Y a -t-il sur Asperansa des personnes (t)HPI/TSA/TDAH?

[V4V]

C'était bien le sens de ma réponse, rassures-toi !

[Georges-André]

Il est vrai que ma voix n'est pas monocorde, je regarde bien droit dans les yeux (je fixe la pupille dans les yeux pour me concentrer), et enfant, je n'alignais pas des jouets et n'avais pas de flappping

pareil pour moi et pourtant je suis Aspie. Ca fait pas partie, à ma connaissance, des critères pour définir si on est Aspie ou non.

[Tugdual]

La deuxième hypothèse constituerait une bonne plaisanterie

Pas tant que ça, vu que parmi les domaines du CEA se
trouve "Santé & sciences du vivant", et en particulier
"Diagnostic et thérapies innovantes" ... Donc peut-être
qu'un jour les autistes iront s'y faire diagnostiquer ...

[Fift]

Et avec un traitement par irradiation ?

[Tugdual]

Et avec un traitement par irradiation ?

Avec un petit régime au Radithor :

Radithor.jpg

Source : Radiofolies ...

[scorame]

salut

laniakea dis

toujours en recherche précise, j'ai encore besoin d' informations, de miroirs.
En effet, intuitivement, je pense être HPI/TSA ET TDAH.

la difficultés réside dans ce pays à trouver des psy compétents, l'archaicité des contenues universitaire et facultés française sont flagrant, t'étonne pas de galéré ....... je serais donc aspie paraît (j'y crois qu'a moitié ) , validé surefficient au préalable qq années avant par contre et le TDAH , TDA moi je dis ....... donc oui on n'est pour certains existant . maintenant il te faut passer outre ces étiquettes et avancée .

[laniakea]

Oui.
Il faut avancer de toutes façons.

En fait, si j'ai mis aussi le premier avis en doute, c'est :
- parce-que le doute est une pratique
- je connais une personne ( femme ) + deux temoignages sur youtube de femmes qui n'ont pas été diagnostiquées Asperger au CEA,
qui avaient une intuition sur elles-mêmes " je suis Asperger ", qui se sont fait testées ailleurs ( Avec psys reconnus du domaine ); et cela a été confirmé.
C'est ce qui m'a motivée à chercher encore, alors que j'acceptais le diagnostic lentement.
Et qui m'a fait poser question encore plus.

Voilà.

Ce n'est peut-être effectivement pas un sujet intéressant mais lorsque j'ai cherché davantage ( quatre ans de recherches) je me suis rendue compte que de jeunes chercheuses doctorantes françaises ( et une en nouvelle Zélande) étudiaient le bord du spectre autistique doublé du hpi chez les femmes. Et une amie hpi/Asperger m'a filé ces renseignements ( non diagnostiquée au CEA puis finalement si avec psy compétent).
Elle a mon âge. La cinquantaine. Et c'est violent. Très violent.

Pour ces femmes là : c'est tout simplement en tant que "non reconnues" ou "invisibles parce-que non reconnues dans la nosologie actuelle.
Et pourtant qui existent dans leurs particularités.

On ne peut d'étudier soi-même sans étudier aussi " ceux qui nous étudient " .
C'est ma posture critique.
Tout est Culture aussi; je ne suis pas en train de dire que les symptômes répertoriés n'existent pas, mais on "les classe" (on : DSM).

C'est toute la question de l'épistémologie qui se pose aussi.

Ça pose la question du code, du cadre aussi.

C'est mon fonctionnement. Je compare. Je doute.
Voilà c'est simple, c'est presque une démarche scientifique.
Parce-que je rationalise beaucoup.

Mais pour parler franchement : je suis fatiguée.
Je vais donc faire silence un long temps et faire de la musique.

[laniakea]

Re-bonjour tout le monde,

toujours en train d'enquêter...

Colère car il y a eu erreur sur mon total au Wais 4...j'ai demandé au neuropsy qui m'a testée de corriger ( car je n'ai pas les documents pour le faire moi-même ) et : pas de réponse.

Je suis furieuse.
Déçue.
En plus, CEA et CRA se refilaient mon cas comme une balle.
Pas sympa.

Donc, je vais voir un spécialiste à Paris.

Là, j'ai filé tout le dossier à une psychologue habilitée à calculer les résultats du Wais et j'ai 143 en mémoire de travail, pas 128.

Ce qui fait que le QIT est de 144.

Je me dis logiquement donc :

Si je suis plus proche de Thqi, et que je me remémore ce que m'ont dit 2 psys spécialistes ( à Paris ) sur les THQI , alors il y a de gros points communs avec les TSA, des traits communs ( oui : traits ne veut pas dire qu'on l'est ).

Je suis contente de remettre à nouveau mon dossier dans les mains d'un psy reconnu pour ses compétences et conseillé par une amie HPI/TSA.

Fin juin, début juillet j'aurai les réponses et je pourrai les balancer à la tête de ceux qui m'ont bien fait chier ou qui se sont moqués de moi et ça me fera comme une grosse couverture; comme un filtre.

Ça fait quatre ans que ça dure, cette " enquête HPI et TSA ( et/ou autre) j'en ai marre mais je tiens bon car il s'agit d'éléments de mon identité.

Je ne savais pas que j'étais si différente; même avec le parcours que j'ai.
Je voyais bien que la maison, les enfants, le mariage, le statut social, la retraite et tout le tintouin ne m'intéressaient pas par rapport à mes bons livres, ma curiosité.
Mais je ne me suis jamais dit : je suis différente.
Puisque j'ai tout fait pour tenter de faire comme tout le monde et à chaque fois : ça n'accroche pas.
Mais je ne savais pas pourquoi.

Je ne veux pas passer à côté de ce que je sens de moi ( mais on le sait : un auto-diagnostic ne suffit évidemment pas, mais quand même, j'avais déjà bien senti qu'il manquait un truc et avec l'ergotherapeute, ça se rapproche...).

Je veux continuer à savoir qui je suis, apprendre, comprendre, m'autoriser à sentir et ressentir comme je suis surtout ( c'est-à-dire : ne plus me faire " intruser" car je déteste ça et ma naïveté RÉELLE malgré ma capacité d'analyse est un vrai handicap/ je suis très littérale et vulnérable alors je compense très fort car cela a bien failli me tuer RÉELLEMENT).

Et oui, c'est peut-être stupide, mais "qui je suis" et du coup : COMMENT JE SENS sera reconnu et je me sentirai plus sereine validée par une autorité reconnue comme telle et j'aurai moins peur des autres.
Et enfin : je serai vue.
Et je pourrai trier (c'est déjà en cours).
Trier en fonction de mes limites réelles, pas celles que je crois.
Trier en fonction de mon éprouvé dont j'ai douté tellement autour de moi, les autres êtres mettaient leurs mots à eux sur mes comportements.
( Ex : faire une bonne blague quand un événement glauque se passe, pour "rééquilibrer" la situation globale).

Car oui : j'ai l'impression qu'on ne m'a jamais vue et qu'à force d'être avec des gens qui ne me voient pas, j'ai fini par disparaître ou me tordre même à mes yeux (social/familial).
Seule ma sœur me voyait.
Et elle est morte.
Elle s'est suicidée, on se comprenait, on s'aimait et avant de mourir, elle a laissé une lettre avec : "Caroline et moi avons eu les mêmes vies."
Non.
On n'a pas eu les mêmes vies mais je suis sûre qu'elle était THPI.

Depuis le HPI, ça va mieux dans la famille, ils ne me regardent plus comme un élément négatif (et il y eu en plus un travail de sape sur moi d'une des personnes de la famille).

Bref, c'est pas le sujet tout ça mais quand même : un diagnostic plus tôt m'aurait je pense permis de mieux me défendre ( et j'ai 51 ans ) de gens dangereux car on m'aurait appris à me protéger aussi.

Dans le Centre où je suis allée, je n'ai pas été vue par une ergothérapeute.
Chose faite depuis et j'ai quand même de gros gros points communs avec les personnes ayant des TSA.

Mes doutes sur le lieu où je suis passée s'amplifient.

Femme adulte HQI/THQI ( je le dis comme ça puisque je suis plus proche des 145 que des 130 ).

Je digère, j'ingère.

J'aurais tellement aimé être un robot dans ce contexte pour être examinée par les sciences dures, cela m'aurait vraiment rassurée.

Je suis fatiguée.

Je n'arrive plus à vouloir m'intégrer, fin juin, tout sera fini.
J'accepterai ma solitude.
Je ne voudrai plus être comme la majorité des gens car je n'y arrive pas.

Je ne sais pas si je suis Asperger mais j'ai une tendresse infinie pour eux, elles.
Parce-qu'ils sont francs et logiques.

J'en rencontre de plus en plus.
Et qu'ils soient HPI ou pas, cela n'a pas d'importance, car avec eux ( ceux que je connais ) je n'ai aucun problème de communication.

Je sais aussi que statistiquement être Thpi et Asperger est très très rare.
Mais vu mon vécu total, je ne suis plus à ça près si c'est ça.
Et si c'est ça, je m'autoriserai alors peut-être à deshiniber ce qui reste à deshiniber chez moi car je n'aurai plus peur des autres, de leurs remarques, regards, interprétations fausses ( comme si ils savaient mieux que moi ce que je ressens et comment je le ressens...!).

J'ai rencontré des femmes Asperger et HPI.
Et ça fait du bien, beaucoup de bien.
Car avec elles tout est simple et limpide.

J'aime bien Asperansa.
C'est mon refuge.
Mon Île.

Merci à ce site d'exister.

J'ai un lieu à part mon art.

Et j'ai envie de Vivre.
Pas vivoter, ou me faire rétrécir à droite, à gauche.

Ah oui : je déteste les freudiens.
Ils m'ont fait perdre du temps et m'ont mangé de l'espace de cerveau.

Et heureusement que j'ai envoyé bouler toute ma famille sinon, je n'aurais pas fait d'art dans ma vie et j'aurais été encore plus malheureuse pour avoir suivi leurs "bons conseils".

Mais bon sang : quelle solitude existentielle.
Faut avoir la foi, et beaucoup d'amour.
Et aussi : les gens bien que j'ai rencontrés, of course.
Reconnaissance.

[user5754]

Et bien j'ai 50 ans et 3 enfants adultes. L'aîné a bientôt 25 ans. Très jeune suspicion très forte de HPI. Finalement le test a donné 152.

De mon côté, maltraitée dans mon enfance, un père alcoolique décédé quand j'avais 13 ans, (chouette des coups en moins !) Et une mère et une sœur légèrement déficientes mentales qui disaient que c'était moi qui étais folle et m'ont répété pendant près de 10 ans, quotidiennement que je ne méritais pas de vivre.
Du coup je ne le suis absolument pas préoccupée de moi mentalement et physiquement car pour moi j'étais toujours fautive...
Quand mon fils a été diagnostiqué THPI, j'ai lu quelques livres dont certains parlaient des adultes. En fait c'était moi que cela décrivait. J'ai mis un moment avant de réaliser que c'est peut moi qui étais différente.

J'ai passé les tests de l'ENSA, réussis haut la main d'après eux. Persuadée qu'il il y avait une erreur j'ai passé des tests chez une psychologue. Je suis sortie en me disant que ces tests c'était du vent, un enfant de 5 ans aurait pu les faire.
Résultat quelques semaines plus tard, 164... Alors que le WAIS III plafonne a 150. La psychologue m'explique que je me trouve dans une zone non significative.

Puis mon fils vers 8 ans passe des tests pour l'hyperactivité car l'école n'en veut plus je ne sait pas quoi faire... Il est TDAH. Ritaline etc.

Comme mieux vaut prévenir que guérir je fais passer les tests de qi a ses deux frères. Les 2 autour de 130.

Puis l'aîné va mal... 1 an de recherche de diagnostic pour qu'on me dise qu'il est dépressif, puis quelques temps plus tard, autiste.

Son petit frère présente des particularités. Heureusement le cadet semble aller bien.
Le petit (de 16 ans) passe les tests au CREDAT de Ste Anne a Paris. Résultat, épisodes dépressifs et TED... Mais pas de proposition de suivi et je suis épuisée par l'aîné et mon boulot à plein temps les bouchons etc...

1 an plus tard, je sors du déni de ma maltraitance et la grosse dépression majeure, 6 mois d'hospitalisation, cela fait 3 ans et je n'en suis pas sortie. Je suis une thérapie TCC pour ma maltraitance infantile. Mieux je vais, plus je me sens épuisée, pas comme au début de ma dépression, j'étais une loque. Je me dis autiste moi aussi ? Pas besoin d'une nouvelle étiquette, j'ai déjà des troubles graves de la coagulation, suis une fille distylbene comme on dit, avec un suivi particulier, hyperesthésique...
Mais il y a quelques mois, je fais un AR a Paris 2h de transports en commun).
Le retour a été très pénible, lumieres, bruits, foule... J'ai mis une semaine a me remettre de ça. J'étais épuisée physiquement et psychiquement.

C'est a ce moment que je décide faire les tests de dépistage pour l'autisme. Je ne peux pas vivre ainsi, épuisée au moindre effort.
Résultats la semaine dernière, autiste Asperger... Il me faudra des aménagements de mon temps de travail et je porte un casque pour réduire le bruit sur conseil du médecin.

Voilà, aujourd'hui je me dis je suis une personne avec autisme,avec un THPI, avec des problèmes de santé particuliers... Bon et alors finalement ça change quoi ? Je suis toujours moi... Ah si mon mari râle moins (pour combien de temps) et le;casque me permets de m'apaiser en l'isolant des bruits forts.(et ça me donne envie de dormir ,)

Tout cela est déroutant pour moi tout en ne changeant rien a la vie pour le moment. Le diagnostic de l'autisme, mon fils me disait que je l'étais depuis des années. Moi je pensais que c'était a cause du THPI.

Je ne suis même pas sûre d'en parler a mon entourage qui ne me croira pas...

Enfin, la vie est pleine de surprises.

[laniakea]

Bonjour Woyim,

eh bien, c'est éprouvant tout cela.
Merci de ta confiance.

Au sujet de la maltraitance, plusieurs psys en ont parlé pour moi (manipulation et maltraitance verbale de ma mère et mon beau-père/ mon premier père s'est suicidé et il était un peu "militaire", je dirais).
Mais je mets cela sur le compte des différences culturelles; (tout en me sachant plus ou moins dans le déni);
car pathologiser me pose toujours question... je n'aime pas faire cela car je trouve ça trop triste, pour eux (Syndrome de Stockholm?).

Je me dis qu'heureusement que nos cerveaux vont vite.
mais cela n'empêche pas cette douleur affective.
J'avoue que j'ai eu de très bonnes séances d'hypnose qui m'ont bien aidée.
Si cela t'intéresse, il est à Paris.
On peut passer en message privé.

J'ai habité quatre ans Paris et ai dû déménager (suis en Bretagne) car, à peine je sortais, je devais rentrer une heure plus tard épuisée par le bruit ( il y a une émission sur le silence en podcast "La tête au carré", je l'ai écoutée ce matin (vers 5h)).
Paris n'est pas une bonne ville pour les hypers-sensitifs, ni pour personne sur le plan sensoriel, en fait.
J'aime y revenir, et rester pour une mission précise pendant trois jours maximum.

Tu sais Woyim, je me dis que quels que soient les mots qu'on met sur les choses, ce sont des codes, des langages (je ne suis pas en train de dire qu'il n' y a pas de réalité à l'éprouvé ou même aux faits) mais ensuite, c'est : repartir en réinterprétant comment?
Le passé est le passé, c'est un fait, ce qui reste ce sont les traces et la langage pour les dire.

Et quoi faire avec ce qui reste de ce qui a été fait, dit?

Créer un truc, je ne sais pas, mais un truc nouveau.
C'est vrai que dans mon cas, l'art m'a beaucoup aidée.

Comme un monde parallèle au reste, "les fleurs du mal".

Mais je ne sais pas pour toi, je ne suis pas toi.

Comme dirait Betty-Alice Erickson : " le plus grand expert pour vous, c'est vous".

Refaire un modèle du monde...



Je te souhaite une belle journée Woyim,

Laniakea

[user5754]

JTu sais Woyim, je me dis que quels que soient les mots qu'on met sur les choses, ce sont des codes, des langages (je ne suis pas en train de dire qu'il n' y a pas de réalité à l'éprouvé ou même aux faits) mais ensuite, c'est : repartir en réinterprétant comment?
Le passé est le passé, c'est un fait, ce qui reste ce sont les traces et la langage pour les dire.

Et quoi faire avec ce qui reste de ce qui a été fait, dit?

Créer un truc, je ne sais pas, mais un truc nouveau.
C'est vrai que dans mon cas, l'art m'a beaucoup aidée.

Comme un monde parallèle au reste, "les fleurs du mal".

Mais je ne sais pas pour toi, je ne suis pas toi.

Comme dirait Betty-Alice Erickson : " le plus grand expert pour vous, c'est vous".

Refaire un modèle du monde...

Merci Laniakea.

En ce qui concerne le passé ce n'est pas si simple. Tout le monde vie des expériences dans son enfance qui va imprimer notre comportement de façon inconscience. Cela est normal, mais en cas de comportements anormaux de ton foyer cela devient anormal et tes repères sont faussés.
Pour "bien grandir" on a au moins besoin d'une personne qui réponde à nos besoins physique (soins, nourriture, lavage, habillement) et pschychiques (amour, bienveillance, protection…)
En ce qui me concerne je n'ai pas eu ça. J'avais des vêtements propres, de la nourriture et un lit. Mais pas d'amour (de la haine d'un côtéou un amour différent dédié aux adultes qui s'appelle inceste s'il est pratiqué sur un enfant ), pas de bienveillance, je me faisais des entorses aux chevilles plusieurs fois par mois mais je ne devais pas me plaindre, au risque de me prendre un raclée. J'avais même appris à ne pas boiter.
Un jour, je me suis fracturé le genou (je ne le savais pas) et j'avais vraiment mal alors je l'ai dit a ma mère, qui m'a engueulé et pas emmené chez le médecin. J'ai eu des soins plus tard à l'occasion d'un vaccin, mais non adaptés (une petite fille de 8 ans qui aurait une fracture aurait bien plus mal alors je pense que cela a été sous diagnostiqué). Je l'ai appris il y a 7 ans au cours d'une radio du genou…
Et il y avait la maltraitance psychologique aussi, j'étais folle, je ne méritais pas de vivre, j'avais des bonne notes c'étais mal, un zéro ! c'est bien ma fille… Enfin j'en passe, ce serait trop long et pas le but.

Enfin toutes ces choses peut-être trop intimes (j'ai du mal à connaitre la frontière, sans doutes une manifestation de mon autisme), ont fait que je n'ai pas grandit comme il aurait fallu et que cela ne peux pas s'oublier car je ne peux pas m'oublier. Si tu rases les fondations d'une maison, la maison s'écroule, c'est pareil pour moi.
C'est pour cela que depuis 2 ans et demi je pratique une schémathérapie de Young, très adaptée aux syndromes de stress post traumatiques, ce dont je souffre en définitive.

Voici une explication de la thérapie des schémas : http://www.jobinsevigny.ca/presentation ... s-schemas/ :

Pour l'hypnose, j'y suis totalement réfractaire, je ne veux surtout pas découvrir des choses que j'aurai pu oublier, merci de me l'avoir proposé.
J'aime beaucoup ta citation :" le plus grand expert pour vous, c'est vous", mes thérapeutes me le disent sans cesse.

Merci pour ton message, je te souhaite une excellente journée.

[freeshost]

Il y a une personne spectro-autiste qui me soupçonne hyperactif.

[Fift]

Question bête en passant : on peut être autiste et TDA ?? Il me semblait que l'un était exclusif de l'autre, puisque pour l'un le cerveau se concentre à fond sur un objet (d'où la difficulté pour un autiste de passer d'une tâche à une autre), alors que pour l'autre il passe sans arrêt d'un objet à l'autre en se concentrant sur tous à la fois (d'où la difficulté pour canaliser l'attention).

Woyim, Laniakea> Je repasse plus tard sur le sujet, car je me retrouve pas mal dans vos témoignages (pas sur le vécu dans l'enfance, mais sur le reste).

[user5754]

Fift, bien sur que les 2 sont compatibles. J'ai un fils Asperger, THPI, THADA et un autre Asperger, HPI et TDA.

Cela me semble très cohérent en Fait. Avant d'être diagnostiquée j'avais l'impression que les infos m'arrivaient de toutes parts. Je pensais que c'était du au THPI car mon cerveau allait plus vite. Mais en fait maintenant je raisonne à l'inverse, comme je suis THPI je me glisse facilement parmi les neurotypiques. Mon cerveau est une cocotte minute mais mon visage ne le laisse pas paraitre pendant que mon cerveau voit, note, analyse, comprend... En réalité c'est que chez les autistes, le cerveau ne hiérarchise pas les informations, tout arrive en vrac et on n'arrive pas à trier comme il faut. (enfin c'est ma vision des choses). Il peut s'ensuivre une décharge émotionnelle suite à l'angoisse que cela provoque ou une introversion pour s'isoler des stimuli incessants.

Le THADA (trouble d'hyperactivité avec deficit d'attention) et le TDA (trouble de déficit d'attention) c'est la même chose; Toutes les infos arrivent ensemble et il devient difficile de se cobncentrer. Certain seront énervé par ces stimulis et deviendrons de vrais zébulons, d'autre n'auront pas le temps d'imprimer tout etauront "seulement " le problème d'attention.

[lulamae]

Une amie a été déboutée au moment du diagnostic (par un centre expert dans sa région) au motif qu'étant THPI, elle ne pouvait être asperger. Ca m'étonne donc qu'on puisse avoir le double profil.