Un sommeil court et sans rien vaudra toujours mieux qu'un sommeil long mais soporifié (http://dictionnairedesverbesquimanquent ... oporifier/ ). Facile à dire... je saisEst-ce que vous prenez quelque chose pour vous endormir ?
Troubles du sommeil
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Re: Troubles du sommeil
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Re: Troubles du sommeil
J'apprécie le terme "soporifié", mais un sommeil trop court est toxique.
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Re: Troubles du sommeil
Bonjour Jean,
Afin de s'entendre sur le terme "court", pour moi une nuit courte est une nuit de 3-4 cycles au moins et avec du profond, donc au moins 6 h. Ceci-dit, j'entends qu'on puisse vouloir s'assommer lorsque les angoisses sont fortes ou qu'on a plus l'énergie de lutter, à condition de limiter la durée du traitement à quelques jours à mon avis.
Afin de s'entendre sur le terme "court", pour moi une nuit courte est une nuit de 3-4 cycles au moins et avec du profond, donc au moins 6 h. Ceci-dit, j'entends qu'on puisse vouloir s'assommer lorsque les angoisses sont fortes ou qu'on a plus l'énergie de lutter, à condition de limiter la durée du traitement à quelques jours à mon avis.
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Re: Troubles du sommeil
Est-ce que je suis la seule ici à pas aller me coucher alors que je suis fatiguée ?
Je sais pas pourquoi je fais ça
Je crois que je bloque sur des problèmes
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Re: Troubles du sommeil
Je le fais aussi. Genre là il est 3h30, j'ai rien à faire de spécial (ah si, relancer une offre d'emploi ), je traine sur le net, mon rythme est décalé, je me lève à 11h...
Ca fait partie (entre autre) des symptômes TDA/H.
Pour certains ça pourrait être un moyen de réfléchir plus posément. Le cerveau trop actif le jour atteindrait la nuit un niveau d'activité acceptable permettant de se concentrer.
Tu devrais vraiment lire www.tdah-adulte.org Daphnée Le psychiatre ou neuropsy fera son diag mais le site peut grandement te parler. On peut aussi être aspie ET TDA/H.
Comme tu dis que tu es impulsive ben c'est peut-être lié. Donc ce que tu dis dans l'autre sujet, quand tu t'énerves, ou à propos des relations, ça peut être lié.
Ca fait partie (entre autre) des symptômes TDA/H.
Pour certains ça pourrait être un moyen de réfléchir plus posément. Le cerveau trop actif le jour atteindrait la nuit un niveau d'activité acceptable permettant de se concentrer.
Tu devrais vraiment lire www.tdah-adulte.org Daphnée Le psychiatre ou neuropsy fera son diag mais le site peut grandement te parler. On peut aussi être aspie ET TDA/H.
Comme tu dis que tu es impulsive ben c'est peut-être lié. Donc ce que tu dis dans l'autre sujet, quand tu t'énerves, ou à propos des relations, ça peut être lié.
TDAH-adulte.org a écrit :Un grand nombre sont "dans le gaz" tous les matins, depuis leur enfance, et ne commencent à fonctionner que l'après-midi ou le soir, puis passent une partie de la nuit sur l'ordinateur pour jouer ou travailler pour rattraper le temps perdu, ce qui accentue le problème. Certains ne sont pas contre ce flou mental ou cette rêvasserie qui peut être agréable (day-dreaming en anglais). Mais souvent cela les empêche d'avancer dans la vie et cela peut finalement amener à des impasses déprimantes à partir d'un certain âge.
Statut : Proche d'éventuel(s) aspie(s) et/ou TDA/H. Personnellement, probable tendance TDA, doué, zébré éventuellement tendance aspie. Je vais peut-être faire un bilan neuropsy...
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Re: Troubles du sommeil
Le paragraphe mentionné n’est qu’une éventuelle mini partie de ce que peut être le TDAH. Il peut correspondre à bien d’autres pathologies voire aucune, surtout à l’ère du numérique.Zebra3 a écrit : ↑mardi 5 novembre 2019 à 3:41 Je le fais aussi. Genre là il est 3h30, j'ai rien à faire de spécial (ah si, relancer une offre d'emploi ), je traine sur le net, mon rythme est décalé, je me lève à 11h...
Ca fait partie (entre autre) des symptômes TDA/H.
Pour certains ça pourrait être un moyen de réfléchir plus posément. Le cerveau trop actif le jour atteindrait la nuit un niveau d'activité acceptable permettant de se concentrer.
Tu devrais vraiment lire www.tdah-adulte.org Daphnée Le psychiatre ou neuropsy fera son diag mais le site peut grandement te parler. On peut aussi être aspie ET TDA/H.
Comme tu dis que tu es impulsive ben c'est peut-être lié. Donc ce que tu dis dans l'autre sujet, quand tu t'énerves, ou à propos des relations, ça peut être lié.
TDAH-adulte.org a écrit :Un grand nombre sont "dans le gaz" tous les matins, depuis leur enfance, et ne commencent à fonctionner que l'après-midi ou le soir, puis passent une partie de la nuit sur l'ordinateur pour jouer ou travailler pour rattraper le temps perdu, ce qui accentue le problème. Certains ne sont pas contre ce flou mental ou cette rêvasserie qui peut être agréable (day-dreaming en anglais). Mais souvent cela les empêche d'avancer dans la vie et cela peut finalement amener à des impasses déprimantes à partir d'un certain âge.
Il ne faut pas faire des conjectures diagnostiques à tout va avec des bribes de particularités qui peuvent s’appliquer à nombre de personnes.
Le TDAH est un trouble neurodeveloppemental entraînant un handicap prégnant et nul ici n’est à même de le diagnostiquer ni pour soi ni pour quelqu’un d’autre.
Ce ne sont que des tests fiables passés et un spécialiste qui les analyse, peut le faire.
Comme l’autisme.
De la même façon, même s’il ne s’agit pas d’un diagnostic, personne ne peut se catégoriser haut potentiel intellectuel.
Seul le passage d’un test standardisé analysé par un spécialiste peut l’attester.
C’est assez fatiguant de lire ces élucubrations incessantes sur tels ou telles symptômes ou particularités.
Enfin, les troubles du sommeil pour les personnes autistes sont dus à un empilement / une intrication de particularités.
Les soucis sensoriels qui vont détecter un bruit à la cave / au grenier / le tic tac d’une horloge inhabituel / le bruit résiduel d’un appareil électrique, ne pas s’accommoder d’un pli du drap, de la texture d’une couverture, de l’odeur des draps, du tissu d’un vêtement de nuit.
Ne vont pas s’accommoder non plus avec aisance de la présence physique de quelqu’un dans le même lit, de la lumière de la lune qui passe dans les volets, du bruit de la route, etc.
L’anxiété prégnante chez la plupart des autistes, comme l’hypervigilance et leur propension à ruminer ce qui les bloque, n’aident en rien non plus.
Le défaut de sécrétion de mélatonine est possible et fréquent, la propension aux cauchemars et hallucinations viennent rajouter une petite couche à tout ça.
TSA
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Re: Troubles du sommeil
Merci,
je trouve très culpabilisant les remarques comme quoi "il faut des méthodes naturelles" pour dormir, c'est un peu (beaucoup) comme pour la dépression - au bout d'un moment, quand on en peut plus, qu'on est à bout, il n'y a pas trente six mille solutions( malheureusement) -ça fait pas quelques jours, mais des mois que je prends des somnifères (j'essaie parfois de ne prendre que la moitié, en tout cas de ne pas augmenter la dose, si je n'en prends pas, c'est à nouveau des insomnies, un sommeil troublé, un épuisement au réveil).
Un sommeil court et sans rien vaudra toujours mieux qu'un sommeil long mais soporifié (http://dictionnairedesverbesquimanquent ... oporifier/ ). Facile à dire... je sais
Quand ça fait X années qu'on gère (pas) des problèmes de sommeil, tu rajoutes (pour moi) quasi 4 années de nuits hâchées et non complètes (les enfants qui ne dorment pas), ben le corps et le cerveau craquent...Donc oui (très très) facile à dire (merci de modaliser ton propos...)
Je me réveille rarement (voire jamais) reposée (et parfois c'est juste une illusion, je me dis même " tiens j'ai bien dormi" et puis heure après je tombe de sommeil, c'était juste un coup de speed pour préparer mes enfants, aller à l'école etc.) - bref pour l'instant c'est la seule solution (les hypnotiques) que j'ai trouvée pour avoir des nuits complètes sans réveils précoces, nocturnes (tomber de sommeil à 21h30 oui je peux par contre - maintenant - plus jeune et enfant, je me retournais des heures dans mon lit sans trouver le sommeil, je finissais par lire ou écouter la radio une partie de la nuit).
Mais j'ai hâte de pouvoir essayer la mélatonine à gros dosage.
TSA (diagnostic en 2019 par psychiatre spécialisé) - troubles anxio-dépressifs
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Re: Troubles du sommeil
Zebra3 a suivi plusieurs discussions dans lesquelles j'ai participé et elle me donne seulement son ressenti, puisqu'elle sait qu'il y a la possibilité d'avoir de l'autisme ET un TDA/H et que je suis en plein diagnostic d'autisme.hazufel a écrit : ↑mardi 5 novembre 2019 à 7:15Le paragraphe mentionné n’est qu’une éventuelle mini partie de ce que peut être le TDAH. Il peut correspondre à bien d’autres pathologies voire aucune, surtout à l’ère du numérique.Zebra3 a écrit : ↑mardi 5 novembre 2019 à 3:41 Je le fais aussi. Genre là il est 3h30, j'ai rien à faire de spécial (ah si, relancer une offre d'emploi ), je traine sur le net, mon rythme est décalé, je me lève à 11h...
Ca fait partie (entre autre) des symptômes TDA/H.
Pour certains ça pourrait être un moyen de réfléchir plus posément. Le cerveau trop actif le jour atteindrait la nuit un niveau d'activité acceptable permettant de se concentrer.
Tu devrais vraiment lire www.tdah-adulte.org Daphnée Le psychiatre ou neuropsy fera son diag mais le site peut grandement te parler. On peut aussi être aspie ET TDA/H.
Comme tu dis que tu es impulsive ben c'est peut-être lié. Donc ce que tu dis dans l'autre sujet, quand tu t'énerves, ou à propos des relations, ça peut être lié.
TDAH-adulte.org a écrit :Un grand nombre sont "dans le gaz" tous les matins, depuis leur enfance, et ne commencent à fonctionner que l'après-midi ou le soir, puis passent une partie de la nuit sur l'ordinateur pour jouer ou travailler pour rattraper le temps perdu, ce qui accentue le problème. Certains ne sont pas contre ce flou mental ou cette rêvasserie qui peut être agréable (day-dreaming en anglais). Mais souvent cela les empêche d'avancer dans la vie et cela peut finalement amener à des impasses déprimantes à partir d'un certain âge.
Il ne faut pas faire des conjectures diagnostiques à tout va avec des bribes de particularités qui peuvent s’appliquer à nombre de personnes.
Le TDAH est un trouble neurodeveloppemental entraînant un handicap prégnant et nul ici n’est à même de le diagnostiquer ni pour soi ni pour quelqu’un d’autre.
Ce ne sont que des tests fiables passés et un spécialiste qui les analyse, peut le faire.
Comme l’autisme.
De la même façon, même s’il ne s’agit pas d’un diagnostic, personne ne peut se catégoriser haut potentiel intellectuel.
Seul le passage d’un test standardisé analysé par un spécialiste peut l’attester.
C’est assez fatiguant de lire ces élucubrations incessantes sur tels ou telles symptômes ou particularités.
Enfin, les troubles du sommeil pour les personnes autistes sont dus à un empilement / une intrication de particularités.
Les soucis sensoriels qui vont détecter un bruit à la cave / au grenier / le tic tac d’une horloge inhabituel / le bruit résiduel d’un appareil électrique, ne pas s’accommoder d’un pli du drap, de la texture d’une couverture, de l’odeur des draps, du tissu d’un vêtement de nuit.
Ne vont pas s’accommoder non plus avec aisance de la présence physique de quelqu’un dans le même lit, de la lumière de la lune qui passe dans les volets, du bruit de la route, etc.
L’anxiété prégnante chez la plupart des autistes, comme l’hypervigilance et leur propension à ruminer ce qui les bloque, n’aident en rien non plus.
Le défaut de sécrétion de mélatonine est possible et fréquent, la propension aux cauchemars et hallucinations viennent rajouter une petite couche à tout ça.
Merci pour le lien
Ceci dit je vais effectivement prendre ce conseil avec parcimonie étant donné que je ne suis pas médecin.
Mais pour ce qui est de l'autisme, je m'y reconnais dedans comme une évidence. Pour les autres choses TDA, borderline, HPI, etc... je m'y reconnais un peu mais beaucoup moins.
Disons que en me renseignant, je ne ressent pas la même chose. Le reste n'a pas attiré mon attention. La question de l'autisme oui, et de jours en jours toujours un peu plus…
Dans tous les cas, je ne pars jamais du principe que j'ai raison (ou les autres), je demande toujours l'avis des professionnels.
Donc pas de risque
Modifié en dernier par daphnée le mardi 5 novembre 2019 à 17:54, modifié 1 fois.
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Re: Troubles du sommeil
Daphnée, mon message ne s'adressait pas à toi, tu t'es lancée dans une démarche diagnostique, tu as passé les tests, tu as fait ce qu'il fallait
TSA
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Re: Troubles du sommeil
Je me reconnais dans certains trucs du TDA/H qui effectivement complètent un peu mon diagnostic...
A approfondir peut-être plus tard...
En tout cas là je crois que j'ai tout donné (j'en peux plus)
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Re: Troubles du sommeil
Tu dis ailleurs avoir passé le WAIS avec la neuropsychologue. J’imagine que si l’analyse de tes résultats avaient soulevé un problème pathologique d’attention, ce serait indiqué.
En te conseillant d’approfondir ce diagnostic auprès d’un psychiatre ou de faire des tests spécifiques à l’attention si elle le jugeait nécessaire.
Je mettais surtout en garde contre les diagnostics « horoscopes » qui sévissent souvent chez ceux qui ne poussent jamais la porte d’un spécialiste pour connaitre la pertinence un trouble potentiel.
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Re: Troubles du sommeil
@Daphnée moi c’est « Il », pas « elle », mais c’est vrai que rien ne l’indique^^ (j’avais certes fait référence à une nana dans un autre sujet mais il est vrai qu’à notre époque ça n’est plus forcément indicatif).
@Hazufel Je n’étais pas en train de faire un diag de Daphnée, c’est plus pour avoir une image globale de tous ces troubles. Elle a commencé une démarche, le psy donnera son diag, ce ne sont pas mes suggestions qui vont arrêter le processus.
C’est aussi parce que dans l’imaginaire populaire, le TDAH c’est grosso-modo « des gamins qui courent ou braillent tout le temps alors on leur donne de la ritaline », et ça s’arrête là.
Mais quand on lit le site, on apprend qu’il y a les hyper (les gamins décrits juste avant), les hypo (ou inattentif), peu diagnostiqués car discret mais pas forcément bien leur vie, les impulsifs (« ah merde, c’était pas juste un sale con alors ?! Il ne le fait pas exprès ?! »), ou un mélange de 2 ou 3.
Alors je me dis que Daphnée a peut-être aussi cette image erronée du TDAH et que lire le site peut lui parler, vu qu’on retrouve aussi pas mal de choses qu’elle a dite dans les symptômes TDAH (impulsivité, relations conflictuelles, le sommeil dont il est question dans ce sujet (là d’ailleurs ce n’est pas un trouble du sommeil, c’est une non-envie d’aller se coucher), et je crois que dans un précédent message elle a dit que le psy était moyennement convaincu que ce soit l’autisme).
Le fait qu'avec son mec/ex il y ait eu des relations au début mais plus vraiment ensuite peut aussi être lié (chez lui), la passion est forte au début puis s'atténue rapidement.
Je comprends la nécessité des « étiquettes » pour parler grosso-modo de la même chose mais je trouve ça restrictif (puis quand l’autisme passe d’une triade à une dyade, ça laisse un peu songeur sur la précision des diagnostics), comme je le disais dans le sujet sur l’alexithymie je préfère l’idée de parler en processus (fonctions exécutives, ToM, alexithymie), mais bon, je ne vais pas changer les conventions de la psychiatrie à moi tout seul (d’autant plus que tout cela reste assez conceptuel).
Par exemple je crois qu’un jour je parlais des fonctions exécutives sur ce forum, et on m’a répondu que c’était plutôt la cause des problèmes du TDAH. Mais bon il y a quand même un sujet qui en parle et le site connaitrelautisme a une page sur les fonctions exécutives.
Néanmoins ça me rappelle qu’il faudrait que je fasse un bilan neuropsy. Je voulais puis j’ai zappé, la question de trouver un job occupant mon esprit.
@Hazufel Je n’étais pas en train de faire un diag de Daphnée, c’est plus pour avoir une image globale de tous ces troubles. Elle a commencé une démarche, le psy donnera son diag, ce ne sont pas mes suggestions qui vont arrêter le processus.
C’est aussi parce que dans l’imaginaire populaire, le TDAH c’est grosso-modo « des gamins qui courent ou braillent tout le temps alors on leur donne de la ritaline », et ça s’arrête là.
Mais quand on lit le site, on apprend qu’il y a les hyper (les gamins décrits juste avant), les hypo (ou inattentif), peu diagnostiqués car discret mais pas forcément bien leur vie, les impulsifs (« ah merde, c’était pas juste un sale con alors ?! Il ne le fait pas exprès ?! »), ou un mélange de 2 ou 3.
Alors je me dis que Daphnée a peut-être aussi cette image erronée du TDAH et que lire le site peut lui parler, vu qu’on retrouve aussi pas mal de choses qu’elle a dite dans les symptômes TDAH (impulsivité, relations conflictuelles, le sommeil dont il est question dans ce sujet (là d’ailleurs ce n’est pas un trouble du sommeil, c’est une non-envie d’aller se coucher), et je crois que dans un précédent message elle a dit que le psy était moyennement convaincu que ce soit l’autisme).
Le fait qu'avec son mec/ex il y ait eu des relations au début mais plus vraiment ensuite peut aussi être lié (chez lui), la passion est forte au début puis s'atténue rapidement.
Je comprends la nécessité des « étiquettes » pour parler grosso-modo de la même chose mais je trouve ça restrictif (puis quand l’autisme passe d’une triade à une dyade, ça laisse un peu songeur sur la précision des diagnostics), comme je le disais dans le sujet sur l’alexithymie je préfère l’idée de parler en processus (fonctions exécutives, ToM, alexithymie), mais bon, je ne vais pas changer les conventions de la psychiatrie à moi tout seul (d’autant plus que tout cela reste assez conceptuel).
Par exemple je crois qu’un jour je parlais des fonctions exécutives sur ce forum, et on m’a répondu que c’était plutôt la cause des problèmes du TDAH. Mais bon il y a quand même un sujet qui en parle et le site connaitrelautisme a une page sur les fonctions exécutives.
Néanmoins ça me rappelle qu’il faudrait que je fasse un bilan neuropsy. Je voulais puis j’ai zappé, la question de trouver un job occupant mon esprit.
Statut : Proche d'éventuel(s) aspie(s) et/ou TDA/H. Personnellement, probable tendance TDA, doué, zébré éventuellement tendance aspie. Je vais peut-être faire un bilan neuropsy...
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Re: Troubles du sommeil
Il y a des gens concernés par le TDA/H ici pour eux ou leurs enfants, et qui connaissent très bien ce que ça induit, et sont loin du cliché que tu évoques.
Même pour ceux qui ne sont pas concernés, quand on a un peu cherché les troubles neuro développementaux, on est loin de penser aux clichés évoqués.
Il y a un fil sur les fonctions exécutives .
Il y a aussi un fil qui parle du passage au DSM5 et qui rappelle les études qui montrent que cette nouvelle classification a exclu des personnes par rapport au DSM4 et sa triade : évolution DSM5.
Il est très facile de trouver des « symptômes » divers de plusieurs troubles psy chez quelqu’un lorsqu’il évoque des situations, passées au tamis de son interprétation qui peut être biaisée.
Lorsque tu parles d’étiquette, je réponds diagnostic posé par un spécialiste qui aura analysé des entretiens et des tests standardisés avec des échelles validées.
C’est un ensemble de particularités présentes depuis l’enfance, envahissantes et intriquées qui feront que le diagnostic sera posé.
Par le biais des symptômes disparates et interprété tout le monde peut se dire autiste, TDAH, dépressif, bipolaire a un instant t de sa vie.
Sauf que le diagnostic posé aura évalué la prégnance et l’intensité d’un ensemble.
Nul ne peut le faire seul.
Ça n’a juste rien à voir, et on sait combien le premier écueil est préjudiciable à ceux qui ont reçu un diagnostic.
@Dehlynah, pour en revenir au sommeil, comme toi je ne me réveille jamais reposée. Je suis déjà fatiguée au réveil. Mon sommeil est toujours perturbé, et mes rêves ne sont qu’une succession d’interactions avec des tas de gens. C’est éreintant.
Je ne peux malheureusement avoir recours à la médication, mais la seule chose qui m’aide un peu est de dormir dans la journée, les jours où je ne travaille pas, et de dormir tôt.
Bon courage à toi.
Même pour ceux qui ne sont pas concernés, quand on a un peu cherché les troubles neuro développementaux, on est loin de penser aux clichés évoqués.
Il y a un fil sur les fonctions exécutives .
Il y a aussi un fil qui parle du passage au DSM5 et qui rappelle les études qui montrent que cette nouvelle classification a exclu des personnes par rapport au DSM4 et sa triade : évolution DSM5.
Il est très facile de trouver des « symptômes » divers de plusieurs troubles psy chez quelqu’un lorsqu’il évoque des situations, passées au tamis de son interprétation qui peut être biaisée.
Lorsque tu parles d’étiquette, je réponds diagnostic posé par un spécialiste qui aura analysé des entretiens et des tests standardisés avec des échelles validées.
C’est un ensemble de particularités présentes depuis l’enfance, envahissantes et intriquées qui feront que le diagnostic sera posé.
Par le biais des symptômes disparates et interprété tout le monde peut se dire autiste, TDAH, dépressif, bipolaire a un instant t de sa vie.
Sauf que le diagnostic posé aura évalué la prégnance et l’intensité d’un ensemble.
Nul ne peut le faire seul.
Ça n’a juste rien à voir, et on sait combien le premier écueil est préjudiciable à ceux qui ont reçu un diagnostic.
@Dehlynah, pour en revenir au sommeil, comme toi je ne me réveille jamais reposée. Je suis déjà fatiguée au réveil. Mon sommeil est toujours perturbé, et mes rêves ne sont qu’une succession d’interactions avec des tas de gens. C’est éreintant.
Je ne peux malheureusement avoir recours à la médication, mais la seule chose qui m’aide un peu est de dormir dans la journée, les jours où je ne travaille pas, et de dormir tôt.
Bon courage à toi.
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Re: Troubles du sommeil
La mélatonine est une aide à l'endormissement de par la régulation du rythme circadien, elle doit être envisagée dans une logique globale et ne sert absolument à rien sans protocole strict veille/sommeil adapté. Ce n'est pas une solution en soi concernant la plupart des insomnies (en particulier celles liées aux dépressions), et tout ça n'a rien à voir avec une quelconque question de dosage.Dehlynah a écrit :Mais j'ai hâte de pouvoir essayer la mélatonine à gros dosage.
De mon expérience, les principales difficultés sont la persévérance et la discipline requises pour arriver à des nuits à peu près correctes. Il faut être capable de s'acharner à suivre des règles extrêmement strictes sans parfois voir l'ombre d'un résultat durant plusieurs semaines. Plein de gens disent avoir "tout essayé" ou ne pas trouver de solutions quant à leur sommeil mais je constate de plus en plus que c'est avant tout un souci de persévérance et de protocole rigoureux à appliquer sans aucun écart (raison pour laquelle notamment quelqu'un de dépressif n'a quasi-aucune chance de voir une amélioration dans ce contexte).
Il y a déjà moyen de trouver de la mélatonine "efficace" dispo en pharmacie, par contre ce qui garantit l'efficacité c'est la rigueur. S'il n'y a pas de rigueur en prenant un support relativement faiblement dosé, ça ne changera pas grand chose d'augmenter le dosage (à part donner des maux de tête importants); et il peut être intéressant de ne pas attendre un "gros dosage" (pourquoi, d'ailleurs?). Si ce n'est pas un problème de rythme circadien et que la mélatonine "classique" n'entraîne déjà aucune amélioration, c'est que le souci est ailleurs.
C'est le cas pour de très nombreux types de troubles du sommeil qui ne sont pas liés aux cycles, à la lumière, et à la sécrétion de mélatonine.
*Diag TSA*
***Nullius in verba***
***Nullius in verba***