Bonjour,
Ce poste tombe bien puisqu'il est d'actualité. Depuis que je fais des recherches sur l'autisme ça me travaille beaucoup et mon conjoint à l'art pour déceler quand quelque chose ne va pas. Surtout qu'au début je lui avais fait passer un test pour voir si ce n'était pas "bidon" mais j'en étais restée là.
Et puis, ne trouvant pas le sommeil, j'ai décidé de me lever et aller dans le salon. Mon conjoint y était et à tout de suite trouvé bizarre et compris que quelque chose me tracasse. Alors il me demanda pourquoi je ne trouvais pas le sommeil alors que j'ai travaillé du matin. Je suis restée muette, d'un côté je voulais lui dire et d'un autre non. Puis il m'a dit: "je suis sûr que c'est en rapport avec ce qu'il y a dans ton tiroir (les documents regroupant les signes de l'autisme)" et puis j'ai avoué… Lui expliquant que c'est tout de même bizarre que je me retrouve dans tous ces signes, il m'a dit: bon allez donne moi cette fichue liste on va faire le point: "alors ca déjà c'est pas vrai… Ca non plus … Ca peut-être mais de toute façon tout le monde est comme ca" ,"Tiens ça tu n'as pas coché pourquoi ?" Je lui explique, il me dit que j'ai mal compris la phrase parce que j'aurais dû la cocher pour le coup.
Pour certains passages, il me dit "NON" alors je lui rappelle les expressions qu'il me dit le plus souvent et me répond "ah oui c'est vrai j'avoue"
Et on termine la discussion par : de toute façon j'essaie de te rassurer mais t'es trop têtue, tu t'es déjà fait ta propre idée.
Après cette discussion, je me suis rendue à l'évidence qu'il avait du mal à comprendre comment je me sentais mais l'idée que je puisse voir un psy ne le dérange pas puisqu'il m'a dit : "bah va voir un psy, qu'est-ce que tu veux que je te dise?" Je ne sais pas si c'était ironique ou pas
Bien souvent, je fais ma petite vie "perso", j'achète des trucs sans lui montrer parce qu'il me dit tout le temps: mais ca sert à rien, c'était pas nécessaire ou j'ai le sentiment de gêne de ce que j'ai acheté qui va à l'encontre de ce qu'il pourrait penser de moi. Et pour ne pas avoir à mentir (parce que je ne sais pas mentir) je ne lui raconte pas tout juste une partie de l'histoire

. Il est impossible que je parle avec lui de choses philosophiques tel que le sens de la vie. Il est très terre à terre.
Je pense qu'il sait que je crois que notre fils est peut-être autiste mais il nie l'évidence et me dit que je me voile la face et que notre fils " continue à ne rien écouter, il n'y a que quand on se fâche et le puni qu'il regrette mais il n'en tire pas de leçon, c'est une tête de mûle, il attire l'attention donc il fait exprès et sait pertinemment ce qu'il fait…" Enfin bref, c'est un bon père mais qui reste buté sur ces positions sans chercher à essayer de faire d'une autre façon parce que la sienne est "la meilleure" alors que je vois bien quand je dis les choses explicitement et que j'explique les choses sans double sens avec un temps imparti j'obtiens de meilleurs résultats.