Cardamome a écrit :2 h de français mais une récré au milieu... Sinon effectivement il saturerait et les signes de décrochage seraient très présents (quoi que moins bruyantes qu'une crise, les déconnexions de la réalité passent inaperçues pour les profs... Depuis quelques mois qu'il a à ses côtés son aesh, elle le recentre doucement sur sa tâche).
Je sens bien qu'il subit cette désorganisation... et c'est épuisant car difficile de savoir comment aider la personne désorganisée.
Je pense que la répartition horaire des cours est problématique parce qu'à la fois sur un intervalle de temps plus long le risque de décrocher augmente, à la fois changer de matière et d'endroit toutes les 50 minutes quand tu as un cerveau qui en met 30 à se focaliser un minimum c'est compliqué aussi... Pour moi c'est un enjeu majeur à partir du collège.
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Je pense que la diversité des thèmes abordés par les programmes scolaires ne sont pas forcément compatibles avec le cerveau autiste (spécialiser plus les cours me semble une solution potentielle).
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Je travaille actuellement avec les psys autour des rituels fonctionnels, et visiblement il y a de bons résultats sur le cerveau (il n'y a qu'à voir le nombre d'écrivains ou peintres qui ont des "manies" concernant la créativité).
Ton fils a ce genre de petites habitudes?
lepton a écrit :J'ai toujours été comme ça, mais c'est pire en période de forte excitation intellectuelle, lorsque j'ai plein de projets en tête...
Ah, je vois tout à fait

. A part mettre en place des outils comme la méditation, la cohérence cardiaque, les rituels et activités faisant travailler le cerveau autrement je ne vois pas trop. Avec ma psychiatre on travaille sur ces axes là (sans oublier l'hygiène de vie qui n'est pas une mince affaire non plus).
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