C'est la fête, c'est la fête !

[Nanar02]

Dans un mois c'est en même temps long et cours, je comprend.
J'ai vécu un peu la même chose, partis à cause de deux S... même pas fait de pot de départ
Je n'ai jamais et ne pourrais jamais oublier, quelles aillent au diable

[pimpoline]

Désolée pour toi pédeuceu... ça me rappelle moi aussi du vécu.
Je ne sais pas ce qui est le mieux: serrer les dents, porter plainte, les deux...
J'espère surtout que tu vas pouvoir retrouver un cadre de travail beaucoup plus serein.

[pédeuceu]

iuyhgfdsfhjklmkjhg

[Nanar02]

Je comprend pour l'estime de soit, mais dans un premier temps il faut d'abord hélas survivre

[pédeuceu]

hgfghj
kjhgfdfgh

[Nanar02]

Dans les Pyrénées tu devrais trouver facilement

[pimpoline]

A mon tour d'approcher dangereusement d'une échéance de fête.
Alors oui je vais y aller.
J'ai pensé à une alternative pour que ce soit équitable pour tout le monde:
- j'arrive avant pour aider à préparer (le truc que les hôtes refusent toujours parce qu'ils ont déjà anticipé et parce que par politesse on fait pas travailler les invités plus que deux minutes)
- je repars après avoir dit bonjour à tout le monde, comme ça je les laisse papoter et entamer l'apéro tranquillement (je ne bois pas de toute façon)
- je reviens pour manger l'entrée (souvent c'est le seul truc qui me convient) et je repars pour jouer avec les enfants (qui n'ont pas la patience de rester à table pour attendre la suite)
- je reviens pour le plat suivant avec une portion enfant parce que bien sûr que j'ai plus faim, y'a trop à manger pour moi, comme d'habitude et je suis trop stressée pour avaler quoi que ce soit
- je repars pour faire une sieste, pendant qu'ils étirent le repas comme pas possible
- je reviens à la fin du repas (le seul truc qui m'intéresse étant le dessert et en plus y'a un cadeau à offrir, je dois être là)
- je pars faire une petite marche dehors (ça leur laisse le temps des digestifs et des jeux à la con que je ne veux pas faire)
- je reviens faire un tour histoire de faire une micro partie de jeux de société ou jouer un peu avec les enfants
- je pars dans un coin lire un bon bouquin, de préférence une BD car ça ne me demandera pas trop de concentration (je suppose qu'ils seront encore en plein glandage/papotage...)
- je remontre le bout de mon nez pour un nouvel apéro du soir et/ou repas... (évidemment je n'aurai ni faim ni soif, comment voulez-vous avec ces horaires totalement décalés et ces quantités astronomiques?)
- et là... je regarde ma montre et je vois que ça fait déjà 10 heures d'affilée que je suis sur place (par intermittence, certes, mais quand même). Et je prie pour qu'ils me laissent aller me coucher, parce que la nuit commence à tomber enfin.
- probablement je vais regarder un dessin animé avec les enfants (en espérant passer inaperçue)
- j'espère trouver le moyen de m'éclipser le plus vite possible pour minuit au plus tard, parce que je m'ennuie à mourir et qu'ils ne font .... rien qu'apprécier être les uns avec les autres (et moi pas du tout!)

Ca peut le faire vous croyez?
En fait je ne me vois pas faire autrement. Finalement c'est assez proche de ce que je fais habituellement.

Je vais le prendre de façon pragmatique et essayer de m'astreindre à me fixer des fractions horaires bien balisées: ça va me rassurer et je pourrai gérer mieux. C'est là que je m'aperçois que j'ai besoin de connaître le déroulement à l'avance, avant je n'avais pas conscience de ça... raisonner en supposant que j'ai des caractéristiques Aspie m'aide à mettre en place des aménagements plus adaptés et prendre soin de moi.

En général au bout d'1H30 avec les gens (discussion), je n'en peux plus. Et là je ne vais pas me contenter d'aller aux toilettes pendant 5 minutes, car je sais qu'il me faut bien davantage que ça pour me recharger.

[Nanar02]

Cela me ressemble beaucoup

[PetitNuage]

Bonjour Pimpoline,

Je me projette parfaitement dans tes aménagements !
Quand je suis invitée (rarement heureusement ! )
je prends de quoi lire, jouer, dessiner, écrire...
Mais je n'ose jamais sortir ce que j'ai emporté !

Ma stratégie lors du mariage de ma soeur
a été de me réfugier derrière caméscope et appareil photo
pour fuir les discussions / questions
et pouvoir me lever de table sans que cela choque !

[Jolteon]

Ça a l'air vraiment horrible. Bon courage

(Tiens, pourquoi le code de ce smiley est ''kiss'' au lieu de ''hug''?)

[pimpoline]

Ma stratégie lors du mariage de ma soeur
a été de me réfugier derrière caméscope et appareil photo
pour fuir les discussions / questions
et pouvoir me lever de table sans que cela choque !

Han, pas bête!! T'as raison, je vais faire ça.
J'ai pas d'appareil photo , tant pis ce sera téléphone.
Mais bon, ça va vite me saoûler et en plus moi qui ai horreur d'être prise en photo je ne me vois pas imposer ça aux autres. A réfléchir, ça pourrait quand même m'occuper un peu. Et c'est surtout un super truc pour se lever de table, parce que j'avoue que dans mon plan, le plus difficile à faire sera ça.
Surtout que j'ai vite des crampes quand je reste assise trop longtemps - et là manque de bol, ce sera un buffet froid donc très peu de préparation et vaisselle pour prétexter sortir de table.

@Jolteon: haha, oui ça a l'air horrible hein? Merci pour ton hug, je prends volontiers.
En fait, horrible c'est pas le mot.
Par contre horriblement long oui.
Sérieusement, c'est un supplice pour une pseudo Aspie comme moi.
La dernière fois que j'étais invitée à une soirée qui m'angoissait, j'avais réussi à m'éclipser tranquillement à la "mi-temps" et j'étais soulagée et détachée de ce qu'on avait pu penser de moi.
Cette fois-ci, je ne vais pas pouvoir m'épargner beaucoup: ça va durer quasiment tout le week end, c'est familial. Impossible de m'échapper.

J'appréhende énormément en fait... parce que je sais maintenant que rester longtemps est littéralement toxique pour moi. Etre présente n'est pas forcément désagréable en soi et c'est à ma portée, mais rester c'est insupportable. Je serais prête à me casser la tête pour faire de l'animation avec les enfants, trouver des jeux pour être dans l'action non stop.
La dernière fois que j'ai dû vivre un événement de ce genre c'était justement un mariage dans ma famille et ça s'est terminé en catastrophe (meltdown au bout de 24h avec crise de larmes, la honte, mais j'y pouvais rien, j'ai littéralement craqué. Evidemment personne à commencer par moi ne savait que j'avais des traits autistiques).

Personne ne veut venir avec moi?
Je vous offre un cadeau à dix euros et on se relaie en temps de présence auprès des invités.
Non, vraiment?

Et cherry on the top: je peux compter minimum une semaine pour m'en remettre.

[Freija]

Je ne fais jamais la fête, peut-être un Noël sur trois quand j'y suis "obligée".
Les gens savent que je n'aime pas ça, je ne m'en suis jamais cachée.
Peut-être aussi parce que je mets trop de temps et d'effort pour comprendre "l'esprit de la fête".
À part ces rares Noël, la fête, je l'ai pas faite depuis environ sept ans.

Quand j'y étais "obligée" (car j'ai trop souvent refusé, on ne me voyait plus), ça se passait à peu près bien dans les quinze premières minutes.
Après, je ne tiens pas en place, je change de place souvent et je m'isole quand c'est trop.
Comme je suis une tanche en photographie, je ne me propose jamais et puis je n'aime pas le rapport de la photographie avec les gens.
Je n'aime pas les photos, ni en prendre, ni en être le sujet et je ne sais pas comment en prendre une qui soit au goût de l'autre.
Quant à "me faire embarquer" et me retrouver sur une photo, je n'y tiens pas du tout.

Je suis celle qui se "dévoue" (alors que cela me rassure intensément) pour faire la vaisselle, le ménage ou pour servir les gens.
Dans une cuisine, je respire enfin, cela me fait du bien, je me soulage aussi du désordre matériel / sensoriel d'une soirée, c'est un petit rituel.
De temps à autres, une personne arrive et le rapport n'est pas le même, ce sont souvent des personnes au nombre de deux ou trois, grand maximum et cela ne me gène pas car cela ne s'éternise pas.

Quand il faut faire une course, je suis celle qui sort pour acheter des bouteilles.

Pour mon dernier Noël, je suis partie en milieu de soirée parce que ce n'était plus possible pour moi. J'ai fini en crise de larmes et de colère, je suis tombée malade et j'ai mis six jours à m'en remettre.
J'étais bien trop fatiguée par l'embarras de le fêter que je n'avais pas dormi les jours avant de le passer.

Bien contente de n'être pas souvent invitée, le fait que je n'aime pas ça est respecté alors je n'ai pas à me plaindre.

[Siobhan]

Je suis celle qui se "dévoue" (alors que cela me rassure intensément) pour faire la vaisselle, le ménage ou pour servir les gens.
Dans une cuisine, je respire enfin, cela me fait du bien, je me soulage aussi du désordre matériel / sensoriel d'une soirée, c'est un petit rituel.
De temps à autres, une personne arrive et le rapport n'est pas le même, ce sont souvent des personnes au nombre de deux ou trois, grand maximum et cela ne me gène pas car cela ne s'éternise pas.

Quand il faut faire une course, je suis celle qui sort pour acheter des bouteilles.

Je me retrouve tout à fait dans ce que tu racontes dans le paragraphe que je cite de ton précédent message. Un peu malgré moi, ça m'arrive spontanément de me mettre à faire l'hôte de la maison... mais chez les autres. On m'a charrié à plusieurs reprises sur le sujet .

[Freija]

Je me retrouve tout à fait dans ce que tu racontes dans le paragraphe que je cite de ton précédent message. Un peu malgré moi, ça m'arrive spontanément de me mettre à faire l'hôte de la maison... mais chez les autres. On m'a charrié à plusieurs reprises sur le sujet .

Sais-tu appréhender une phrase telle que : " - Fais comme chez toi ?" ?
Parce que moi, non, j'ai renoncé

[scorame]

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