En vous relisant je ne sais plus si vous répondez à Zebra3 ou à moi (mais j'ai peut-être mal interprété votre message). J'ai l'impression qu'on a rencontré le même psy (second degré). Lorsque le mien m'a dit que j'étais spectatrice autocentrée...je me suis dis quand même il exagère je ne suis pas comme ça, je peut être hypersensible... (tout se mélange un peu dans ma tête désolée si c'est pas clair). Et puis plus ça va plus je me dit mince il a raison. Du coup quand je fais ces "crises" (même si j'en fais de moins en moins) je me demande si c'est pas un peu comme une soupape, un échappatoire, pour combler un besoin de me sentir "vivante". j'ai l'impression qu'il y a une ambivalence entre d'un côté mon envie de tout maîtriser, qui me mets dans l'impossibilité de lacher prise (ça n'a jamais été possible) et d'un autre côté une assez grande sensibilité je pense (mais qu'on ne remarque peut-être pas chez moi au premier coup d'oeil). mais peut-être que j'interprète mal les choses
concernant le diagnostic, ce psy pense que je ne peux pas être autiste, que j'ai des traits autistiques mais pas assez significatifs (mais à la dernière séance, il m'a semblé changer un tout petit peu de point de vue ou en tout cas vouloir creuser un peu le sujet). Mais je ne suis pas sure que ses connaissances sur l'autisme soient très poussées, bien qu'il me semble malgré tout compétent en tant que psy. Avant lui j'avais vu une psy qui m'avait dit que j'étais un peu à la frontière, m'avait parlé de dysharmonie je crois (mais celle-ci n'était pas une spécialiste de l'autisme non plus)
margotton91 a écrit : ↑lundi 7 octobre 2019 à 8:27 Bonjour Zebra3,
Le psychologue qui a posé un nom sur mes difficultés, m'a écrit lorsque je l'ai contacté par courriel pour lui exposer mon besoin et lui résumer mon vécu que j'étais spectatrice de ma vie, que je "subissais" les évènements, bons ou mauvais, sans avoir de prise sur eux...
Il est "mignon" mais du fait de ma personnalité, cf. ma signature, je fais ce que je peux et non forcément ce que je veux en fonction de mes possibilités et aptitudes. Pour me préserver de crises d'angoisses et de stress intenses, pénibles à vivre, j'évite de me mettre dans des situations qui génèrent chez moi ce type de sensations qui se finissent quant elles atteignent leur paroxysme par un effondrement émotionnel...
Ce que vous indiquez fait donc écho en moi à la différence que de toutes mes difficultés, ce n'est pas celle qui me gêne le plus. Donc, ce phénomène d'autres peuvent le ressentir aussi.
Votre psychologue ne vous a pas suggéré de vous faire diagnostiquer ?
squirell a écrit : ↑lundi 7 octobre 2019 à 4:15 Zebra3 ton message me parle tellement, au moins en partie. Et notamment cette idée d'hyperconcentration sur une personne; j'ai cette impression depuis que je suis gamine (et bien que n'ayant pas le même vécu familial que toi) d'avoir "manqué" tous les rdv avec ma vie, d'être passée à côté d'elle. en lisant ton message j'ai repensé à cette première boum ou je suis allée, ou tous mes camarades s'amusaient, vivaient leurs premiers émois, et moi j'étais là sans être vraiment là. et ça a été comme ça très souvent dans ma vie. cette impression d'être spectatrice, de ne pas investir ma vie. au début de ma deuxième relation amoureuse, j'avais dit à mon ami un soir que je me sentais vivante; cela m'a marqué car je me suis rarement sentie vivante et cela était comme une bouffée d'oxygène pour moi. Mon psy que je vois depuis peu m'a dit une fois qu'il aurait aimé me voir faire une crise (quand je lui ai expliqué que j'en faisais avec mes proches) car à cette occasion je devais sortir de moi même (il trouve que je suis autocentrée, spectatrice de ma propre vie).j'aurais 30 ans le mois prochain, j'ai eu 2 relations amoureuses, la première quand j'avais 22 ans qui à duré à peine un mois, et la 2e 2 ans entre 23 et 25 ans. Ca me désespère un peu car au fond je sens que j'aimerais être entourée, avoir une stabilité affective, peut être même 1 ou 2 enfants (à supposer qu'un jour je sois suffisament équilibrée pour élever des gamins, puis que je trouve quelqu'un avec qui fonder une famille, et qu'il ne soit pas trop tard) Mais j'ai l'impression d'avoir loupé le dernier train (il ne s'est pas passé grand chose durant les 30 dernières années pourquoi il s'en passerait maintenant à un age ou la plupart semblent avoir déjà construit leur vie). Ce qui me met très mal à l'aise, c'est que je sens que je suis plus carencée affectivement, que j'ai moins d'expérience sociale que la plupart sinon tous les gens que je rencontre et je sens que eux le sentent et du coup ne sont pas attirés par moi que ce soit en amitié ou en amour.
je ne suis pas sure que mon message réponde à ta question, d'autant que je ne suis pas diagnostiquée pour quoi que ce soit(même pour ça j'ai l'impression que je ne suis pas assez vivante) mais j'avais besoin de lacher ça je crois. désolée si j'ai mal compris ton message, souvent je lis mais ne me rappele pas précisément de la moitié de ce que j'ai lu, je suis surtout marquée par des impressions, des sentations qui font écho en moi