[Index Humeur] Qu'est ce qui vous a rendu malheureux(se) aujourd'hui ?

[lulamae]

- un proche : tu sais pour être franche, on reçoit beaucoup de candidatures au travail avec des dossiers MDPH et on en a raz le bol, c'est la porte ouverte à tout tu comprends ? c'est un peu facile, un quart temps par ci, un autre part là...

C'est sûr que quand on en arrive là...

J'ai envie de dire en paraphrasant les panneaux sur les places handicapés : "tu veux ma place ? Prends mon handicap !"

[Liloë]

C'est tellement vrai, pas plus tard qu'hier :

- un proche : pourquoi tu es montée sur Paris cette semaine ?
- moi : parce que je pense que je ne suis pas que HPI et cela se confirme
- un proche : ah bon, comment ça ?
- moi : je pense que je suis autiste Asperger
- un proche : toi autiste ! ce n'est pas cela du tout l'Asperger ! tu me regardes dans les yeux et tu communiques !
- moi : ce n'est pas si simple que ça tu sais...
- un proche : si, je m'y connais un peu, j'ai eu une stagiaire Asperger et elle n'était pas du tout comme toi, pourquoi veux-tu être autiste ?
- moi : je ne veux pas être autiste je veux savoir pourquoi je suis si différente
- un proche : à quoi cela te servirait un diagnostic ?
- moi : o_0'
- un proche : tu sais pour être franche, on reçoit beaucoup de candidatures au travail avec des dossiers MDPH et on en a raz le bol, c'est la porte ouverte à tout tu comprends ? c'est un peu facile, un quart temps par ci, un autre part là...
- moi (blasée) : tu ne peux pas comprendre, il y a plein de choses que tu ne sais pas !

Même réaction de la part d'une amie. Elle m'a même dit, en plus de ça, que je faisais, en gros, une crise d'adolescence. Depuis, je n'en parle plus à aucun de mes amis.

[misty]

Même pour me disputer, je prends...

t'es ouf !! ça pompe une énergie énorme, donne mal au crâne ! Pour moi, quelqu'un avec qui on ne se dispute pas, c'est le critère n°1 ! Après tu peux avoir des désaccords évidemment mais ça doit pas être l'objet de dispute. On peut échanger et les concessions vont dans les 2 sens au final. Le problème est souvent qu'au départ, on ne se dispute pas, ça n'arrive qu'au bout de quelques années. Il faut vraiment savoir à qui t'as à faire, ça aussi c'est aussi une histoire de chance. En fait, on a tous notre caractère aussi, il faut tomber sur quelqu'un qui te connaisse assez pour te foutre la paix quand tu ne vas pas bien et que les mots ne feront qu'exacerber la situation... Bref, trouver quelqu'un avec qui vivre, c'est pas si simple (mais ça vaut la peine car c'est mieux selon moi), bon courage !

Je pense que le plus important c'est d'apprendre à "bien" se disputer, et (surtout pour les personnes autistes) à faire la différence entre une vraie dispute et un conjoint qui passe ses nerfs sur nous. Christophe André a un peu écrit là-dessus, sur les manières de cadrer une dispute et aussi de détecter les formulations qui montrent que ça déraille. Personnellement ça m'a beaucoup aidée, parce que plein de choses que je voyais comme des disputes n'en étaient en fait pas.

Bon anniversaire Bubu (mais pourquoi ton anniversaire est dans "ce qui rend malheureux"?)

[Space]

C'est exactement cela, j'en parlerai plus jamais ! Déjà qu'on doit se battre tous les jours pour s'intégrer en société avec notre différence et cacher ce que l'on est vraiment, et en plus il faut se taire parce que personne nous prend au sérieux.

Je rêverais de pouvoir travailler à la maison ou d'être libre à 200% dans mon travail, il n'y a que comme cela que je peux m'épanouir.
Je rêverais d'avoir le droit d'oublier de dire bonjour sans que cela devienne un drame interplanétaire aux yeux des autres.
Je rêverais que tout le monde rigole de mes maladresse sociales et comprennent qu'elles ne sont pas volontaire.
Je rêverais de ne pas être obligée de serrer des et mains et de faire la bise.
Je rêverais de pouvoir rester mutique des heures durant quand les conversations ne m'intéressent pas sans qu'on me prenne pour une asociale.
Je rêverais de pouvoir partager mes connaissances sans qu'on me prenne pour une prétentieuse (je ne le suis absolument pas).
Je rêverais d'avoir des relations sociales sans me poser dix mille questions et devoir réfléchir à tout (geste, parole, posture).
Je rêverais de pouvoir partager ma vie et fonder une famille.
Je rêverais de pouvoir dire que je pense être autiste et qu'on me réponde : "ah, cela ne doit pas être facile tous les jours je te comprends".
Je rêverais que les autres prennent ma place un instant pour qu'ils comprennent que non, je suis ni faible ni fragile, juste différente. Ni chiante ni compliquée, juste hypersensible. Et encore mois plus intelligente que quiconque mais avec une perception et conception du monde différente.

Ce qui me rend aussi malheureuse c'est qu'on me dise "personne n'aime réellement son travail tu sais".
Je sais oui, mais est-ce que tout le monde n'en dort pas la nuit ? se réveille la boule au ventre ? compte les jours et les heures ? se demande s'il vaudrait pas mieux jeter la voiture au fossé le matin pour ne pas aller travailler ? ou si un séjour en hôpital psychiatrique ne serait pas une solution ? Alors qu'une fois à la maison sur un sujet d'intérêt, je suis capable de passer des heures, des jours voire des semaines, en oubliant de manger, de ranger et nettoyer la maison, de faire la vaisselle, de payer mes factures, de prendre des rendez-vous, de sortir ! Et qu'on me demande souvent si c'est mon métier...

" Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns. Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer et d’oublier ce qu’il faut oublier. Je vous souhaite des passions, je vous souhaite des silences. Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants. Je vous souhaite de respecter les différences des autres, parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir. Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque. Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l’aventure, à la vie, à l’amour, car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille. Je vous souhaite surtout d’être vous, fier de l’être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable. " Jacques BREL

[Liloë]

C'est exactement cela, j'en parlerai plus jamais ! Déjà qu'on doit se battre tous les jours pour s'intégrer en société avec notre différence et cacher ce que l'on est vraiment, et en plus il faut se taire parce que personne nous prend au sérieux.

Je rêverais de pouvoir travailler à la maison ou d'être libre à 200% dans mon travail, il n'y a que comme cela que je peux m'épanouir.
Je rêverais d'avoir le droit d'oublier de dire bonjour sans que cela devienne un drame interplanétaire aux yeux des autres.
Je rêverais que tout le monde rigole de mes maladresse sociales et comprennent qu'elles ne sont pas volontaire.
Je rêverais de ne pas être obligée de serrer des et mains et de faire la bise.
Je rêverais de pouvoir rester mutique des heures durant quand les conversations ne m'intéressent pas sans qu'on me prenne pour une asociale.
Je rêverais de pouvoir partager mes connaissances sans qu'on me prenne pour une prétentieuse (je ne le suis absolument pas).
Je rêverais d'avoir des relations sociales sans me poser dix mille questions et devoir réfléchir à tout (geste, parole, posture).
Je rêverais de pouvoir partager ma vie et fonder une famille.
Je rêverais de pouvoir dire que je pense être autiste et qu'on me réponde : "ah, cela ne doit pas être facile tous les jours je te comprends".
Je rêverais que les autres prennent ma place un instant pour qu'ils comprennent que non, je suis ni faible ni fragile, juste différente. Ni chiante ni compliquée, juste hypersensible. Et encore mois plus intelligente que quiconque mais avec une perception et conception du monde différente.

Ce qui me rend aussi malheureuse c'est qu'on me dise "personne n'aime réellement son travail tu sais".
Je sais oui, mais est-ce que tout le monde n'en dort pas la nuit ? se réveille la boule au ventre ? compte les jours et les heures ? se demande s'il vaudrait pas mieux jeter la voiture au fossé le matin pour ne pas aller travailler ? ou si un séjour en hôpital psychiatrique ne serait pas une solution ? Alors qu'une fois à la maison sur un sujet d'intérêt, je suis capable de passer des heures, des jours voire des semaines, en oubliant de manger, de ranger et nettoyer la maison, de faire la vaisselle, de payer mes factures, de prendre des rendez-vous, de sortir ! Et qu'on me demande souvent si c'est mon métier...

" Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns. Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer et d’oublier ce qu’il faut oublier. Je vous souhaite des passions, je vous souhaite des silences. Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants. Je vous souhaite de respecter les différences des autres, parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir. Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque. Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l’aventure, à la vie, à l’amour, car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille. Je vous souhaite surtout d’être vous, fier de l’être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable. " Jacques BREL

Qu'on soit autistes ou pas, les difficultés existent, et elles peuvent être très handicapantes. On peut évoluer, faire des efforts, mais elles restent là et on ne peut pas se battre toute sa vie tout le temps contre elles. Moi, j'ai trop donné, alors que je n'ai que 19 ans. J'essaye de moins porter mon masque au quotidien, car cette comédie ne m'a jamais rien apporté de bon, et que de toute façon, je suis mauvaise actrice. Je fais de petites révolutions à mon échelle: je refuse la bise, je porte mon gros casque anti-bruit dans les cours bruyants, je quitte les conversations qui m'ennuient, pars quand je ressens le besoin de m'isoler...Et j'emmerde ceux qui portent leur jugement, du moins j'essaye.
Je rêve de presque tout ce dont tu rêves. Je me reconnais beaucoup dans ce que tu dis. Et aussi que les autres arrêtent de penser et de me faire penser que je suis stupide ou folle, et qu'on arrête de prendre tous les gens différents pour des gens stupides ou fous.

[seul]

Je rêverais de pouvoir rester mutique des heures durant quand les conversations ne m'intéressent pas sans qu'on me prenne pour une asociale.

C'est dingue que dans un un nombre immense de discussion c'est une difficulté colossale de trouver quelque chose à dire . Parfois il faut que le dire et le ne-rien-dire soient la même chose .

[Cardamome]

Le secrétariat de mon boulot, vient de me prévenir qu'un élève a un tiers temps pour une épreuve pratique. Je dois transmettre l'info aux profs "concernés"= ses potentiels futurs examinateurs.

première réaction: "ah, il est goliot des mains ou quoi?"
la prof qui a eu l'élève dans sa classe toute l'année, répond: "non il en a vraiment besoin...pour analyser, réfléchir entre ses manips".

le premier enchaîne: "ah ouais...ils vont tous en avoir besoin alors, puisqu'ils sont tous dyslexiques"
et un troisième, goguenard, ajoute: "ils vont même avoir des mi-temps, pour fainéantise".
(Je précise que ce sont plutôt des profs "sympas": globalement ce ne sont pas les plus réticents à aider des élèves...j'imagine les autres!);
Je n'ai rien su dire, je suis partie.
je n’arrête pas d'y penser, ça me fait du mal pour cet élève et les autres comme lui...

et dire que mon fils arrive dans cet établissement en septembre...

[lulamae]

le premier enchaîne: "ah ouais...ils vont tous en avoir besoin alors, puisqu'ils sont tous dyslexiques"
et un troisième, goguenard, ajoute: "ils vont même avoir des mi-temps, pour fainéantise".
(Je précise que ce sont plutôt des profs "sympas": globalement ce ne sont pas les plus réticents à aider des élèves...j'imagine les autres!);
Je n'ai rien su dire, je suis partie.

Pfff...

"Goliot des mains" venant d'un prof, c'est plus que limite comme expression !

Il s'agit d'une réaction extrêmement courante chez les profs, le fait de proclamer que "tous les élèves" ont besoin d'aménagements, et ça se résume souvent pour eux par "ces parents qui écoutent trop leurs petits chéris pourris gâtés".
Je dirais que c'est un mécanisme de défense, parce que l'institution demande souvent (toujours) aux profs de compenser humainement des moyens qu'elle restreint comme peau de chagrin ; il n'y a pas de miracles, c'est un peu comme dans les hôpitaux. A force de tirer sur les bords, la peau s'étire, s'affine... et craque.

Il se peut qu'il s'agisse d'une verbalisation pas fine d'un ras-le-bol des profs, non dirigé contre les élèves qui ont des handicaps finalement, et qu'une fois en face du gamin, l'humain reprenne le dessus. Je tablerais là-dessus quand même.

A propos des conditions matérielles dans le public hospitalier :
https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 78505.html

Edit : lien défectueux en spoiler.

[Siobhan]

le premier enchaîne: "ah ouais...ils vont tous en avoir besoin alors, puisqu'ils sont tous dyslexiques"
et un troisième, goguenard, ajoute: "ils vont même avoir des mi-temps, pour fainéantise".
(Je précise que ce sont plutôt des profs "sympas": globalement ce ne sont pas les plus réticents à aider des élèves...j'imagine les autres!);
Je n'ai rien su dire, je suis partie.

Pfff...

"Goliot des mains" venant d'un prof, c'est plus que limite comme expression !

Il s'agit d'une réaction extrêmement courante chez les profs, le fait de proclamer que "tous les élèves" ont besoin d'aménagements, et ça se résume souvent pour eux par "ces parents qui écoutent trop leurs petits chéris pourris gâtés".
Je dirais que c'est un mécanisme de défense, parce que l'institution demande souvent (toujours) aux profs de compenser humainement des moyens qu'elle restreint comme peau de chagrin ; il n'y a pas de miracles, c'est un peu comme dans les hôpitaux. A force de tirer sur les bords, la peau s'étire, s'affine... et craque.

Il se peut qu'il s'agisse d'une verbalisation pas fine d'un ras-le-bol des profs, non dirigé contre les élèves qui ont des handicaps finalement, et qu'une fois en face du gamin, l'humain reprenne le dessus. Je tablerais là-dessus quand même.

A propos des conditions matérielles dans le public hospitalier :
https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 78505.html

Edit : lien défectueux en spoiler.

Oui, il y a beaucoup de discours "de machine à café" de gens travaillant dans l'humain qui paraissent extrèmement violents à des béotiens, mais qui sont en fait surtout des manières de ventiler la pression en dehors des instants de travail où il est nécessaire d'être extrèmement vigilant d'agir avec le maximum de tact avec les élèves ou les patients.

C'est pas facile les métiers "de l'humain".

[Lilas]

Oui, il y a beaucoup de discours "de machine à café" de gens travaillant dans l'humain qui paraissent extrèmement violents à des béotiens, mais qui sont en fait surtout des manières de ventiler la pression en dehors des instants de travail où il est nécessaire d'être extrèmement vigilant d'agir avec le maximum de tact

Ça me fait réfléchir : la plupart de mes collègues travaillent dans l'"humain" et tiennent effectivement des discours plutôt "inhumains" lors des discussions de machine à café.

Je n'arrive pas à les comprendre, et ça me rend extrêmement méfiante vis à vis d'eux (ils sont capables de montrer 2 visages totalement opposés, alors qui sont-ils vraiment ?).

Mais ils sont peut-être finalement juste "normaux"...

[olivierfh]

première réaction: "ah, il est goliot des mains ou quoi?"

Je ne connaissais pas le mot: ça vient de mongol(ien) -> gol(mon) -> golio.

[hazufel]

Le secrétariat de mon boulot, vient de me prévenir qu'un élève a un tiers temps pour une épreuve pratique. Je dois transmettre l'info aux profs "concernés"= ses potentiels futurs examinateurs.

première réaction: "ah, il est goliot des mains ou quoi?"
la prof qui a eu l'élève dans sa classe toute l'année, répond: "non il en a vraiment besoin...pour analyser, réfléchir entre ses manips".

le premier enchaîne: "ah ouais...ils vont tous en avoir besoin alors, puisqu'ils sont tous dyslexiques"
et un troisième, goguenard, ajoute: "ils vont même avoir des mi-temps, pour fainéantise".
(Je précise que ce sont plutôt des profs "sympas": globalement ce ne sont pas les plus réticents à aider des élèves...j'imagine les autres!);
Je n'ai rien su dire, je suis partie.
je n’arrête pas d'y penser, ça me fait du mal pour cet élève et les autres comme lui...

et dire que mon fils arrive dans cet établissement en septembre...

Tu peux leur répondre, la prochaine fois, qu'un dossier requérant de tels aménagements, est possible par l'analyse d'une quantité de bilans et courriers, par une équipe pluridisciplinaire, dont ils n'ont même pas idée, et qui relatent toutes les difficultés au quotidien, de ces gamins. Bon sang, j'aurais explosé

[EnHans]

si, si je l'ai déjà entendu "golio"... et en effet, on peut être étonné de voir qu'on peut travailler dans le social et être inhumain... et ceci sans scrupule aucun... après j'espère que Lulamaé voit juste...

Mais ils sont peut-être finalement juste "normaux"...

je pense aussi.

des manières de ventiler la pression en dehors des instants de travail où il est nécessaire d'être extrèmement vigilant d'agir avec le maximum de tact avec les élèves ou les patients.

Après tout, ce ne sont que des mots, le plus important restant les actes.

[Cardamome]

Merci à tous et toutes pour vos réactions variées.
Je vois que j'ai mal orthographié "golio" j'avais pigé le sens sans relier à mongol...
C'est dire que pour eux, à moins d'être déficient
intellectuel ou avec un gros problème aux mains, pas besoin de tiers temps.

J'arrive à comprendre la lassitude de collègues profs. On leur en demande toujours plus.
Mais j'ai du mal à ne pas être touchée quand j'entends ce genre de discours. Surtout que ce n'est pas la première fois. Certains s'octroient même le droit de ne plus donner de tiers temps.
Un disait "de toute façon, il n'en a pas besoin, il est très intelligent. Il a de meilleurs résultats que bien d'autres dans la classe. Et la dernière fois, il est sorti avant la fin du tiers temps, donc je ne lui laisse plus de temps en plus aux interros" ... J'avais pris part à la conservation.
La discussion avait bifurqué sur le fait que selon les profs, il y a de plus en plus de tiers temps de "complaisance".
Je disais que c'est assez cadré et soumis à avis médical...
Les profs m'ont répondu qu'une orthophoniste locale distribue très facilement les étiquettes dysgraphique, dyslexique etc
Je n'en sais rien.

Parfois, ils sont cinglants en cours aussi devant lesdits élèves.
Ils se croient drôles car ça fait rire la classe ou bien ça "calme" l'élève.
Malheur en effet si l'élève a un trouble "invisible" (l'un des profs de ce matin a un élève en fauteuil dans sa classe. Que des compliments sur son mérite, son courage...) et qu'il est aussi un peu agité et/ou n'a pas un niveau élevé... Il se fait casser plus ou moins ouvertement en classe.

Le genre de situation où mon fils peut rapidement délaisser la matière et se montrer assez insupportable... En général ensuite, c'est fini par rapport à cet adulte. J'ai beau essayer de discuter... Il campe+++ sur ses positions. J'appréhende un petit peu car il va d'or se forger une image dans ce nouvel établissement, image qui dépend beaucoup du regard porté sur lui et de comment on agit avec lui... Un peu normal, non ?

Ça me fait beaucoup de peine. Celui qui a dit golio est plutôt très sympa... J'ai presque envie d'aller lui dire ma peine... Mais j'ai peur de la tournure et que ça "m'achève" un peu plus encore...

[EnHans]

Celui qui a dit golio est plutôt très sympa... J'ai presque envie d'aller lui dire ma peine...

Si j'étais à ta place, j'attendrais la prochaine remarque bizarre de sa part et je lui dirais stop à ce moment là en remettant "golio" sur le tapis. En attendant, s'il est vraiment sympa, tu peux peut-être lui laisser une seconde chance ? Surtout fais le comme tu le sens.