Votre comportement/liens sociaux
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Re: Votre comportement/liens sociaux
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Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Votre comportement/liens sociaux
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Restitution le 3 novembre 2021
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Re: Votre comportement/liens sociaux
Tout me parle ici- c'est cela " tout est vécu comme une tragédie" dernierement j'ai fait une crise horrible suite à un échange banal avec une personne sur laquelle je focalise...La banalité de l'échange m'a mise dans un état de désespoir absolu.Liloë a écrit : ↑mercredi 24 juillet 2019 à 18:41 Je ne sais pas si vous avez aussi cette impression que c'est "tout ou rien".
Soit la personne est centrale dans ma vie soit elle n'est rien ou du moins pas grand chose. Soit je m'effondre de douleur quand elle part soit je n'en ai rien à faire ou du moins, je trouve ça dommage sans plus m'en soucier.
Étrangement, cela est presque déconnecté de mon appréciation de la personne et de la force de notre lien. On peut être de très bons amis une année et du jour au lendemain, plus rien. Je peux apprécier profondément quelqu'un et ne pas souffrir d'avoir perdu son amitié, aussi paradoxal que cela puisse paraître.
J'ai du mal à comprendre quel est le véritable lien qui m'unit avec mes quelques amis. J'apprécie sincèrement passer du temps avec eux et je trouve que ce sont des personnes pleines de qualités, mais j'aurai bien peu d'egards pour eux si je ne me forcais pas un minimum pour maintenir notre amitié. J'ai le sentiment que c'est comme si je m'en fichais. J'ai peur d'être une mauvaise amie qui les fasse souffrir ou de paraître méprisante ou distante.
Du coup, je me demande si je ressens réellement de l'amitié envers mes amis. D'un côté, j'ai l'impression de les aimer vraiment, mais de l'autre, je fais le minimum d'efforts pour les garder, voire pas du tout, ce qui me les fait perdre et ne me provoque pas d'émotion, exactement comme si je n'avais aucune affection pour eux ou juste une relation superficielle.
Vous auriez une explication à cela? Peut-être qu'après tout, cela est en partie dû à une gestion difficile des relations et non à une absence de réel attachement.
En revanche pour la personne qui est "tout", la donne est différente. La relation n'est pas nécessairement amoureuse, mais toujours très intense, un cran au-dessus de mes autres relations, même les plus fortes. Cette relation prend une tournure super sérieuse et j'ai le sentiment de vivre tout ce qui s'y passe comme dans une grande tragédie. J'y vois l'amour et la souffrance décuplés.
Généralement, ces relations explosent en vol au bout d'une année, ce qui s'associe avec une séparation complète et définitive, car encore une fois, c'est tout ou rien. Leur fin m'attriste ou me boulverse toujours énormément, mais je m'en remet toujours plus vite que je ne le pensais. Ces personnes dont j'ai été si proche semblent redevenir des inconnus. Après avoir été "tout", elles redeviennent "rien".
...
Bref alors voilà mes petites conclusions, j'espère qu'elles t'aideront un peu dans cet imbroglio ..
Et bien je ne pense pas qu'il s'agisse de "manichéisme" à proprement parler ( qui est une philosophie, et je dirais presque une sorte de choix idéologique)dans le sens où c'est lié à un fonctionnement cognitif, et émotionnel très dérangeant et déroutant ( pour soi même et les autres) que nous subissons donc et faisons subir...
Pour ma part, quand j'ai découvert que des personnes pouvaient devenir des IR, j'ai beaucoup mieux compris mon fonctionnement ( très binaire en général, quelqu'un m'avait dit "toi t'es on/off ", il avait tout compris...)- je jette mon dévolu sur les personnes comme sur des objets d'études, je focalise totalement, c'est obsessionnel et envahissant donc...
Puis suite à plusieurs bugs dans les échanges, la relation ( amicale ou amoureuse)- et une forme de " défusion" douloureuse, Il va y avoir une forme de détachement (progressif ou non, souvent assez brutal, ou bien par phases : détachement brutal, puis retour vers cette personne, à nouveau " on" etc.)
C'est épuisant, autant avec des IR liés à des objets d'études oui c'est envahissant obsessionnel, mais la dimension humaine complexifie terriblement la chose...
Voilà j'ai aussi beaucoup réfléchi à ce mode de fonctionnement, qui bien sûr ne me convient pas du tout car engendrant trop de souffrances ( montagnes russes émotionnelles )
La question reste : comment en sortir, ou comment arriver à une relation plus équilibrée ? ( Je reviens plus tard pour développer des débuts de solution)
Au passage Merci Freehost pour l'explication de citation, je ne sais plus dans quel fil elle se trouve alors j'en profite, si tu lis ce fil...J'ai d'ailleurs une question concernant les " spoilers" je ne comprends pas trop quand il est ou quand il doit être utilisé (j'avoue que j'ai du mal à faire le lien entre le terme- assez négatif- et les bouts de textes considérés comme " spoiler" - qui gâche, dévoile, divulgâche?? )
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Re: Votre comportement/liens sociaux
Bonjour,
C'est quoi des IR ?devenir des IR
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Re: Votre comportement/liens sociaux
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Re: Votre comportement/liens sociaux
C'est exactement moi surtout le fait de limite tomber amoureux d'une personne qui a le même centre d’intérêt...
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Re: Votre comportement/liens sociaux
MON. DIEU.Liloë a écrit : ↑mercredi 24 juillet 2019 à 18:41 Je ne sais pas si vous avez aussi cette impression que c'est "tout ou rien".
Soit la personne est centrale dans ma vie soit elle n'est rien ou du moins pas grand chose. Soit je m'effondre de douleur quand elle part soit je n'en ai rien à faire ou du moins, je trouve ça dommage sans plus m'en soucier.
Étrangement, cela est presque déconnecté de mon appréciation de la personne et de la force de notre lien. On peut être de très bons amis une année et du jour au lendemain, plus rien. Je peux apprécier profondément quelqu'un et ne pas souffrir d'avoir perdu son amitié, aussi paradoxal que cela puisse paraître.
J'ai du mal à comprendre quel est le véritable lien qui m'unit avec mes quelques amis. J'apprécie sincèrement passer du temps avec eux et je trouve que ce sont des personnes pleines de qualités, mais j'aurai bien peu d'egards pour eux si je ne me forcais pas un minimum pour maintenir notre amitié. J'ai le sentiment que c'est comme si je m'en fichais. J'ai peur d'être une mauvaise amie qui les fasse souffrir ou de paraître méprisante ou distante.
Du coup, je me demande si je ressens réellement de l'amitié envers mes amis. D'un côté, j'ai l'impression de les aimer vraiment, mais de l'autre, je fais le minimum d'efforts pour les garder, voire pas du tout, ce qui me les fait perdre et ne me provoque pas d'émotion, exactement comme si je n'avais aucune affection pour eux ou juste une relation superficielle.
Vous auriez une explication à cela? Peut-être qu'après tout, cela est en partie dû à une gestion difficile des relations et non à une absence de réel attachement.
En revanche pour la personne qui est "tout", la donne est différente. La relation n'est pas nécessairement amoureuse, mais toujours très intense, un cran au-dessus de mes autres relations, même les plus fortes. Cette relation prend une tournure super sérieuse et j'ai le sentiment de vivre tout ce qui s'y passe comme dans une grande tragédie. J'y vois l'amour et la souffrance décuplés.
Généralement, ces relations explosent en vol au bout d'une année, ce qui s'associe avec une séparation complète et définitive, car encore une fois, c'est tout ou rien. Leur fin m'attriste ou me boulverse toujours énormément, mais je m'en remet toujours plus vite que je ne le pensais. Ces personnes dont j'ai été si proche semblent redevenir des inconnus. Après avoir été "tout", elles redeviennent "rien".
C'EST MOI.
Merci T_T Ça fait du bien
A la longue ça devient tout de même assez lourd et fatiguant je trouve ^^ Perso je suis en plein dans un relation comme ça et dans une mauvaise période en plus, donc je commence à ne plus en pouvoir. Je commence à comprendre que les gens ne fonctionnent pas comme ça ; mais alors comment faire, c'est désespérant ? Comment faire quand toi tu en attends 10 et que l'autre te donnera rarement plus que 5 ? Alors que toi tu t'investis à 10 pour comprendre le plus possible l'autre ?
Il y aurait tellement à dire....
Vos analyses sont très intéressantes mais je me demande si ça peut aussi être un fonctionnement neurotypique Sans cette notion d'IR.
Aucun diagnostic, aucun bilan, aucun psy ou quelconque médecin, juste des questions et un intérêt pour le SA ^-^
INTJ/P dans le Myers-Briggs Type Indicator
Enneagramme de type 5w4
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Re: Votre comportement/liens sociaux
Je me retrouve pas mal dans la plupart des messages.
La grosse différence ce serait plutôt que moi je ne crois même pas connaître cet engouement soudain pour une personne que vous décrivez... Ou alors lorsque j'avais des relations via Internet, elles pouvaient être intenses.
Il m'est arrivé de m'intégrer dans des groupes d'amis liés à des centres d'intérêt et mes relations avec mes collègues directs m'ont toujours paru au minimum correctes... Mais je n'ai pas eu d'investissement affectif dans ces relations : à part de la culpabilité je n'éprouve rien lorsque ces relations se délitent (généralement parce que quand on ne fait pas des activités ensemble je ne vois plus ce qu'on pourrait se dire, je ne suis pas du genre à "donner des nouvelles").
En fait j'ai parfois eu peur d'être dénué de sentiments tellement il me semblait que ne plus voir une personne, même proche, ne me manquerait absolument pas...
La grosse différence ce serait plutôt que moi je ne crois même pas connaître cet engouement soudain pour une personne que vous décrivez... Ou alors lorsque j'avais des relations via Internet, elles pouvaient être intenses.
Il m'est arrivé de m'intégrer dans des groupes d'amis liés à des centres d'intérêt et mes relations avec mes collègues directs m'ont toujours paru au minimum correctes... Mais je n'ai pas eu d'investissement affectif dans ces relations : à part de la culpabilité je n'éprouve rien lorsque ces relations se délitent (généralement parce que quand on ne fait pas des activités ensemble je ne vois plus ce qu'on pourrait se dire, je ne suis pas du genre à "donner des nouvelles").
En fait j'ai parfois eu peur d'être dénué de sentiments tellement il me semblait que ne plus voir une personne, même proche, ne me manquerait absolument pas...
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Re: Votre comportement/liens sociaux
ça va pas être très original mais je me reconnais totalement dans la majorité des posts de ce fil.
alors le truc de tomber "amoureuse" des personnes qui s'intéressent à moi ça me le fait tout le temps, depuis très longtemps. ça me rassure que ça le fasse à d'autres. et j'ai l'impression que quand je sens une petite marque d'intérêt, une personne attentionnée , une bonne énergie entre nous, je vais tout de suite mettre des attentes très fortes dans cette relation (notamment avec un ami, proche pour moi, seulement un peu moins pour lui, que j'apprécie beaucoup mais qui me déçoit constamment car je le sens très attentionné à certains moments et très égoiste à d'autres; je sais pas si c'est lui qui est comme ça ou si c'est moi qui est tendance à ressentir ce genre de choses de manière amplifiée)
moi aussi la plupart du temps je me sens à part si je vais à une soirée ou avec un groupe d'amis, comme si mon corps était là mais pas mon esprit, je ne participe pas, et j'ai l'impression de devenir assez rapidement transparente (sauf peut -être si on est que 2 ou si je suis avec mes 2-3 amis les plus proches- et encore dans ce dernier cas il y a des moments ou je suis la et d'autres ou je ne suis pas la)
pour le côté blanc ou noir, une fois il m'est arrivé d'être très proche d'une fille, très dépendante d'elle, à un point ou elle me le reprochait, me disait que ça lui mettait trop la pression, et très peu de temps après être dégoutée de cette relation, ne plus avoir envie de la voir (alors que j'étais obligée de la voir tous les jours). Dans son esprit j'étais toujours dépendante d'elle; et ça me dérangeait beaucoup qu'elle ne sente pas que je n'avais plus envie d'être avec elle, j'avais l'impression qu'elle était toujours dans mes pattes
Je pense que je suis beaucoup trop exigente avec les autres en général. par exemple j'ai une bonne mémoire pour de petits détails (souvent des trucs qui n'ont aucun intérêt, par exemple il m'arrive de retenir des trucs concernant des proches mieux qu'eux mêmes -type emploi du temps, détails administratifs), et j'ai parfois du mal à comprendre et accepter que les autres ne retiennent pas certaines choses me concernant
alors le truc de tomber "amoureuse" des personnes qui s'intéressent à moi ça me le fait tout le temps, depuis très longtemps. ça me rassure que ça le fasse à d'autres. et j'ai l'impression que quand je sens une petite marque d'intérêt, une personne attentionnée , une bonne énergie entre nous, je vais tout de suite mettre des attentes très fortes dans cette relation (notamment avec un ami, proche pour moi, seulement un peu moins pour lui, que j'apprécie beaucoup mais qui me déçoit constamment car je le sens très attentionné à certains moments et très égoiste à d'autres; je sais pas si c'est lui qui est comme ça ou si c'est moi qui est tendance à ressentir ce genre de choses de manière amplifiée)
moi aussi la plupart du temps je me sens à part si je vais à une soirée ou avec un groupe d'amis, comme si mon corps était là mais pas mon esprit, je ne participe pas, et j'ai l'impression de devenir assez rapidement transparente (sauf peut -être si on est que 2 ou si je suis avec mes 2-3 amis les plus proches- et encore dans ce dernier cas il y a des moments ou je suis la et d'autres ou je ne suis pas la)
pour le côté blanc ou noir, une fois il m'est arrivé d'être très proche d'une fille, très dépendante d'elle, à un point ou elle me le reprochait, me disait que ça lui mettait trop la pression, et très peu de temps après être dégoutée de cette relation, ne plus avoir envie de la voir (alors que j'étais obligée de la voir tous les jours). Dans son esprit j'étais toujours dépendante d'elle; et ça me dérangeait beaucoup qu'elle ne sente pas que je n'avais plus envie d'être avec elle, j'avais l'impression qu'elle était toujours dans mes pattes
Je pense que je suis beaucoup trop exigente avec les autres en général. par exemple j'ai une bonne mémoire pour de petits détails (souvent des trucs qui n'ont aucun intérêt, par exemple il m'arrive de retenir des trucs concernant des proches mieux qu'eux mêmes -type emploi du temps, détails administratifs), et j'ai parfois du mal à comprendre et accepter que les autres ne retiennent pas certaines choses me concernant
Pré diagnostic TSA - février 2024 - réalisé par un binôme de neuropsychologues
Confirmé par un psychiatre en mars 2024
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Re: Votre comportement/liens sociaux
Je me retrouve aussi beaucoup dans ce que vous écrivez.
Depuis un moment, j'essaie de faire le point pour savoir ce que j'ai envie de vivre avec les autres.
C'est pas facile, car j'ai toujours agi par évitement ou camouflage.
Je pense que j'ai aussi tendance à m'investir trop, ce qui fait que je mets une barrière pour ne pas donner trop d'un coup à voir de moi, pour ne pas que l'autre me croie attachée trop vite... du coup je passe pour quelqu'un de mystérieux et distant, alors que je peux me sentir pourtant si proche de quelqu'un en peu de temps, si j'ai pu l'observer pour détecter ce qui nous est commun.
J'ai beaucoup de mal avec l'entre-deux, construire un lien, rester disponible mais sans être dépendant, y aller petit à petit mais sans sembler distant etc.
Je ne sais plus ce qui me serait naturel ou non. Je pense avoir encore envie de tenter de me lier aux autres, car ça me fait mal de me sentir exclue.
Je peux compter sur les doigts d'une main les personnes avec qui j'aurais pu être amie. ça a dû se réaliser une fois en fait...
Depuis un moment, j'essaie de faire le point pour savoir ce que j'ai envie de vivre avec les autres.
C'est pas facile, car j'ai toujours agi par évitement ou camouflage.
Je pense que j'ai aussi tendance à m'investir trop, ce qui fait que je mets une barrière pour ne pas donner trop d'un coup à voir de moi, pour ne pas que l'autre me croie attachée trop vite... du coup je passe pour quelqu'un de mystérieux et distant, alors que je peux me sentir pourtant si proche de quelqu'un en peu de temps, si j'ai pu l'observer pour détecter ce qui nous est commun.
J'ai beaucoup de mal avec l'entre-deux, construire un lien, rester disponible mais sans être dépendant, y aller petit à petit mais sans sembler distant etc.
Je ne sais plus ce qui me serait naturel ou non. Je pense avoir encore envie de tenter de me lier aux autres, car ça me fait mal de me sentir exclue.
Je peux compter sur les doigts d'une main les personnes avec qui j'aurais pu être amie. ça a dû se réaliser une fois en fait...
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Re: Votre comportement/liens sociaux
Merci pour ces quelques lignes c’est en tout point pareil pour moi. Et c’est tellement difficile à vivrepimpoline a écrit : ↑jeudi 10 octobre 2019 à 11:15 Je me retrouve aussi beaucoup dans ce que vous écrivez.
Depuis un moment, j'essaie de faire le point pour savoir ce que j'ai envie de vivre avec les autres.
C'est pas facile, car j'ai toujours agi par évitement ou camouflage.
Je pense que j'ai aussi tendance à m'investir trop, ce qui fait que je mets une barrière pour ne pas donner trop d'un coup à voir de moi, pour ne pas que l'autre me croie attachée trop vite... du coup je passe pour quelqu'un de mystérieux et distant, alors que je peux me sentir pourtant si proche de quelqu'un en peu de temps, si j'ai pu l'observer pour détecter ce qui nous est commun.
J'ai beaucoup de mal avec l'entre-deux, construire un lien, rester disponible mais sans être dépendant, y aller petit à petit mais sans sembler distant etc.
Je ne sais plus ce qui me serait naturel ou non. Je pense avoir encore envie de tenter de me lier aux autres, car ça me fait mal de me sentir exclue.
Je peux compter sur les doigts d'une main les personnes avec qui j'aurais pu être amie. ça a dû se réaliser une fois en fait...
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Re: Votre comportement/liens sociaux
En fait quand je suis seule chez moi tout va bien, par contre dès que les signaux extérieurs me font sentir que les autres arrivent à vivre des choses qui me sont inaccessibles, ça me fait mal.
TSA HPI
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Re: Votre comportement/liens sociaux
Et bien c'est ce que je suis entrain de vivre, mais de l'autre côté : je suis NT en couple avec un Aspie.Liloë a écrit : ↑mercredi 24 juillet 2019 à 18:41 Je ne sais pas si vous avez aussi cette impression que c'est "tout ou rien".
Soit la personne est centrale dans ma vie soit elle n'est rien ou du moins pas grand chose. Soit je m'effondre de douleur quand elle part soit je n'en ai rien à faire ou du moins, je trouve ça dommage sans plus m'en soucier.
Étrangement, cela est presque déconnecté de mon appréciation de la personne et de la force de notre lien. On peut être de très bons amis une année et du jour au lendemain, plus rien. Je peux apprécier profondément quelqu'un et ne pas souffrir d'avoir perdu son amitié, aussi paradoxal que cela puisse paraître.
J'ai du mal à comprendre quel est le véritable lien qui m'unit avec mes quelques amis. J'apprécie sincèrement passer du temps avec eux et je trouve que ce sont des personnes pleines de qualités, mais j'aurai bien peu d'egards pour eux si je ne me forcais pas un minimum pour maintenir notre amitié. J'ai le sentiment que c'est comme si je m'en fichais. J'ai peur d'être une mauvaise amie qui les fasse souffrir ou de paraître méprisante ou distante.
Du coup, je me demande si je ressens réellement de l'amitié envers mes amis. D'un côté, j'ai l'impression de les aimer vraiment, mais de l'autre, je fais le minimum d'efforts pour les garder, voire pas du tout, ce qui me les fait perdre et ne me provoque pas d'émotion, exactement comme si je n'avais aucune affection pour eux ou juste une relation superficielle.
Vous auriez une explication à cela? Peut-être qu'après tout, cela est en partie dû à une gestion difficile des relations et non à une absence de réel attachement.
En revanche pour la personne qui est "tout", la donne est différente. La relation n'est pas nécessairement amoureuse, mais toujours très intense, un cran au-dessus de mes autres relations, même les plus fortes. Cette relation prend une tournure super sérieuse et j'ai le sentiment de vivre tout ce qui s'y passe comme dans une grande tragédie. J'y vois l'amour et la souffrance décuplés.
Généralement, ces relations explosent en vol au bout d'une année, ce qui s'associe avec une séparation complète et définitive, car encore une fois, c'est tout ou rien. Leur fin m'attriste ou me boulverse toujours énormément, mais je m'en remet toujours plus vite que je ne le pensais. Ces personnes dont j'ai été si proche semblent redevenir des inconnus. Après avoir été "tout", elles redeviennent "rien".
C'est très déstabilisant et très douloureux de vivre cette perte d'intérêt du jour au lendemain. Surtout après toutes ces déclarations d'amour et les promesses de vie à 2.
Silence radio depuis 2 mois...malgré mes sollicitations pour tenter de comprendre ce qu'il se passe.
Dans ces cas-là, faut-il mieux attendre de recevoir des nouvelles (qui n'arriveront peut-être jamais) ou insister pour obtenir des réponses (ce qui me semble complètement contre-productif)?
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Re: Votre comportement/liens sociaux
Je te suggèrerai de commencer à l'oublier plutôt que de courir après lui mais c'est plus facile à dire qu'à faire.Cherry Tree a écrit : ↑lundi 21 octobre 2019 à 14:44Et bien c'est ce que je suis entrain de vivre, mais de l'autre côté : je suis NT en couple avec un Aspie.Liloë a écrit : ↑mercredi 24 juillet 2019 à 18:41 Je ne sais pas si vous avez aussi cette impression que c'est "tout ou rien".
Soit la personne est centrale dans ma vie soit elle n'est rien ou du moins pas grand chose. Soit je m'effondre de douleur quand elle part soit je n'en ai rien à faire ou du moins, je trouve ça dommage sans plus m'en soucier.
Étrangement, cela est presque déconnecté de mon appréciation de la personne et de la force de notre lien. On peut être de très bons amis une année et du jour au lendemain, plus rien. Je peux apprécier profondément quelqu'un et ne pas souffrir d'avoir perdu son amitié, aussi paradoxal que cela puisse paraître.
J'ai du mal à comprendre quel est le véritable lien qui m'unit avec mes quelques amis. J'apprécie sincèrement passer du temps avec eux et je trouve que ce sont des personnes pleines de qualités, mais j'aurai bien peu d'egards pour eux si je ne me forcais pas un minimum pour maintenir notre amitié. J'ai le sentiment que c'est comme si je m'en fichais. J'ai peur d'être une mauvaise amie qui les fasse souffrir ou de paraître méprisante ou distante.
Du coup, je me demande si je ressens réellement de l'amitié envers mes amis. D'un côté, j'ai l'impression de les aimer vraiment, mais de l'autre, je fais le minimum d'efforts pour les garder, voire pas du tout, ce qui me les fait perdre et ne me provoque pas d'émotion, exactement comme si je n'avais aucune affection pour eux ou juste une relation superficielle.
Vous auriez une explication à cela? Peut-être qu'après tout, cela est en partie dû à une gestion difficile des relations et non à une absence de réel attachement.
En revanche pour la personne qui est "tout", la donne est différente. La relation n'est pas nécessairement amoureuse, mais toujours très intense, un cran au-dessus de mes autres relations, même les plus fortes. Cette relation prend une tournure super sérieuse et j'ai le sentiment de vivre tout ce qui s'y passe comme dans une grande tragédie. J'y vois l'amour et la souffrance décuplés.
Généralement, ces relations explosent en vol au bout d'une année, ce qui s'associe avec une séparation complète et définitive, car encore une fois, c'est tout ou rien. Leur fin m'attriste ou me boulverse toujours énormément, mais je m'en remet toujours plus vite que je ne le pensais. Ces personnes dont j'ai été si proche semblent redevenir des inconnus. Après avoir été "tout", elles redeviennent "rien".
C'est très déstabilisant et très douloureux de vivre cette perte d'intérêt du jour au lendemain. Surtout après toutes ces déclarations d'amour et les promesses de vie à 2.
Silence radio depuis 2 mois...malgré mes sollicitations pour tenter de comprendre ce qu'il se passe.
Dans ces cas-là, faut-il mieux attendre de recevoir des nouvelles (qui n'arriveront peut-être jamais) ou insister pour obtenir des réponses (ce qui me semble complètement contre-productif)?
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Re: Votre comportement/liens sociaux
C est dingue comme je me retrouve dans ces mots. Le tout ou rien..combien de psychologues, de collègues, "d amis" ne m ont pas affublé de ce quolibet. Merci d avoir écrit cela. J espere avoir l occasion de développer plus tard.Liloë a écrit : ↑mercredi 24 juillet 2019 à 18:41 Je ne sais pas si vous avez aussi cette impression que c'est "tout ou rien".
Soit la personne est centrale dans ma vie soit elle n'est rien ou du moins pas grand chose.
On peut être de très bons amis une année et du jour au lendemain, plus rien. Je peux apprécier profondément quelqu'un et ne pas souffrir d'avoir perdu son amitié, aussi paradoxal que cela puisse paraître.
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