






mon but ultime , vivre hors société , le couple est une entorse à cette possibilité lol

C'est ce que j'ai dit à mon ami aspie, or le simple fait d'exprimer que sa présence me suffisait est déjà une forme de pression.Anahata a écrit :C'est une belle lettre oui. Surtout cette sensation d'evidence indiscutable,le fait que la présence de l'autre soit suffisante. J'aurais aimé qu'on me dise ça et qu'on ne me mette aucune pression, aucune attente. C'est unne belle lettre oui...
dans l'absolue il n'ya pas de vérité serte , empiriquement c'est faux , les nanas il leurs faut généralement le confort , donc oui c'est possible mais d'autant plus rare à deux en possibilité .Donc en fait on peut vivre en couple mais hors société.
Plus qu'aux hommes ?scorame a écrit :les nanas il leurs faut généralement le confort
Absolument pas d'accord avec ce message.Alceste a écrit :Pour vivre en couple il faut être deux :
1) à en avoir envie
2) à avoir envie de la même chose
3) à avoir envie d'y arriver de la même façon.
C'est compliqué, et je crois que ça n'a pas grand chose à voir avec l'autisme.
Les couples NT ont les mêmes problèmes.
C'est si compliqué que, passé les premiers temps, ça ne peut plus être spontané. Ça doit ce construire consciemment.
Mais c'est possible.
Il "suffit" que les deux aient envie de surmonter les crises (inévitables), et qu'ils s'accordent sur "quoi" et "comment".
Comment on reconnait ses besoins, et comment on les exprime ?lulamae a écrit :Et j'ajouterais, @Alceste, que chacun des deux sache comment il fonctionne, et soit suffisamment en confiance pour exprimer ses besoins et les voir respectés.
Je me permettrais d’ajouter que c’est d’autant plus creusé lorsque le diagnostic est posé.Manichéenne a écrit :Les crises marquent et abiment, qu'on les surmonte ou pas. Avec une personne TSA, les crises peuvent être plus nombreuses et plus violentes, ou simplement la personne autiste plus binaire dans sa compréhension, moins capable de gérer ses émotions pour surmonter les épreuves, il n'y aura pas de soutien extérieur, il n'y aura pas les mêmes bases de compréhension mutuelle, etc.
Trouver le quoi et le comment ce n'est pas simple, peut-être même pas toujours possible, surtout avec des modes de communication atypiques.
Merci Manichéenne, quelque chose me chiffonnais dans ce message mais je n'arrivais pas à déterminer quoi.Manichéenne a écrit :Absolument pas d'accord avec ce message.
Il ne suffit pas d' "avoir envie", j'en ai marre de ces "quand on veut on peut" qui ne sont en fait qu'une culpabilisation masquée de plus.
J'ai dû mal m'exprimer, je suis désolée. Pour ma part, j'ai renoncé au couple, donc la confiance...Manichéenne a écrit :Comment on reconnait ses besoins, et comment on les exprime ?lulamae a écrit :Et j'ajouterais, @Alceste, que chacun des deux sache comment il fonctionne, et soit suffisamment en confiance pour exprimer ses besoins et les voir respectés.
Ce n'est pas une question d'être en confiance...
Se représenter ce que ressentent les autres, c'est de la théorie de l'esprit... Ce que tu écris là, c'est justement ce qui peut poser problème dans un couple avec une personne TSA : ne pas comprendre ce que ressent l'autre, ne pas réussir à en tenir compte, ne pas bien comprendre ses propres ressentis et ne pas savoir les exprimer.lulamae a écrit :Je suis trop novice dans la réflexion, et pas diagnostiquée encore, donc je crois que je n'arrive même pas à me représenter ce que ressentent les hommes autistes. Je ressens mes difficultés, mais je ne suis pas capable de prendre en compte celles de l'autre.
Oui, on peut.J'espérais naïvement qu'à un niveau intellectuel au moins, avec la connaissance du diagnostic sur son profil spécifique, on pouvait en "faire quelque chose", se sentir plus légitime à dire "j'ai besoin de solitude" par exemple.
Je crois que c'est un peu le cas de tout le monde ici. D'une personne autiste à l'autre, nous sommes trop différents, avec des parcours éloignés des normes sans être semblables.Je crois que je ne réalise pas du tout ce que vous vivez.