Quand on parle de trouble, il est question de condition médicale.
Pour un témoignage plus léger sur l'alimentation, privilégier plutôt cette discussion :
Bizarreries alimentaires dans l'autisme
Quand on parle de trouble, il est question de condition médicale.
Je pense que tu as bien raison de ne pas négliger ce retour de ta fille.lulamae a dit : "les mêmes plaintes que celles formulées par ma fille envers les soins à l'hôpital : parler d'une obsession esthétique de la minceur qu'elle ne ressent pas"
Le niveau de pertinence de cet argumentaire là c'est la psy de comptoir PMU. De nombreuses personnes concernées par les TCA sont dans le déni des raisons qui les poussent à se sous ou sur-alimenter, tout comme elles sont dans le déni (ou minimisation) de leur trouble. De même que les problématiques familiales souvent à l'oeuvre dans les troubles alimentaires, qui sont niées ou minimisées par lesdites familles.alexis a écrit :le niveau de pertinence de l'argumentaire de nombreux prétendus spécialistes des TCA, ou simples médecins généralistes, qui expliquent que les jeunes filles anorexiques sont principalement motivées par le fait d'avoir un corps de mannequin, est à considérer comme plus ou moins équivalent à celui des psykk qui parlent de mères frigidaires ou de crocodiles pour expliquer l'autisme de leur enfant.
Rhooo ben ça manquait ça encore.misty a écrit : Tout ça ce sont des faits et de l'expérience clinique. Les psychiatres et médecins ne sont pas que des gens qui racontent systématiquement n'importe quoi, l'obsession de la minceur chez les jeunes filles est un sujet extrêmement complexe (souvent très intériorisé + lié à la féminité), et ce genre de propos sur un topic sérieux est complètement irresponsable.
Les personnes qui sont dans le déni ou minimisation de leurs troubles, ou l'entourage d'individus concernés, n'ont absolument pas besoin de toi pour trouver du grain à moudre afin de continuer à se mettre en danger (eux ou leurs proches donc) en remettant systématiquement en question les arguments médicaux. Ou en sachant tout mieux que tout le monde, y compris de spécialistes dont le bagage clinique se compte en décennies.
Non, tous les médecins n'ont pas toujours raison, mais c'est toujours du cas par cas. Problème: tu ne sais rien des gens qui vont lire+gober tes analyses à 2 balles et se voir renforcés dans leur déni et donc leur trouble, ou celui de leur proche concerné. Je pense (espère) que tu connais suffisamment le sujet des TCA pour savoir que c'est une question potentiellement très grave et sur laquelle on ne raconte pas n'importe quoi n'importe comment à n'importe qui. Quand on a 2 grammes de jugeote, s'entend.
De recherches médicales SUR L'AUTISME!lulamae a écrit :Alors, il faut peut-être que je précise que l'article que j'ai traduit provient de Spectrum News et fait état de recherches médicales ?
Garde ton venin @Misty. J'édite l'article également. Il est/sera sur le blog de @Jean.misty a écrit : ↑dimanche 28 juillet 2019 à 19:08De recherches médicales SUR L'AUTISME!lulamae a écrit :Alors, il faut peut-être que je précise que l'article que j'ai traduit provient de Spectrum News et fait état de recherches médicales ?
Ta fille a-t-elle un diagnostic d'autisme? Qui est certain de la corrélation de son anorexie à elle avec les spécificités autistiques, à ce jour? Où sont les FAITS, qui permettraient une lecture effectivement autistique de cas dont on ne sait absolument pas s'ils relèvent de ça ou d'autre chose (que ce soit le sien ou d'autres)?
Ce que tu vois comme du venin, ce n'est peut-être qu'une analyse rationnelle d'une situation grave; par quelqu'un qui a vu trop de drames liés à tout ça pour être capable de regarder ce genre de "feuilleton" les bras croisés. Les gens qui survivent à des TCA très graves ont leur vie complètement foutue, dans la plupart des cas: aussi foutue que leurs organes.lulamae a écrit :Garde ton venin @Misty
Ca n'a strictement rien à voir, et si tu es incapable de faire la différence question enjeux le souci est peut-être à chercher de ce côté là.A toutes fins utiles, @Jean me l'a demandé pour convaincre un psychiatre qui niait à sa dernière réunion le lien entre anorexie et autisme. Est-il lui aussi dans le déni ?
Il viendra sans doute dire ce qu'il en est. La deuxième chose est qu'il a accepté, quand je lui ai expliqué la situation, de publier rapidement le dossier sur le blog pour que je puisse le transmettre à la psychiatre du CMP. Je pense que j'ai largement autant de raisons de lui faire confiance qu'à toi.misty a écrit : ↑dimanche 28 juillet 2019 à 19:28Ca n'a strictement rien à voir, et si tu es incapable de faire la différence question enjeux le souci est peut-être à chercher de ce côté là.A toutes fins utiles, @Jean me l'a demandé pour convaincre un psychiatre qui niait à sa dernière réunion le lien entre anorexie et autisme. Est-il lui aussi dans le déni ?
Merci @Lilette, pour ton intention. Cela aurait pu être le cas, mais elle a confirmé elle-même que ça me visait bien. Je crois que tout ça vise à me dire encore une fois que je ne suis pas autiste, que je l'imagine, et que par conséquent, pourquoi je me poserais des questions sur les particularités de mes filles ?Lilette a écrit : ↑dimanche 28 juillet 2019 à 20:17 Je dois être un peu bête mais je ne vois pas où Misty a pu t'incriminer.
Elle parlait en général, pas pour te cibler personnellement.
Elle répondait à Alexis, pas à toi, il ne faut pas tout ramener à soi.
A mon avis tu te montes un peu la tête Lulamae sur ce coup.
lulamae a écrit :Cela aurait pu être le cas, mais elle a confirmé elle-même que ça me visait bien.
Au cas où je verrais de quoi tu parles, il me semble qu'avoir le même souci avec 3 personnes différentes en quelques heures amène assez logiquement à se remettre en question un minimum, à s'interroger sur la perception qu'on a des choses qui sont dites.et peut-être que les 3 dernières attaques en ce sens sur le forum ont eu raison de ma patience et de mes bonnes intentions.
Non mais là-dessus pas de doute sur l'interprétation : il n'y a rien à lire entre les lignes, et j'ai bien compris que c'était moi le problème. Dont acte.misty a écrit : ↑dimanche 28 juillet 2019 à 22:40Au cas où je verrais de quoi tu parles, il me semble qu'avoir le même souci avec 3 personnes différentes en quelques heures amène assez logiquement à se remettre en question un minimum, à s'interroger sur la perception qu'on a des choses qui sont dites.et peut-être que les 3 dernières attaques en ce sens sur le forum ont eu raison de ma patience et de mes bonnes intentions.
En tout cas pour moi c'est logique et mathématique: une seule des variables de l'équation ne change pas.
C'est vrai qu'au niveau fiabilité, entre les "on-dit/on-a-entendu" d'Alexis et les recos HAS, il n'y a pas photo. Remettre ça en question serait vraiment de la mauvaise foi, et pas du tout de la pédagogie. (=>ironie, pour rebondir sur d'autres allusions ironiques)https://www.has-sante.fr/jcms/c_985715/fr/anorexie-mentale-prise-en-charge a écrit : Anorexie mentale : prise en charge
Recommandation de bonne pratique - Mis en ligne le 30 sept. 2010
Ces recommandations de bonne pratique ont pour objectif d’aider à : repérer plus précocement l’anorexie mentale ;
-améliorer l’accompagnement du patient et de son entourage ;
-améliorer la prise en charge et l’orientation initiale des patients ;
-améliorer la prise en charge hospitalière lorsqu’elle est nécessaire et la prise en charge post-hospitalière.
Sont concernés : les préadolescents, les adolescents et les jeunes adultes.
Les axes prioritaires d’amélioration de la qualité des soins définis pour ce travail sont les suivants :
-repérage et diagnostic précoces, prenant en compte les populations les plus à risque, les signes d’alerte et les critères diagnostiques les plus pertinents, ainsi que la recherche d’alliance avec le patient et son entourage, souvent difficile du fait des mécanismes de déni ;
-modalités d’orientation et de prise en charge ambulatoire des patients (adressage, nécessaire pluridisciplinarité et dispositifs spécialisés, en particulier en termes d’hospitalisation de jour) ;
-indications et modalités d’hospitalisation à temps plein (critères de gravité, contrats thérapeutiques et place de l’hospitalisation sous contrainte).
L’élaboration de ces recommandations de bonne pratique résulte d’un partenariat entre la HAS et l’Association française pour le développement des approches spécialisées des troubles du comportement alimentaire (AFDAS-TCA), et répond également à une demande de la Direction générale de la santé.