, d'après moi, une façon de leur montrer qu'ils existent.
(Et je n'aime pas du tout le raisonnement de ton ex à ce sujet.)

[Mlle-Qui]

Je ne connais pas toutes les règles sociales, mais la c'est ton mari qui a bugué
Dire bonjour c'est simplement une marque de politesse et de respect. Ce SDF est un être humain il me semble... si on se met à les ignorer totalement l'humanité est tombée bien bas !!

Alors continue de dire bonjour aux gens que tu croise, ça ne mange pas de pain et ça fait de mal à personne

[Nicolas83]

Perso, je dis bonjour (et toujours avec un sourire) aux SDF que je vois dans la rue,
c'est, d'après moi, une façon de leur montrer qu'ils existent.
(Et je n'aime pas du tout le raisonnement de ton ex à ce sujet.)

J'ai édité mon message d'hier en ajoutant "ou presque" après "je détourne le regard comme tout le monde" car, c'est vrai, il y a heureusement aussi quelques personnes comme toi.