Bonjour @Lily Plume
j'ai une idée mais que quelque un me reprenne si ce n'est pas la bonne piste.
Le spectre autistique étant variable, l'imagination peut varier d'une personne à l'autre mais il me semble probable qu'avant, on entendait tout simplement moins les personnes autistes / asperger qu'aujourd'hui.
Il y a davantage d'occasions de s'exprimer en choisissant le support qui nous convient.
Je pense que l'expression orale étant une référence dans le monde neuro typique, cela leur laissait croire à une improductivité.
De plus, la méconnaissance des émotions des gens Tsa devait plus encore induire les Nt en ce sens.
Il peut alors y avoir un monde intérieur gardé secret, et on en déduit donc qu'il n'existe pas.
J'aurais tendance à penser que souvent, on interiorise beaucoup.
J'ai mon propre exemple. Je parle très peu (sauf exception) mais mon expression écrite est souvent abondante.
J'ai vu une vidéo il y a quelques jours, expliquant que lors de moments difficiles, certaines personnes perdent le contact avec leurs émotions. Parfois pour longtemps. Il s'agissait de neuro typiques mais j'imagine que ça peut concerner tous les types de fonctionnement.
Parfois pour s'adapter, en sur adaptation avec des idées qui ne sont pas les leur.
Ça laisse penser que c'est applicable à d'autres fonctions. Je me dis -Et si l'imagination est aussi sensible au contexte ? qu'elle s'étiole dans des conditions défavorables à sa croissance ?
(Concernée aussi, je pense que mon imagination à chuté de 50% après un burn out à l'adolescence, très dense auparavant)
Pour ceux qui rencontrent ces pannes d'inspiration, pour être en contact avec son monde intérieur et développer une pensée productive il ne faut pas être sur le qui-vive, en état de survie. Il faut vraiment du temps à soi dans la quantité qui nous convient. Démarrer une activité même sans idée préalable pourrait vous guider sur ce chemin.
J'ai déjà vu la confusion entre pensée et réalité. Ça m'a rappelé que les jeunes de moins de six ou sept ans font régulièrement cette confusion. Je ne sais pas exactement pourquoi certains autistes les confondent bien plus tard mais est-ce possible que ça vienne du langage ?
Genre, un parent explique à son enfant que son rêve ou cauchemar n'est qu'une image, comme l'est un film, que ce monde n'est pas la réalité.
Il est probable que l'enfant autiste gardera ces rêves en lui sans les exprimer ou peu, s'il n'est pas dans l'échange de parole.
Qu'il aura par conséquent accès à peu d'explications et le rêve alors se fusionner avec la réalité.
En route pour savoir quel est le type exact d'autisme de ma fille.
Je trouve ici un échange instructif et cordial