Dans mon bilan, il manque des morceaux de la partie "obligatoire"...

C'est dommage parce que ça permet de comprendre certaines choses.
Ca me rassure de voir que je ne suis pas le seul à avoir cette impression. En fait, ma principale critique à l'égard de l'Ados vient du fait qu'il me paraît bien difficile, lors d'un entretien d'1 h, de faire la part des caractéristiques qui sont réellement innées, liées à l'autisme, et de celles qui relèvent d'un vécu traumatique ou d'un manque de confiance en soi. Par exemple, le fait de ne pas trop rechercher les échanges est plutôt chez moi quelque chose d'acquis, lié à la maltraitance que j'ai subie lors de mon arrivée en métropole (qui coïncida avec mon entrée au collège). L'expérience montrant que tout ce que je dis est susceptible d'être retenu contre moi, j'y regarde à deux fois avant de me lancer...jpeg a écrit :Effectivement pour ma part, j'ai trouvé mon Ados "gonflée" au centre expert
En effet, l'ADI-R a également ses limites: dans mon cas, j'ai eu l'impression que ma mère gonflait le dossier car elle avait très envie que le diagnostic soit positif, et que la psychologue lui emboîtait le pas avec des arguments d'une validité scientifique assez douteuse (un garçon non autiste ne joue pas avec des pinces à linge, etc...).jpeg a écrit :De toute façon toute procédure se doit de multiplier intervenant et échelles diagnostiques, j'avoue que j'ai ma préférence pour l'ADI-R parce qu'elle va rechercher dans le passé, la présence de signes pré-compensation. Mais là encore j'ai un score très élevé qui me parait aussi gonflé au regard de mon passé.
Quelles sont ces échelles au juste? Je n'en ai jamais entendu parler, je serais curieux d'en savoir plus.jpeg a écrit :J'ai l'impression que cela est moins manifeste pour des échelles comme la CARS ou le M-chat par exemple qui sont plus précises.
Sérieux??? Ce n'est pas une blague???jpeg a écrit :A noter que l'ADOS fut étalonné sur un faible nombre de participants, 5 filles et 25 garçons.
D'où tires-tu cette information ?jpeg a écrit :A noter que l'ADOS fut étalonné sur un faible nombre de participants, 5 filles et 25 garçons.
… tant que nous y sommesSi l’ADOS-2 est aujourd’hui présent dans la plupart des protocoles employés dans les CRA pour aboutir à un diagnostic, il ne suffit pas en lui même pour établir la conclusion d’un TSA. Les autres tests ainsi que l’anamnèse (l’histoire de vie de la personne) sont essentiels pour rendre compte de l’ensemble des dimensions de la personne. Une personne peut recevoir un diagnostic de TSA sans avoir obtenu une note au dessus du seuil normalement admis (…)
sur le même site : la page sur la CARS, Childhood Autistic Rating Scale ou échelle d’évaluation de l’autisme chez l’enfant…Carapa a écrit :Quelles sont ces échelles au juste? Je n'en ai jamais entendu parler, je serais curieux d'en savoir plus.jpeg a écrit :J'ai l'impression que cela est moins manifeste pour des échelles comme la CARS ou le M-chat par exemple qui sont plus précises.
… beau avoir conscience qu'il ne reste pas impossible qu'un bien grand nombre de demandes ne puisse éventuellement pousser le centre expert à une approche sélective, son mode opératoire d'une si grande efficacité (réponse sept jours après réception du dossier) m'a pu laisser quand même - et même en fait, d'autant plus - admiratifL'ADOS qui est le test de référence pour le diagnostic d'autisme ou de trouble du spectre autistique ne montre pas des scores en faveur d'un diagnostic de TSA.
Nous ne serons pas en mesure de faire d'autres investigations.
hazufel a écrit :je ne souhaite pas vous coller d'étiquette, vous êtes mariée, avez un travail. Vous intellectualisez les échanges, même s’ils vous sont très compliqués.
Dans ces conditions, je ne préfère pas poser de diagnostic.
hazufel a écrit :Que conclut ton bilan ?
Pour ma part, le généraliste qui a réalisé mon bilan avait écarté le TSA pour 1 point du total de l’ados, alors que l’anamnèse, les tests divers étaient en faveur des TSA. Sa conclusion était TCS / hypersensibilités sensorielles (au point de suggérer un syndrome SAMA) / anxiété sociale invalidante.
Indiquait les grosses difficultés aux changements. Des TSA en morceaux...
Après 2 mois de rumination et d'incompréhension qui m’ont empêchée de dormir, je lui ai redemandé un rdv pour des explications quant à tous les résultats qui matchaient et la conclusion pour 1 point du total :
À ma question : d’où vient mon trouble ?
Réponse : il est d’ordre Neurodéveloppemental
Que dois-je dire à mon fils s’il s’interroge sur sa différence ? (À l’époque un seul était en cours de diagnostic mais en lui parlant du 2ème elle m’a dit qu’il serait bon d’investiguer pour lui aussi.)
Rep : que vous avez les mêmes difficultés que lui et le même fonctionnement.
Pouvez-vous me dire que je ne suis pas autiste ?
Rep : non, mais je ne souhaite pas vous coller d'étiquette, vous êtes mariée, avez un travail. Vous intellectualisez les échanges, même s’ils vous sont très compliqués.
Dans ces conditions, je ne préfère pas poser de diagnostic.
Etttt ... pas d'bol !V4V a écrit :D'ailleurs, seul un bilan mené par un (neuro)psy puis validé par un psychiatre est officiellement reconnu (hors CRA et Centres Experts).
La version d'origine ne posait aucune conclusion consistante ; ensuite, après avoir posé des questions par courrier, j'ai reçu une seconde version de mon bilan : il conclut principalement à un trouble de la communication non spécifié, avec des éléments qui selon DSM-5 ne sont pas en faveur d'un TSA.hazufel a écrit :Que conclut ton bilan ?
"Étiquette", c'est bien çahazufel a écrit :Pouvez-vous me dire que je ne suis pas autiste ?
Rep : non, mais je ne souhaite pas vous coller d'étiquette
Merci pour la référence : "les cliniciens francophones y voient souvent un acte 'stigmatisant'" - c'est en effet ce que j'ai vécu lors de la séance de restitution :olivierfh a écrit :L. Mottron voit dans le diagnostic un acte thérapeutique
hazufel a écrit :Après 2 mois de rumination et d'incompréhension qui m’ont empêchée de dormir
Non.V4V a écrit : D'ailleurs, seul un bilan mené par un (neuro)psy puis validé par un psychiatre est officiellement reconnu (hors CRA et Centres Experts).
En raison du caractère multidimensionnel des signes cliniques du TSA, la démarche diagnostique relève d’une équipe
pluriprofessionnelle spécialisée de proximité (2e ligne) : équipes de pédopsychiatrie (services de psychiatrie infanto-juvénile dont centres médico-psychologiques - CMP) ; services de pédiatrie ; centres d’action médico-sociale précoce (CAMSP) ; centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP) ; réseaux de soins spécialisés sur le diagnostic et l’évaluation de l’autisme ou praticiens libéraux coordonnés entre eux par un médecin.