misty a écrit :Je suis d'accord, mais en ça le HPI rejoint plein de choses comme le MBTI, l'ennéagramme voire l'astrologie qui s'ils peuvent aider certaines personnes dans leur quête d'identité/connaissance de soi n'ont pas plus de valeur scientifique/officielle que le HPI (qui pourtant est souvent utilisé dans un contexte bien plus sérieux que le reste).
Sur certains emplois et sigles et après ma confuse entre tlfi et cnrtl je m'étais gardé d'aller vers MBTI car j'avais à l'esprit (en vue) INPJ (ça doit être approximativement un des profils) – faut dire que ce n'est forcément des plus palpables – mais je pensais à cela, et y rajoute la suite sauf que je m'arrête à la mention que le test de QI n'a pas de valeur scientifique car ce n'est pas le cas.
C'est un test très éprouvé scientifiquement, étalonné, révisé et très employé. C'est un test international et de ce fait bénéficie d'un grand échantillonnage accumulé sur de nombreuses années, et sur un plan scientifique c'est important. Aussi mesurera-t-il ce qu'il lui est demandé de mesurer : à savoir un profil de performances cognitives.
Après, il est critiquable, mais non tant pour son aspect scientifique mais sans doute et principalement pour certaines de ses incomplétudes vis à vis justement de l'évaluation des performances cognitives – auquel il faut rajouter certaines sensibilités (et donc plus grande fragilité scientifique) vers les extrêmes (et ici hautes) et aussi, mais ce n'est pas inhérent au test en lui-même, vis à vis des conditions de passation. Là c'est le rôle et la place du professionnel de pouvoir et savoir moduler / interpréter.
Tous ces paramètres (scientifiques et statistiques) ne concernent pas les autres mentions : MBTI, astrologie and co
aussi il n'est pas convenable de les rapprocher vis à vis d'une approche scientifique.
En revanche, et vis à vis du test de QI (et si/quand il en ressort que l'on se situe par rapport aux résultats vers la droite extrême de la courbe de Gauss et vers les 2%) cela n'indique pas, ou pas nécessairement que l'on a toutes ou partie de la symptomatologie, disons « clichés / préjugés » rapportée, évoquée et ici critiquée (cela corrobore à cet endroit le papier de Ramus évoqué – et j'y reprends le terme « préjugé »).
Je situe le problème dans la façon dont c'est vendu, pas dans la manière dont les personnes concernées l'utilisent.
Je réponds au début de la phrase (sur la suite de la phrase, peut-être que cela se situe dans mon propos par avant) – mais, je dirai que je le conçois et le comprends et dans un sens où j'ai évoqué la dérive mercantile et je valide certains excès en cette direction – excès que l'on retrouve dans la vidéo, dans tes propos, dans ceux d'olivierfh, et pour m'être précis, c'est bcp de Siaud Facchin dont il s'agit même si pas que, disons que c'est de cristallisation plus aisée.
Seulement, là où je ne corrobore tout ce qui se dit, c'est que la personnification est mise au 1er plan (et en fait, je crois que tu le fais moins, misty, peut-être??) et que cela tend à éluder les personnes, les sujets et le sujet.
Par exemple, dire que Siaud Facchin a développé la thématique (ou le « filon ») en multipliant les centres cogitoz' et a même en outre amplement débordé du sujet de la surdouance avec bouquin / cours sur la pleine conscience et où au final on n'en viendrait à ne plus trop faire de distinguo entre les thématiques mais juste cibler certaines problématiques dans un certain public – est une chose qui ne devrait prendre une trop grande place et en ce sens cela ne se suffit à discréditer la thématique et de certaines de ces personnes avec vis à vis de leurs vécus.
Après, il pourrait convenir de voir les évolutions et de s'inscrire dans le temps et certaines étapes (ce que l'on ne fait pas quand on parle des centres cogitoz' par exemple et la suite) ;
qui est que ces personnes ont un parcours professionnel ancien et que leurs considérations de la surdouance s'est faite bcp par empirisme, et de ce fait n'ont-elles pu que se baser essentiellement sur les connaissances de leurs sujets – avec là, le biais d'échantillonnage.
Mais à leur niveau, n'ont-elles dit que ce qu'elles connaissaient en ce sens, et par essence ce n'est ni tant critiquable et condamnable. Et à partir de là, ne sont-elles pas tant responsables de certaines suites dans les considérations du public (surdoué effectif ou en questionnement). Ces personnes, par essence, ont dressé des tableaux de leurs clients et en ont fait des bouquins. Elles ne sont ni chercheurs ni scientifiques, mais basées sur leur public et un outil scientifique (le test de QI) elles ont dressées des tendances.
De là, et en fonction des connaissances et évolutions des connaissances scientifiques - car souvent l'on pointe actuellement une faiblesse des ressources et des études (et avec toujours leurs fameux biais d'échantillonnage qui plus est et faiblesses d'échantillonage, et même les scientifiques n'y dérogent pas – cf par exemple Ramus et papier évoqué) – donc sur les connaissances scientifiques actuelles pauvres de toutes part, l'on extrapole aisément qu'il y a 20 ou 15 ans, devaient-elles être pas folichonnes du tout. En attendant et avec ce qu'elles avaient sous les yeux et leur domaine (la psychologie), ces personnes ont produit du contenu.
Je passe sur le volet suivi / prise en charge que tu évoques, non qu'il n'est intéressant, mais mon encre (mon attention) s'épuise.
Et je vois pour la suite et apporter un autre éclairage à un endroit:
Ce qui me gêne c'est que si ce besoin d'appartenance et d'identité, que tu évoques fort à propos, est vécu comme essentiel dans notre société de l'autocentrisme au point d'être effectivement une solution pour les difficultés les plus soft, il représente un emplâtre sur une jambe de bois pour les autres. Malheureusement les cas les plus à risque se situent dans la 2nde catégorie. Sinon je pense qu'on se rejoint dans l'idée globale.
Qui est que dans ma considération, le besoin d'appartenance à un groupe se rapproche de la Biologie, en tous cas c'est dans une brique primaire de réflexion ici.
Aussi aurai-je assez de peine à reprendre la trame et tout développer,
et trouver une source simple n'a été évidente, cependant, extrait :
"
Les individus en biologie
[...]
Si l'on met en parallèle les différentes conceptions d'individu en biologie avec les paradoxes du dernier article, on voit que la notion d'individualité en biologie ne semble pas être fondée sur la constitution matérielle, mais plutôt sur des caractéristiques fonctionnelles, c'est à dire sur les rapports causaux qu'entretiennent les individus entre eux, un individu devant disposer d'une intégration suffisante pour être une unité source d'action causale. Si tel est le cas, il peut être tentant d'identifier les individus en biologie à des processus plutôt qu'à des objets : les individus seraient la continuation d'un processus causal. Ceci permettrait leur identification au cours du temps, quand bien même leurs composantes matérielles et leurs propriétés évoluent.[/quote]
http://philosophiedessciences.blogspot. ... logie.html
d'autres voies comme la sociologie traitent de cela, des « groupes d'appartenance », mais la vue est vraisemblablement plus complexe et/ou complémentaire (je le subodore y compris me concernant ^)