Bubu a écrit : ↑samedi 19 octobre 2019 à 16:00
c'est beaucoup trop subtil.
Ça doit être ça oui
J'ai eu peur, j'ai cru que Sandra t'avais dit non
Mon problème dans mon expression sur ce forum, c'est que je suis trop prude. Trop maniéré. Trop subtil.
Jamais au grand jamais je n'aurai des propos choquants. Car chez moi, la bienséance est de rigueur.
Jamais je dirai ta mère est une salope. Ah bah si, je l'ai dit. Trop tard.
Oublions.
Car je suis un modèle de vertu.
Oulala, j'ai un trou de mémoire là. ABCDEFG, ok ca va. 4x4 = 9 ok je gère. C'est bon. J'ai retrouvé mes esprits. J'ai eu peur. Imaginez-vous, j'ai cru perdre la tête !
Après veuillez-m 'excuser, j'ai lu du Alain Soral toute la soirée. J'ai eu la chiasse pendant 2 jours.
(Ce message n'est destiné à personne en particulier)
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région. "Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
Après de nombreuses esquives, j'ai accepté de sortir hier soir avec des amis de mon conjoint.
Entre le restaurant beaucoup trop bruyant, et le cinéma avec le son beaucoup trop fort (j'ai du me boucher les oreilles pendant tout le film et j'entendais parfaitement les dialogues..), plus les gens qui braillent, les gosses qui hurlent, je me suis retrouvée les mains sur les oreilles en larmes dans le parking quand une moto est passée près de moi.
J'en peux plus ..
Alpha a écrit : ↑dimanche 20 octobre 2019 à 13:13
Après de nombreuses esquives, j'ai accepté de sortir hier soir avec des amis de mon conjoint.
Entre le restaurant beaucoup trop bruyant, et le cinéma avec le son beaucoup trop fort (j'ai du me boucher les oreilles pendant tout le film et j'entendais parfaitement les dialogues..), plus les gens qui braillent, les gosses qui hurlent, je me suis retrouvée les mains sur les oreilles en larmes dans le parking quand une moto est passée près de moi.
J'en peux plus ..
Je compatis... Pour éviter la surcharge, j'ai toujours sur moi une paire de bouchons (ceux-là, qui me permettent de tout bien entendre mais sans que le volume ne me crispe ou me fasse mal).
Repose-toi bien
Diagnostiquée TSA en janvier 2021. Conjoint diagnostiqué TSA en octobre 2020.
Je n'arrivais pas non plus à bien mettre des boules Quiès (qu'elles soient en mousse synthétique ou en cire naturelle). Pour le coup, ces bouchons d'oreille type chantier sont effectivement plus simples à mettre (je tire parfois doucement le lobe de l'oreille vers le bas, pour les insérer rapidement).
Diagnostiquée TSA en janvier 2021. Conjoint diagnostiqué TSA en octobre 2020.
lulamae a écrit : ↑samedi 19 octobre 2019 à 0:16
J'ai retrouvé ma fille cadette après sa semaine en Italie, et elle n'a pas arrêté de prendre la mouche et de m'engueuler…
Je me raisonne en me disant qu'elle devait être très fatiguée, elle s'est couchée tôt. Et je crois qu'elle a peur d'avoir reperdu du poids. Elle a l'air d'avoir un peu replongé - j'espère qu'avec le repos ça va aller mieux.
Si ça peut te rassurer, à chaque retour de vacances sans ma mère, week-end ou autre c'était la même chose pour moi, impossible de discuter avec ma mère, qui me posait 130000 questions, ce que j'avais fait, avec qui, si ça m'avait plu blabla.
Quand je rentre d'un tel événement, je suis encore dedans, j'ai du mal à en parler de suite (ça vient petit à petit mais faut pas forcer), et puis je sais pas, c'était m9n truc à moi, pas nécessairement envie de le partager.
Et c'est tjs difficile à 39 ans.
Et probablement que oui la fatigue a dû jouer.
Courage
Je te remercie @Lilette, ça donne un autre éclairage. Je ne suis pas trop du genre à poser plein de questions, mais je pense que, même sans le lui dire, elle savait que j'étais anxieuse sur la façon dont elle avait pris ses repas - sans compter que la prof de latin m'a accueillie au car en me disant que la nourriture n'était pas terrible, et que Alice n'avait peut-être pas beaucoup mangé, mais qu'elle n'avait pas pu surveiller (ça je le comprends !).
Pour les questions j'ai un prototype de mère assez semblable au tien (en plus ses questions sont inintéressantes, et n'ont jamais de rapport avec ce qui m'intéresse vraiment), et je peux te dire qu'à 51 ans ça reste pénible.
D'un autre côté je ne vais pas la refaire, et je n'ai qu'elle comme mère.
C'est pas plus mal que la prof n'ai pas pu surveiller tu sais Lulamae.
Quand j'étais en plein dedans et ça m'arrive encore quand je rechute, plus on me surveille, plus ça me crispe et moins je fais d'efforts pour manger.
Ta fille a du faire comme elle a pu. Le changement de lieu, le fait de pas retrouver ce qu'elle a l'habitude de manger etc, ça a du la stresser et/ou la faire cogiter. C'est possible qu'elle est reperdu un peu mais si elle parvient à se stabiliser à reprendre les quelques kg perdus, ça va aller.
Courage, c'est pas facile ces TCA de mer*e
J'ai eu une grosse journée aujourd'hui :
* Un rendez-vous dans le cadre du diagnostic.
* Une grosse journée de travail.
* Passage dans un magasin du centre ville.
Pas de temps seul pour me reposer en rentrant. J'espérais être tranquille dans ma cuisine avec de la musique pour cacher les bruits extérieurs... Et l'interphone qui sonne, toujours un choc.
J'arrivais à la fin de ma préparation en cuisine lorsque j'ai laissé échapper de mes mains un plat : celui qui me sert tous les jours pour mon repas de midi.
Résultat je suis mal, irritable, chaque bruit est encore plus agressif que d'habitude.
La fatigue s'accumule, chaque jour j'ai plus de mal et moins d'envie de faire mon travail.
Et de retours chez moi, impossible d'ouvrir le portail !
Bon, j'avais 4 grammes.
J'ai eu la chance de rencontrer un jeune couple,
J'ai appelé la police , mais il se sont tous mis d'accord pour que j'appelle un serrurier.
Et le mec il a réussi à ouvrir la porte directe.
Sans un peut la honte pour moi, mais ça ma évité d'appeleer un serrurier à 1h00 du mat…
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région. "Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
Alpha a écrit : ↑mardi 22 octobre 2019 à 22:11
C'est pas plus mal que la prof n'ai pas pu surveiller tu sais Lulamae.
Quand j'étais en plein dedans et ça m'arrive encore quand je rechute, plus on me surveille, plus ça me crispe et moins je fais d'efforts pour manger.
Ta fille a du faire comme elle a pu. Le changement de lieu, le fait de pas retrouver ce qu'elle a l'habitude de manger etc, ça a du la stresser et/ou la faire cogiter. C'est possible qu'elle est reperdu un peu mais si elle parvient à se stabiliser à reprendre les quelques kg perdus, ça va aller.
Courage, c'est pas facile ces TCA de mer*e
Merci. Je n'ai pas vu le message hier, donc pas pu y répondre.
Oui, je remarque chez elle ce que tu dis, d'avoir encore plus de mal à manger quand elle se sent observée, et j'essaie de ne pas en faire de cas quand je la vois trier tous ses aliments, ou piocher longtemps bouchée par bouchée. Ce n'est pas très naturel...
Je lui ai simplement fait une remarque sur la minuscule part de gâteau qu'elle s'était coupé (du brownie au chocolat blanc). Elle a envie d'en manger, mais regrette aussitôt après - donc elle anticipe ce regret et fait des calculs compliqués perte/bénéfice.
Mais effectivement, elle a surtout besoin de se poser quelque temps pour retrouver ses habitudes. Je pense quand même qu'elle va avoir de bons souvenirs de ce voyage. C'était déjà une victoire en soi qu'elle puisse y aller (elle est sortie en avril dernier d'hospitalisation, il faut voir aussi ce qu'elle a réalisé, pas seulement ce qu'il reste à faire).
Je suis veuve, j'ai une petite fille.
Je mets du temps à m'ouvrir aux autres, quand j'ai rencontré un homme qui m'a plu énormément, j'ai mis un peu de temps à m'y faire, et à le présenter à ma fille et ma famille. Autant dire que pour moi c'était ultra sérieux. Avec lui je me sentais bien, et on ressentait l'un et l'autre des choses comme jamais on avait ressenti, une sensation d'ame-soeur
Mais voilà au bout d'un moment il m'a reproché que je ne m'ouvrais pas assez, que je ne racontais pas mes journées...
Finalement on s'est séparés, mais on est restés en bons termes. D'ailleurs on s'est revus après coup et c'était comme si on ne s'était jamais séparés. Les sentiments étaient toujours là.
Mais moi ça ne me convenait pas, je ne peux pas prétendre être "amis" mais agir comme une "amoureuse" (bisous et calins) lorsqu'on se voit. Je lui ai dit et j'ai pris mes distances quelques semaines.
On a repris contact et on s'écrivait (par internet) très souvent. J'avais l'impression de le retrouver. On ne se voyait pas car comme j'ai ma fille c'est compliqué.
Il me disait que la rupture est dure, qu'il ne veut pas d'autre copine.
Puis il est parti en voyage, il m'écrivait beaucoup, m'envoyait des photos, je me disais c'est bien il pense à moi.
A son retour, comme c'est les vacances je me suis dit que j'allais lui proposer qu'on se voit (ma fille est chez ses grands parents). Ok rdv est pris. Je suis ravie.
Mais tout de même je lui demande si il a quelqu'un dans sa vie, parce que ça m'inquiétait et que je voulais savoir avant qu'on se voie, même si j'y croyais pas trop, quand même.
Et là oui, il a rencontré quelqu'un.
Et tout mon espoir s'effondre. Dur que ton soit-disant "ame soeur" te remplace après seulement 2 mois... alors qu'il continue à t'écrire et faire comme si de rien n'était, qu'il veut te voir, qu'il demande de tes nouvelles etc.
Ben moi je peux pas là. Et je suis malheureuse de tout ça, et d'avoir cru. Pourquoi les gens ne sont pas clairs dans leurs intentions ?
Aucun diagnostic pour le moment, beaucoup de questionnements personnels
Dossier CRA reçu, il ne reste plus qu'à le remplir...
Bubu a écrit : ↑samedi 19 octobre 2019 à 16:00
c'est beaucoup trop subtil.
Ça doit être ça oui
J'ai eu peur, j'ai cru que Sandra t'avais dit non
Assurément non.
J'ai beaucoup de succès auprès des salades Iceberg. Sandra, Véronique, Splatifa… toujours un énorme succès.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région. "Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
Faire l'arbitre constamment entre mes 2 garçons... sur des choses qui n'ont pas de sens parfois et où parfois la logique n'a pas de place... mon fils aîné aime l'eau chaude, très chaude et mon cadet aime l'eau moyennement chaude et ce dernier veut quand même prendre son bain en 1er (chacun son tour en règle générale)... et du coup, mon aîné ajoute 3 tonnes d'eau bouillante. Ce n'est qu'un exemple et j'omets de parler de l'ambiance délétère qui règne à ce moment...
C'est extrêmement usant et pénible pour moi et ça sera un handicap pour eux plus tard... Des fois, je me demande si je n'ai pas foiré quelque part ?? Est ce qu'à force d'intervenir, ils attendent désormais que je réagisse et que je gère la dispute sans qu'ils aient besoin de trouver un accord, de gérer eux-même leur frustration, de réfléchir. Pourtant je ne peux pas les laisser s'écharper, pourrir la situation et laisser les choses s'envenimer...
J'aimerais voir ce que ça donnerait si je n'intervenais jamais et revenir en arrière si du coup, c'était carrément pire ! Parce que globalement, ils s'entendent bien quand même.
Ellendë a écrit : ↑vendredi 25 octobre 2019 à 7:53
Pardon mais je comprends pas la comparaison avec des salades iceberg ça serait possible d’expliquer
C'est une blague de Bubu, qui donne des prénoms aux salades qu'il mange
@mikkel : Si ça peut te rassurer, quand on était enfants avec ma sœur on était sans arrêt en train de se prendre la tête pour des trucs comme tes fils... Ça allait parfois jusqu'à la bagarre physique (et comme j'étais la plus grande, c'était généralement moi qui gagnait). Avec le temps, ça s'est amélioré, et depuis que je suis partie pour les études après le bac, l'ambiance est redevenue très bonne entre nous.
Bon courage cela dit
Diagnostiquée en février 2015 (psychiatre libéral) puis confirmation au CRA en novembre 2016
On peut revenir de tout, sans être parti très loin, on peut revenir de loin, sans être parti du tout ! - Bazar et bémols