Alceste a écrit :j'aimerais pouvoir reprendre un poste à connotation commerciale. j'aime bien tout ce qui concerne le lancement d'une nouvelle activité. et puis je ne sais pas faire grand chose d'autre ! mais je ne vois pas comment justifier mon CV autrement qu'en admettant un handicap, c'est la seule justification acceptable à un tel changement de postes (2 ans en moyenne, mais c'est en intégrant les périodes de chômage, et en sachant que j'ai été à mon compte durant 6 ans ... ça c'est encore accéléré sur les derniers postes !!).
Soit tu admets effectivement ton handicap. Tu n'as pas à en avoir honte. Tu risques d'être rejeté par quelques patrons, mais c'est eux qui ont un problème et pas toi dans ce cas. Et puis il vaut certainement mieux ne pas travailler pour des personnes intolérantes...
Soit tu trouves d'autres justifications. D'abord, un recruteur qui lit un CV ne voit pas forcément la même chose que nous : il ne fait pas attention à toutes les dates, durées, et ne connait pas les causes. Je ne peux pas te faire une réponse précise pour ton cas, mais parfois on peut justifier un "trou" dans le CV par un "problème de santé", un congé parental, ou un projet perso. On peut en minimiser l'impact en montrant qu'on a su rester actif. Pour les changements, tu peux avoir eu des opportunités, un besoin de voir autre chose, un déménagement pour suivre un conjoint, etc.
Si le recruteur a peur que tu sois très instable, tu peux dire qu'après une carrière mouvementée parce que tu es quelqu'un qui avait besoin de beaucoup de changement, tu souhaites maintenant te poser et t'investir à long terme pour une société, blablabla.
Bref, réfléchit à des manières positives de présenter ton parcours, et entraîne toi si possible.
quant à la loi ... bien sûr on peut ne pas dire quelles sont ses difficultés, mais alors pas la peine d'aller en entretien. et mes difficultés ne sont que relationnelles avec mes collègues, puisque commercial itinérant je suis beaucoup dans ma voiture, au calme, seul : pas d'adaptation du poste de travail ... juste une adaptation des relations : comment ne pas nommer l'autisme ??
Concrètement, qu'est-ce qui pose problème dans les relations, et quelles adaptations sont nécessaires ?
Dire que du fait d'un handicap on est très fatigable et donc qu'on peut être amené à rester en retrait parfois... Ou parler d’hyperacousie pour justifier que tu évites les groupes/événements sociaux...
La plupart des particularités de l'autisme peuvent se retrouver dans d'autres conditions.
Si tu dois parler de ton handicap, commence par parler de syndrome d'Asperger et pas d'autisme, les préjugés sont plus positifs et les gens ne font pas forcément le lien.
Et surtout, met en avant tes capacités avant d'exprimer tes besoins particuliers, et reste positif dans la communication : tu n'es pas "incapable de ci" mais tu es "plus fatigable dans telle situation" ou tu as "besoin d'aménagements pour être plus efficace dans tel contexte".
Mais bon, je suppose que je ne devrais pas donner de conseils à un commercial, dans ma situation...

Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin TDAH.