Est-ce que les autistes et Asperger pensent à la mort ?

[Elinounette]

Oui j'y pense mais je crois que j'arrive mieux à l'accepter que les autres
J'ai beaucoup plus de peine pour une personne malheureuse que une personne morte car... Elle existe plus en fait, logique.

Cela me semble une telle évidence que j'ai eu beaucoup de mal à admettre que mon entourage ne partageait pas cette idée. Désormais mon entourage étant des plus réduit, ma mort ne fera pas souffrir grand monde alors que la maladie ou la dépendance pourraient entraver une ou deux personnes.

Je pense que ça dépend des circonstances. Une copine victime d'inceste quand elle était enfant, qui avait perdu son emploi à cause de sa fibromyalgie et qui se retrouvait sans domicile parce que son copain avait trouvé une autre fille, a décidé de mettre fin à ses jours en se piquant avec l'insuline de son ex.
Je ne suis toujours pas remise de sa mort car, pour moi, c'est un énorme gâchis. Pour moi, le suicide ne sert à rien, c'est contre-productif.
Je ne dis pas que je préférais la voir souffrir, mais j'aurais préférais qu'on continue de se battre ensemble parce que tout n'était pas irréparable.
On m'a dit pour me réconforter que c'était son choix. Certes, ça l'était mais peut-être sur le moment, peut-être que la dépression lui embrouillait les idées et qu'il fallait juste qu'elle guérisse de ça. Bref, je suis encore très perturbée par sa mort qui date pourtant du 17 avril.

[Bubu]

Oui j'y pense mais je crois que j'arrive mieux à l'accepter que les autres
J'ai beaucoup plus de peine pour une personne malheureuse que une personne morte car... Elle existe plus en fait, logique.

Cela me semble une telle évidence que j'ai eu beaucoup de mal à admettre que mon entourage ne partageait pas cette idée. Désormais mon entourage étant des plus réduit, ma mort ne fera pas souffrir grand monde alors que la maladie ou la dépendance pourraient entraver une ou deux personnes.

Je pense que ça dépend des circonstances. Une copine victime d'inceste quand elle était enfant, qui avait perdu son emploi à cause de sa fibromyalgie et qui se retrouvait sans domicile parce que son copain avait trouvé une autre fille, a décidé de mettre fin à ses jours en se piquant avec l'insuline de son ex.
Je ne suis toujours pas remise de sa mort car, pour moi, c'est un énorme gâchis. Pour moi, le suicide ne sert à rien, c'est contre-productif.
Je ne dis pas que je préférais la voir souffrir, mais j'aurais préférais qu'on continue de se battre ensemble parce que tout n'était pas irréparable.
On m'a dit pour me réconforter que c'était son choix. Certes, ça l'était mais peut-être sur le moment, peut-être que la dépression lui embrouillait les idées et qu'il fallait juste qu'elle guérisse de ça. Bref, je suis encore très perturbée par sa mort qui date pourtant du 17 avril.

Ça me donne faim tout ça.
J'ai pensé au suicide plus jeune.
Mais non, la picole me laisse baigner dans ma tristesse d'avoir gâché ma vie. Ce qui ne rend pas ma morte violente. Mais à petit feu. (Réjouissant, non ? )
Et je suis shooté au Prozac et au Zyprexa en plus. Je n'ai plus de pulsions suicidaires.
Ce qui me fait réellement peur, c'est de mourir avant mes parents. Je ne voudrais pas leur infliger ça.

[chill out]

Un p'tit peu tous les jours.
C'est une forme de désensibilisation et d'avoir moins peur le jour J.

[camille-madeleine]

Oui j'y pense mais je crois que j'arrive mieux à l'accepter que les autres
J'ai beaucoup plus de peine pour une personne malheureuse que une personne morte car... Elle existe plus en fait, logique.

Cela me semble une telle évidence que j'ai eu beaucoup de mal à admettre que mon entourage ne partageait pas cette idée. Désormais mon entourage étant des plus réduit, ma mort ne fera pas souffrir grand monde alors que la maladie ou la dépendance pourraient entraver une ou deux personnes.

Je pense que ça dépend des circonstances. Une copine victime d'inceste quand elle était enfant, qui avait perdu son emploi à cause de sa fibromyalgie et qui se retrouvait sans domicile parce que son copain avait trouvé une autre fille, a décidé de mettre fin à ses jours en se piquant avec l'insuline de son ex.
Je ne suis toujours pas remise de sa mort car, pour moi, c'est un énorme gâchis. Pour moi, le suicide ne sert à rien, c'est contre-productif.
Je ne dis pas que je préférais la voir souffrir, mais j'aurais préférais qu'on continue de se battre ensemble parce que tout n'était pas irréparable.
On m'a dit pour me réconforter que c'était son choix. Certes, ça l'était mais peut-être sur le moment, peut-être que la dépression lui embrouillait les idées et qu'il fallait juste qu'elle guérisse de ça. Bref, je suis encore très perturbée par sa mort qui date pourtant du 17 avril.

je n'avais pas vu ton message, effectivement lorsque j'ai écrit je pensais au décès de personnes malades ou-et âgées (je me considère comme âgée). Les cas de suicides hantent longtemps, surtout lorsqu'il s'agit de personnes jeunes, je pense toujours au suicide de mes élèves ; le plus jeune avait treize ans, il y plus de 35 ans) ... l'impression de gâchis et de non assistance à personne en danger et pourtant (la société a jeté) nous avons jeté sur son geste une chape de plomb et rien n'a été fait pour la fratrie.

J'aurais aimé avoir les mots pour t'aider mais je ne les ai pas.

[leresidue]

Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (début).


Hier soir j'ai écrit un texte sur la réincarnation. Il parait que ce texte fait réfléchir. J'aimerais entendre votre avis soit à propos de l'idée présentée dans le texte, de votre croyance ou expérience(s) personnelle. Ce matin j'ai fait un "vidéo" du texte pour ceux et celles qui préfèrent écouter que lire.

Le texte en question:

Si la réincarnation est possible, alors pourquoi elle serait dépendante de l’espace-temps? Je veux dire, pourquoi on se réincarnerait uniquement dans une vie future? Et si ce n’est pas le cas, si on peut également se réincarner dans une vie à une époque précédente de celle qu’on a quitté, est-ce que cela voudrait dire qu’on est tous et toutes en fait la même personne dans des corps différents?

Être un être unique, dans une infinie de corps chacun avec son libre-arbitre, je crois que c’est ça qu’on nomme l’Homme.

Alors, si l’Homme c’est nous, moi et vous, pourquoi continuer à faire semblant qu’on a qu’une vie? Puisque s’il y a réincarnation, mais que toutes les vies possibles et imaginables ont été et seront vécues avec les souffrances et les joies qui viennent avec, pourquoi ne pas décider DÈS MAINTENANT à ne plus continuer l’enfer sur Terre ? Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, cette idée que nous ne somme qu’UN dans ce jeu, explique très bien cette histoire de roue du karma.

Il y a ceux qui peuvent comprendre ce que j’écris ici, et il y a ceux qui ne comprennent pas. Entre les deux il y a ceux qui sont incertains, qui oscillent, ou qui résistent. Mais l’idée doit faire son chemin. Vous n’êtes pas seuls, vous ne l’avez jamais été. La force de l’Homme c’est de pouvoir se réinventer. Laissez aux charognards leur seule source d’énergie. Soyez uniques, tout en étant nombreux.

[freeshost]

Je sens la pétition de principe.

[leresidue]

Je sens la pétition de principe.

Ça pourrait, oui.

Je ne dis pas que la réincarnation existe ou n'existe pas. Mais si elle existe, ça ne fait pas de sens avec ce qui se passe dans le monde. Et si elle n'existe pas, ça ne fait pas plus de sens. Puisque si on n'a qu'une seule vie, faut pas la gâcher ni gâcher celles des autres du fait que la réincarnation peut être possible.


Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (fin).

[freeshost]

En fait, il me semble qu'on n'a pas besoin de brandir la réincarnation pour prôner un monde meilleur ou l'épicurisme.

[Tedrainbow]

Pour moi, la mort est signe qu'ont mérite de vivre dans se monde cruel, l'avoir vécus à bébé signifie que je connait le principe de basse de la survie contrairement aux enfant normal.

La mort est signe de sagesse, pour devenir une meilleur personne pour la vie.

La plus par des gens qui ont vécu un dramatique de survie,ont une meilleure sagesse qu'auparavant.

[mathieu frank]

mof
la mort des autres ne m inspire pas grand chose
j ai appris a respecter le chagrin des proches
pour ce qui est de la mienne , je vois ça comme la fin des emmerdes , ou une solution en cas de suicide

[Zia .]

La question du positionnement de l'individu, d'un groupe ou d'une culture face à la mort est intéressante. Ce fut d'ailleurs mon sujet de mémoire infirmier: que sommes nous (soignants) réellement face à la mort?

Mathieu Frank, à chaque emmerde sa solution (excluant la fuite par suicide si possible). Si un jour tu en doute où te trouve à cour d'idée, demande de l'aide.
Ceux qui meurent d'un accident ou de maladie n'ont pas le choix, mais je trouve dommage de choisir la mort sans prendre en compte les autres options. Je trouve surtout dommage que des gens souffrent inutilement au point d'y penser, alors que la souffrance se soulage.

Si tu as envie d'en parler en mp, j'ai du temps à tuer ^^

[Jiheu]

Globalement, mis à part le harcèlement et pressions, quelles sont les raisons qui font que les Aspies sont plus enclins à mettre fin à leurs jours ?

[Bubu]

C'est bon, une baguette où il la faut. Même quand on est vieux, moche et con. Comme quoi moi.

[Bubu]

Modération (Curiouser) : Début de déplacement de messages depuis ce sujet

Ma plus grande peur ? La mort.

C'est tout ?
Ma grand-mère avait un cancer des sinus. Des polypes. Je crois qu'elle s'est suicidée. Avec du Celesta surdosé. Mais je n'en ai pas la preuve.
Car sa mort à été très subite.
C'est très récent.

Ne répétez pas mon avis à personne.

[mid]

Observer, impuissant, la souffrance.