Ensuite, lorsque, avec raison, il s'en est pris à la psychanalyse, c'était encore d'après moi pour de mauvaises raisons et avec de mauvais arguments, en particulier son mépris assumé de la morale. En puis il faut bien dire qu'il n'a pas inventé la roue, bien des auteurs avaient auparavant démasqué la supercherie de la psychanalyse avec bien plus de sérieux, avec moins de répercussion médiatique ceci est bien vrai, mais c'est sans doute la célébrité qui importe le plus à ce monsieur.
Après, il a comme voulu se faire ermite et se refaire une virginité, et je ne sais pas si cela lui a réussi car j'ai mieux à faire que de gâcher mon temps à lire de ses publications.
Pour en revenir à Greta, le texte qu'il lui a consacré est absolument révoltant de bout en bout, mais ce qui m'a le plus choquée c'est ceci :
Comme s'il s'agissait d'une évidence, son autisme est invoqué comme LA raison indéniable de jeter un discrédit définitif sur ses propos et ses comportements. Et c'est même son humanité qui lui est déniée comme si elle n'avait ni chair ni âme, et là je trouve ça vraiment très très grave.Les journalistes nous font savoir avec moult précaution, presque en s’excusant, qu’elle est autiste - il faut le dire, sans le dire, tout en le disant quand même. Dont acte. Je laisse cette information de côté. L’usage métaphorique de ce mot est interdit par la bienpensance, mais on découvre également qu’il l’est aussi dans son sens premier. Donc on le dit, mais on n’a rien dit.
Quelle âme habite ce corps sans chair? On a du mal à savoir…