Les études et métiers : les choix et difficultés
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Les études et métiers : les choix et difficultés
Bonsoir,
Depuis de nombreuses années, je me prends la tête avec les études et le choix d'un métier (et à 27 ans, je commence un peu à m'inquiéter). C'est un sujet très important pour moi mais aussi une grosse source d'angoisse, pour plusieurs raisons.
D'abord, j'ai beaucoup de mal à faire des choix parce qu'une fois un choix fait, on "abandonne" toutes les précédentes possibilités. J'ai l'impression de vivre ça comme une fatalité. Comme si, quand on choisit quelque chose, on ne peut plus revenir en arrière, c'est trop tard, on est "coincé" dans ce choix.
Ensuite, j'apprécie beaucoup de choses, comme l'informatique, la médecine, les sciences en général, les langues, les animaux, la justice, etc. Et là aussi, il m'est très difficile de faire un choix parce que je m'intéresse à plusieurs choses, et s'il existait un travail où on pourrait cumuler tout un tas de thèmes différents, ce serait génial. J'ai aussi besoin d'être passionnée par ce que je fais, sinon je m'ennuie assez rapidement, et je peux parfois même déprimer.
Enfin, ce qui est le plus agaçant c'est que je suis pleine de contradictions. Ce qui ne m'aide pas à faire des choix. Par exemple, j'ai toujours été intéressée et attiré par l'armée alors que je suis quelqu'un qui aime bien être seule, qui n'apprécie pas les conflits, je ne suis pas non plus très patriote et soyons honnête, je ne pense pas que les femmes y soient le mieux traitées. Idem pour la médecine, ça me fascine, j'y pense souvent, je me dis que j'aurais aimé faire un Bac S et tenter ma chance, et pourtant j'ai toujours été une super angoissée des maladies (les obsessions de mes TOC étaient en grande partie à ce sujet). Pareil pour l'informatique, j'aime ça, je passe beaucoup de temps derrière mon ordi mais j'ai du mal à m'imaginer tous les jours assise derrière un bureau.
Souvent je m'imagine partir à l'aventure, vivre de l'action, avoir de nombreuses activités autant physiques qu'intellectuelles. Mais le "vrai" moi actuel est quelqu'un d'introvertie, qui reste souvent enfermée chez elle sur son ordi, qui a peu d'activités sociales et qui est experte en procrastination. J'ai l'impression de n'avoir aucun sens et d'être une espèce de contradiction géante.
En plus de tout ça, j'ai du mal à assister aux cours, surtout aux TP/TD ou travaux de groupe. Je suis angoissée à l'idée d'aller en cours depuis le lycée mais j'ai beaucoup de mal à expliquer pourquoi. J'adore apprendre mais j'ai du mal à ouvrir mes cahiers pour travailler, je suis facilement distraite par autre chose, j'ai du mal à me concentrer (surtout quand le sujet ne me passionne pas).
Du coup, je me demandais si certain(e)s d'entre vous ont aussi eu du mal à gérer les études, les choix.
Est-ce que vous aviez une vocation ? Où est-ce que vous aimiez plusieurs choses ? Comment avez-vous vécu vos études ? Est-ce que vous aviez des problèmes d'assiduité ? Est-ce que les choix sont aussi quelque chose de difficile pour vous ?
Bonne soirée.
Depuis de nombreuses années, je me prends la tête avec les études et le choix d'un métier (et à 27 ans, je commence un peu à m'inquiéter). C'est un sujet très important pour moi mais aussi une grosse source d'angoisse, pour plusieurs raisons.
D'abord, j'ai beaucoup de mal à faire des choix parce qu'une fois un choix fait, on "abandonne" toutes les précédentes possibilités. J'ai l'impression de vivre ça comme une fatalité. Comme si, quand on choisit quelque chose, on ne peut plus revenir en arrière, c'est trop tard, on est "coincé" dans ce choix.
Ensuite, j'apprécie beaucoup de choses, comme l'informatique, la médecine, les sciences en général, les langues, les animaux, la justice, etc. Et là aussi, il m'est très difficile de faire un choix parce que je m'intéresse à plusieurs choses, et s'il existait un travail où on pourrait cumuler tout un tas de thèmes différents, ce serait génial. J'ai aussi besoin d'être passionnée par ce que je fais, sinon je m'ennuie assez rapidement, et je peux parfois même déprimer.
Enfin, ce qui est le plus agaçant c'est que je suis pleine de contradictions. Ce qui ne m'aide pas à faire des choix. Par exemple, j'ai toujours été intéressée et attiré par l'armée alors que je suis quelqu'un qui aime bien être seule, qui n'apprécie pas les conflits, je ne suis pas non plus très patriote et soyons honnête, je ne pense pas que les femmes y soient le mieux traitées. Idem pour la médecine, ça me fascine, j'y pense souvent, je me dis que j'aurais aimé faire un Bac S et tenter ma chance, et pourtant j'ai toujours été une super angoissée des maladies (les obsessions de mes TOC étaient en grande partie à ce sujet). Pareil pour l'informatique, j'aime ça, je passe beaucoup de temps derrière mon ordi mais j'ai du mal à m'imaginer tous les jours assise derrière un bureau.
Souvent je m'imagine partir à l'aventure, vivre de l'action, avoir de nombreuses activités autant physiques qu'intellectuelles. Mais le "vrai" moi actuel est quelqu'un d'introvertie, qui reste souvent enfermée chez elle sur son ordi, qui a peu d'activités sociales et qui est experte en procrastination. J'ai l'impression de n'avoir aucun sens et d'être une espèce de contradiction géante.
En plus de tout ça, j'ai du mal à assister aux cours, surtout aux TP/TD ou travaux de groupe. Je suis angoissée à l'idée d'aller en cours depuis le lycée mais j'ai beaucoup de mal à expliquer pourquoi. J'adore apprendre mais j'ai du mal à ouvrir mes cahiers pour travailler, je suis facilement distraite par autre chose, j'ai du mal à me concentrer (surtout quand le sujet ne me passionne pas).
Du coup, je me demandais si certain(e)s d'entre vous ont aussi eu du mal à gérer les études, les choix.
Est-ce que vous aviez une vocation ? Où est-ce que vous aimiez plusieurs choses ? Comment avez-vous vécu vos études ? Est-ce que vous aviez des problèmes d'assiduité ? Est-ce que les choix sont aussi quelque chose de difficile pour vous ?
Bonne soirée.
Non diag
Diag TOC & Phobie scolaire/sociale
Diag TOC & Phobie scolaire/sociale
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- Localisation : Nord-Pas-de-Calais (apres presque 10ans sur Lyon]
Re: Les études et métiers : les choix et difficultés
Bonjour Kféine,
Je viens de creer un post qui traite aussi de l'orientation, des metiers.. c'est un peu mon questionnement du moment.
Pour te repondre, j'ai pendant longtemps ressenti un gros flou dans ce domaine.
L'impression pendant pas mal d'années de me passionner pour pleins de choses differentes, mais jamais assez longtemps sur un truc precis. autrement dit, j'ai voulu faire tout les metiers du monde, mais n'en ai jamais eu la reelle volonté, l'assurance.
le hic c'est en partie que quand je me lance dans quelque chose, je fais mille et une recherches, et s'il y a un truc qui bloque : je me convainc que ca ne marchera (bien qu'on me repete souvent que la vie est faite de contrainte).
alors soit je suis trop exigeante, soit j'ai pas assez confiance en moi (surement les deux).
j'ai reussi a m'epanouir dans le benevolat (quand il s'agit de defendre les projets ou les causes des autres, je suis ultra disponible). par contre, des qu'il s'agit de choses plus serieuses, de vrais boulot, d'etudes..quand il y a un enjeu pour moi en gros je foire, je me mets la pression, voire j'abandonne. et c'est jamais encourageant pour la suite.
resultat, il faut tout de meme bien manger : j'ai été serveuse pendant 3ans. ca parait peut etre un comble avec le SA, mais au moins j'avais ma distance avec le client en etant derriere mon bar (de 1 a 3metre de distance!) et puis j'ai rencontré des personnes un peu atypique la bas (c'etait un bar alternatif) et j'ai pu pour la premiere fois etre moi meme en condition professionelle (je ne pensais pas que c'etait possible, et me croyait condamnée a changer de job regulierement dans ma vie). la bas, mes collegues sont devenus des amis et ca m'a redonné confiance.
par contre...j'ai depuis decidé de reprendre des etudes (et donc d'interrompre mon contrat).
je viens d'integrer une PREPA, pour travailler le concours d'entrée en IFSI.
j'ai moi aussi 27ans..et ca n'est pas facile de retourner a l'école.
je t'avoue que je pensais que ca serait plus simple..
j'avais deja tenté la faculté. ce fut alors un echec (a mes 18/20ans) mais principalement a cause de mon absenteisme (depression..et non consultation pour arret maladie.. = impossible de valider son année).
la, c'est different, je vais mieux, j'ai une vie beaucoup plus stable (en partie grace a mon couple) et j'arrive a me lever le matin. aussi, mon parcours fait que cette fois je suis vraiment determinée. (enfin je crois)
mais.. les autres etudiants..c'est particulier !
on est que 10dans mon cours, ce qui est super pour l'echange avec les professeurs et facilite ainsi la concentration.
d'autant plus qu'on a une pause toutes les heures et demi.
pour le reste c'est une catastrophe. je rentre et me dis que je ne pourrai jamais vraiment me faire d'amis (j'ai jusqu'a maintenant navigué dans un milieu de nuit, alternatif, culturel, ou gay..c'est a dire un milieu tres ouvert aux gens "differents"). je suis interloquée par les propos des personnes de mon cours, ne comprend pas comment ils peuvent manquer de recul ou d'objectivité, et ne supporte pas tout leur "tics".
les bruits de stylos, de tapotements me rendent folle. quand quelqu'un s'installe a coté de moi, ca devient difficile, je me sens oppressée (je n'avais pas imaginer tout ca..ca fait bien longtemps que je n'avais pas été confrontée a ces conditions..et ca me fait dire que ma tolerance aux autres diminue... : rien de bien rassurant..)
de la même maniere, j'ai souvent envie de reprendre les professeur lorsqu'ils n'emploient par exemple pas les bons des mots dans des bons contextes, mais je prends sur moi et me dis que ca n'est pas le vif du sujet dans ce moment la. mon objectif : n'etre blessante ou froide avec personne, afin de ne pas passer pour la taré/hargneuse/pretentieuse du groupe. mais ca veut dire beaucoup prendre sur soi, et c'est fatiguant (heureusement quand je rentre, j'ai quelqu'un a qui me confier, ca me soulage beaucoup)
sinon..moi aussi j'adore apprendre des trucs mais comme par hasard, quand je dois m'y mettre, je n'ouvre pas les cahiers, je procrastine etc..
c'est pour ca que je fais cette prepa : je n'aurai jamais reussi a bosser le concours seule. et quand je n'arrive pas à travailler mes devoirs et bien j'en profite pour faire un truc que je repousse quand je me le fixe (ex : des trucs administratrifs. et inversement..je bosse mes cours qd je dois par exemple faire le menage.. je jongle quoi ! ca marche assez bien comme ca)
Je me dis aussi que cette prepa c'est une maniere de commencer en douce ma rescolarisation pour l'an prochain.
L'ecole en soins infirmiers ca ne va pas etre la meme chose : beaucoup plus dense en terme d'heures etc.
peut etre est ce une solution de debuter ainsi ?
je suis actuellement deja bien fatiguée en rentrant des cours. j'apprends a ecouter mon corps et a me reposer (je pense que c'est indispensable).
personnelement, j'ai aussi choisi cette formation car elle comprend beaucoup de stages et ce des la premiere année : je sais d'avance que si c'etait 3années de cours theoriques, je ne tiendrai pas.
n'hesite pas si tu as des questions precises, même si je ne suis pas (encore) un exemple de reussite scolaire
Je viens de creer un post qui traite aussi de l'orientation, des metiers.. c'est un peu mon questionnement du moment.
Pour te repondre, j'ai pendant longtemps ressenti un gros flou dans ce domaine.
L'impression pendant pas mal d'années de me passionner pour pleins de choses differentes, mais jamais assez longtemps sur un truc precis. autrement dit, j'ai voulu faire tout les metiers du monde, mais n'en ai jamais eu la reelle volonté, l'assurance.
le hic c'est en partie que quand je me lance dans quelque chose, je fais mille et une recherches, et s'il y a un truc qui bloque : je me convainc que ca ne marchera (bien qu'on me repete souvent que la vie est faite de contrainte).
alors soit je suis trop exigeante, soit j'ai pas assez confiance en moi (surement les deux).
j'ai reussi a m'epanouir dans le benevolat (quand il s'agit de defendre les projets ou les causes des autres, je suis ultra disponible). par contre, des qu'il s'agit de choses plus serieuses, de vrais boulot, d'etudes..quand il y a un enjeu pour moi en gros je foire, je me mets la pression, voire j'abandonne. et c'est jamais encourageant pour la suite.
resultat, il faut tout de meme bien manger : j'ai été serveuse pendant 3ans. ca parait peut etre un comble avec le SA, mais au moins j'avais ma distance avec le client en etant derriere mon bar (de 1 a 3metre de distance!) et puis j'ai rencontré des personnes un peu atypique la bas (c'etait un bar alternatif) et j'ai pu pour la premiere fois etre moi meme en condition professionelle (je ne pensais pas que c'etait possible, et me croyait condamnée a changer de job regulierement dans ma vie). la bas, mes collegues sont devenus des amis et ca m'a redonné confiance.
par contre...j'ai depuis decidé de reprendre des etudes (et donc d'interrompre mon contrat).
je viens d'integrer une PREPA, pour travailler le concours d'entrée en IFSI.
j'ai moi aussi 27ans..et ca n'est pas facile de retourner a l'école.
je t'avoue que je pensais que ca serait plus simple..
j'avais deja tenté la faculté. ce fut alors un echec (a mes 18/20ans) mais principalement a cause de mon absenteisme (depression..et non consultation pour arret maladie.. = impossible de valider son année).
la, c'est different, je vais mieux, j'ai une vie beaucoup plus stable (en partie grace a mon couple) et j'arrive a me lever le matin. aussi, mon parcours fait que cette fois je suis vraiment determinée. (enfin je crois)
mais.. les autres etudiants..c'est particulier !
on est que 10dans mon cours, ce qui est super pour l'echange avec les professeurs et facilite ainsi la concentration.
d'autant plus qu'on a une pause toutes les heures et demi.
pour le reste c'est une catastrophe. je rentre et me dis que je ne pourrai jamais vraiment me faire d'amis (j'ai jusqu'a maintenant navigué dans un milieu de nuit, alternatif, culturel, ou gay..c'est a dire un milieu tres ouvert aux gens "differents"). je suis interloquée par les propos des personnes de mon cours, ne comprend pas comment ils peuvent manquer de recul ou d'objectivité, et ne supporte pas tout leur "tics".
les bruits de stylos, de tapotements me rendent folle. quand quelqu'un s'installe a coté de moi, ca devient difficile, je me sens oppressée (je n'avais pas imaginer tout ca..ca fait bien longtemps que je n'avais pas été confrontée a ces conditions..et ca me fait dire que ma tolerance aux autres diminue... : rien de bien rassurant..)
de la même maniere, j'ai souvent envie de reprendre les professeur lorsqu'ils n'emploient par exemple pas les bons des mots dans des bons contextes, mais je prends sur moi et me dis que ca n'est pas le vif du sujet dans ce moment la. mon objectif : n'etre blessante ou froide avec personne, afin de ne pas passer pour la taré/hargneuse/pretentieuse du groupe. mais ca veut dire beaucoup prendre sur soi, et c'est fatiguant (heureusement quand je rentre, j'ai quelqu'un a qui me confier, ca me soulage beaucoup)
sinon..moi aussi j'adore apprendre des trucs mais comme par hasard, quand je dois m'y mettre, je n'ouvre pas les cahiers, je procrastine etc..
c'est pour ca que je fais cette prepa : je n'aurai jamais reussi a bosser le concours seule. et quand je n'arrive pas à travailler mes devoirs et bien j'en profite pour faire un truc que je repousse quand je me le fixe (ex : des trucs administratrifs. et inversement..je bosse mes cours qd je dois par exemple faire le menage.. je jongle quoi ! ca marche assez bien comme ca)
Je me dis aussi que cette prepa c'est une maniere de commencer en douce ma rescolarisation pour l'an prochain.
L'ecole en soins infirmiers ca ne va pas etre la meme chose : beaucoup plus dense en terme d'heures etc.
peut etre est ce une solution de debuter ainsi ?
je suis actuellement deja bien fatiguée en rentrant des cours. j'apprends a ecouter mon corps et a me reposer (je pense que c'est indispensable).
personnelement, j'ai aussi choisi cette formation car elle comprend beaucoup de stages et ce des la premiere année : je sais d'avance que si c'etait 3années de cours theoriques, je ne tiendrai pas.
n'hesite pas si tu as des questions precises, même si je ne suis pas (encore) un exemple de reussite scolaire
moi et le syndrome d'asperger :
reflexion personnelle sur les 2dernieres années | tout s'explique et parait plus simple..
Etape en cours : verbalisation + echanges! (d'ou ma presence sur ce forum)
Un jour peut-être : la consult'.
reflexion personnelle sur les 2dernieres années | tout s'explique et parait plus simple..
Etape en cours : verbalisation + echanges! (d'ou ma presence sur ce forum)
Un jour peut-être : la consult'.
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- Familier
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- Enregistré le : jeudi 30 novembre 2017 à 15:12
Re: Les études et métiers : les choix et difficultés
Bonjour Kféine,
Quel a été ton cursus scolaire jusqu'ici ?
Moi je n'ai pas eu spécialement vocation, mais j'ai arrêté mes études assez tôt car j'avais du mal à supporter le cadre scolaire. Avec le temps je me suis rendue compte qu'au-delà du métier exercé, c'est surtout mon environnement de travail qui détermine si je me sens bien ou pas.
Exercer un métier qui me plaît peut être un véritable enfer s'il y a une mauvaise ambiance autour de moi ! Et au contraire, dans un environnement chaleureux, familial et stable, je peux aimer un travail pénible ou sans intérêt. Donc dans mes choix, je privilégie vraiment les lieux et les conditions de travail, plutôt que le métier en lui-même.
Quel a été ton cursus scolaire jusqu'ici ?
Moi je n'ai pas eu spécialement vocation, mais j'ai arrêté mes études assez tôt car j'avais du mal à supporter le cadre scolaire. Avec le temps je me suis rendue compte qu'au-delà du métier exercé, c'est surtout mon environnement de travail qui détermine si je me sens bien ou pas.
Exercer un métier qui me plaît peut être un véritable enfer s'il y a une mauvaise ambiance autour de moi ! Et au contraire, dans un environnement chaleureux, familial et stable, je peux aimer un travail pénible ou sans intérêt. Donc dans mes choix, je privilégie vraiment les lieux et les conditions de travail, plutôt que le métier en lui-même.
TSA de type syndrome Asperger
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- Intarissable
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- Enregistré le : mercredi 8 avril 2015 à 13:13
- Localisation : Au pied des Pyrénées
Re: Les études et métiers : les choix et difficultés
Effectivement, c'est souvent difficile de faire un choix. Chez moi, le plus clair était mon désintérêt pour les mathématiques et la physique, donc j'ai assez rapidement exclu les filières scientifiques. Et j'ai finalement choisi un cursus assez généraliste en faisant Sciences-po - de l'histoire, des langues, un peu de géographie, de l'économie, du droit, ça me convenait bien et m'a permis ensuite d'affiner mes envies. Dans la foulée j'ai aussi choisi un métier qui permet de changer régulièrement de poste et donc de sujet. (Le hic est juste que j'ai surestimé mes capacités sociales, n'étant pas encore diagnostiquée à l'époque.)
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
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- Régulier
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- Enregistré le : mardi 30 mai 2017 à 10:15
Re: Les études et métiers : les choix et difficultés
Bonjour à tous et à toutes,
tu peut essayer de trouver en boulot en rapport avec tes IR et entamer des études par rapport à cela (c'est déjà bien mieux quand c'est plus que "bien aimer" quelque chose) .
Un de mes IR est la lecture et apprendre à m'exprimer dans une langue étrangère afin que ma "voix" bizarroïde passe mieux (et en fait mes traits se voient un peu moins que lorsque je m'exprime en français ) . Du coup je suis partie en fac d'anglais et je suis à ma 2ème troisième année .
Comme toi j'ai des problèmes de présence flagrants mais pour des raisons différentes: trop de stimulations sensorielles, capacité à me concentrer proche de zéro surtout si je fais deux choses en même temps => on m'a fait des amménagements mais les petits camarades parlant derrière moi(au sens physique du terme) me donne des crises d'angoisses sans parler du pétage de câble car je ne sais plus me concentrer et que j'ai littéralement besoin d'un gros câlin .
Et le semestre prochain je passe en cours par correspondance. J'ai un papa généreux qui se propose de me financer le deuxième semestre(absent deux mois; quand il est revenu il m'a pas reconnu dans mon caractère, il a bien vu que les cours en présentiel me faisaient du mal) . Là je ne vais même plus en cours car je me prends un bon burn-out dans la tronche (et heureusement que j'ai une bonne copine de classe aspie qui m'a ramenée à la raison quant à la gravité de la situation :-: ) et comme je passe l'essentiel de mes exams en janvier, j'ai le temps de récupérer les cours :3 .
Après je n'ai pas choisi les cours les plus simples: fac d'anglais. Les cours de littérature sont câlés mais on a 2 oeuvres sur 3 que j'ai déjà vu lors de ma dernière année de fac ça aide un peu . Je précise mon âge: j'ai 23 ans et je n'étais pas scolarisée l'an dernier, j'ai juste fais une formation niveau bac de cinq mois qui s'est soldée par un burn-out.
A bientôt,
Timo
tu peut essayer de trouver en boulot en rapport avec tes IR et entamer des études par rapport à cela (c'est déjà bien mieux quand c'est plus que "bien aimer" quelque chose) .
Un de mes IR est la lecture et apprendre à m'exprimer dans une langue étrangère afin que ma "voix" bizarroïde passe mieux (et en fait mes traits se voient un peu moins que lorsque je m'exprime en français ) . Du coup je suis partie en fac d'anglais et je suis à ma 2ème troisième année .
Comme toi j'ai des problèmes de présence flagrants mais pour des raisons différentes: trop de stimulations sensorielles, capacité à me concentrer proche de zéro surtout si je fais deux choses en même temps => on m'a fait des amménagements mais les petits camarades parlant derrière moi(au sens physique du terme) me donne des crises d'angoisses sans parler du pétage de câble car je ne sais plus me concentrer et que j'ai littéralement besoin d'un gros câlin .
Et le semestre prochain je passe en cours par correspondance. J'ai un papa généreux qui se propose de me financer le deuxième semestre(absent deux mois; quand il est revenu il m'a pas reconnu dans mon caractère, il a bien vu que les cours en présentiel me faisaient du mal) . Là je ne vais même plus en cours car je me prends un bon burn-out dans la tronche (et heureusement que j'ai une bonne copine de classe aspie qui m'a ramenée à la raison quant à la gravité de la situation :-: ) et comme je passe l'essentiel de mes exams en janvier, j'ai le temps de récupérer les cours :3 .
Après je n'ai pas choisi les cours les plus simples: fac d'anglais. Les cours de littérature sont câlés mais on a 2 oeuvres sur 3 que j'ai déjà vu lors de ma dernière année de fac ça aide un peu . Je précise mon âge: j'ai 23 ans et je n'étais pas scolarisée l'an dernier, j'ai juste fais une formation niveau bac de cinq mois qui s'est soldée par un burn-out.
A bientôt,
Timo
- 23 ans| http://ceproblemeinvisible.e-monsite.com/ : Mon blog
TDA confirmés & diagnostiquée autiste Asperger (17/01/2018)
TDA confirmés & diagnostiquée autiste Asperger (17/01/2018)
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- Régulier
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- Enregistré le : lundi 27 novembre 2017 à 3:23
Re: Les études et métiers : les choix et difficultés
nala_radenne,
J'ai été serveuse aussi, j'avais plutôt bien supporté parce que je travaillais avec des personnes proches de ma famille et que j'aimais bien, et ils étaient au courant de mes soucis (à l'époque, TOC et phobie scolaire). J'ai aussi été hôtesse de caisse il y a quelques temps, ça se passait plutôt bien (bonne entente avec les collègues) mais j'avais plutôt du mal à gérer la pression du chef pour nous faire vendre des cartes de fidélité (on était censé faire un quota). Étrangement, je réussissais plutôt bien à la vendre mais ça me foutait un stress pas possible. Un weekend j'ai un peu craqué, grosse angoisse avant d'aller au boulot, j'ai fini à l'hôpital pendant 2 jours. Le plus bizarre c'est que je ne déprimais pas à cause du boulot, je m'entendais bien avec les collègues, et même si le job était pas passionnant, c'était pas horrible quoi. Du coup j'ai du mal à comprendre pourquoi je me mettais dans de tels états d'angoisse à l'idée d'aller travailler (pareil pour l'école).
Comme toi, j'ai eu l'habitude (je ne sors plus beaucoup maintenant, mes derniers potes ayant déménagés) de traîner dans des milieux plutôt atypiques et ouverts d'esprit. Le milieu de la nuit, la communauté LGBTQ+, etc. Je m'y sentais bien, mais maintenant que je ne connais plus grand monde, j'ai du mal de sortir et de me faire de nouvelles connaissances. À la fac, je ne fais pas vraiment d'effort pour parler aux autres, je suis bien dans mon coin, et je suis pas vraiment à l'aise en fait. On a beaucoup de travaux de groupe cette année, pour mon plus grand déplaisir. J'ai toujours détesté ça, autant parce qu'il faut communiquer avec les autres que parce que je préfère faire le boulot moi-même, seule. Enfin, de toute façon, je suis tellement absente en cours en ce moment que je ne croise plus grand monde.
J'ai aussi du mal avec les bruits, surtout les bruits répétitifs ou aiguës. J'ai parfois des vertiges en classe quand c'est trop bruyant ou quand des bruits me gênent.
Ta technique du jonglage des tâches est une bonne technique, je devrais essayer. Ça pourrait m'aider à vaincre un peu cette procrastination.
Moi qui aime bien tout ce qui touche au médical, L'IFSI ça a l'air vraiment intéressant, je te souhaite de t'y plaire ! Avec les stages, je pense que ça peut être plus motivant et stimulant que la fac par exemple où on est assis h24. Et la prépa en petits groupes, ça doit être plus supportable et agréable que les TD à 30 par classe (ou les amphi à 300 !).
apache,
Mon parcours scolaire est un peu chaotique, je mets en spoiler parce que c'est un peu long...
C'est ce qui m'est arrivé pour mon année de médecine, j'ai surestimé mes capacités, en me disant que "quand on veut on peut" (phrase que mon père m'a toujours répété encore et encore) mais non, je n'ai pas pu. À cause de mon niveau dans plein de matières, de mon Bac qui n'était pas très scientifique, et de ma phobie scolaire qui ne s'est pas envolée du jour au lendemain après toutes ces années de cours par correspondance. Je me souviens de ma mère un jour qui m'a appelé, je lui ai dit que ça allait pas, que j'arrivais pas à tenir et elle m'a dit que parfois même quand on veut, on ne peut pas, on est pas prêt, ou on a pas les moyens de réussir à ce moment. Ça m'a foutu un coup dans la tronche honnêtement parce qu'avant ça j'ai toujours réussi sans trop travailler, j'avais jamais appris à apprendre et d'un coup, je me suis retrouvée avec quelque chose de trop complexe pour moi. J'étais dans un état psychologique pas terrible, avec des difficultés sociales, un niveau scolaire pas top du tout et je ne me suis pas du tout donné les moyens de réussir. J'ai abandonné.
Je l'ai pas très bien vécu...
j'ai voulu faire tout les metiers du monde, mais n'en ai jamais eu la reelle volonté, l'assurance.
le hic c'est en partie que quand je me lance dans quelque chose, je fais mille et une recherches, et s'il y a un truc qui bloque : je me convainc que ca ne marchera
C'est fou, j'aurais pu écrire ces mots, je fonctionne exactement comme ça. Je pense être trop exigeante aussi envers moi-même mais avec un manque de confiance en moi. Je peux être hyper motivée, faire un tas recherches sur un sujet, être persuadée que c'est fait pour moi et à la moindre contrariété ou au moindre doute sur mes capacités, j'abandonne. Je crois que j'ai un problème avec l'échec aussi, plutôt que de prendre des risques, je ne fais rien comme ça je suis sûre de pas rater. Malheureusement, ça signifie aussi que je ne prends pas la chance de réussir.par contre, des qu'il s'agit de choses plus serieuses, de vrais boulot, d'etudes..quand il y a un enjeu pour moi en gros je foire, je me mets la pression, voire j'abandonne.
J'ai été serveuse aussi, j'avais plutôt bien supporté parce que je travaillais avec des personnes proches de ma famille et que j'aimais bien, et ils étaient au courant de mes soucis (à l'époque, TOC et phobie scolaire). J'ai aussi été hôtesse de caisse il y a quelques temps, ça se passait plutôt bien (bonne entente avec les collègues) mais j'avais plutôt du mal à gérer la pression du chef pour nous faire vendre des cartes de fidélité (on était censé faire un quota). Étrangement, je réussissais plutôt bien à la vendre mais ça me foutait un stress pas possible. Un weekend j'ai un peu craqué, grosse angoisse avant d'aller au boulot, j'ai fini à l'hôpital pendant 2 jours. Le plus bizarre c'est que je ne déprimais pas à cause du boulot, je m'entendais bien avec les collègues, et même si le job était pas passionnant, c'était pas horrible quoi. Du coup j'ai du mal à comprendre pourquoi je me mettais dans de tels états d'angoisse à l'idée d'aller travailler (pareil pour l'école).
Comme toi, j'ai eu l'habitude (je ne sors plus beaucoup maintenant, mes derniers potes ayant déménagés) de traîner dans des milieux plutôt atypiques et ouverts d'esprit. Le milieu de la nuit, la communauté LGBTQ+, etc. Je m'y sentais bien, mais maintenant que je ne connais plus grand monde, j'ai du mal de sortir et de me faire de nouvelles connaissances. À la fac, je ne fais pas vraiment d'effort pour parler aux autres, je suis bien dans mon coin, et je suis pas vraiment à l'aise en fait. On a beaucoup de travaux de groupe cette année, pour mon plus grand déplaisir. J'ai toujours détesté ça, autant parce qu'il faut communiquer avec les autres que parce que je préfère faire le boulot moi-même, seule. Enfin, de toute façon, je suis tellement absente en cours en ce moment que je ne croise plus grand monde.
J'ai aussi du mal avec les bruits, surtout les bruits répétitifs ou aiguës. J'ai parfois des vertiges en classe quand c'est trop bruyant ou quand des bruits me gênent.
Ta technique du jonglage des tâches est une bonne technique, je devrais essayer. Ça pourrait m'aider à vaincre un peu cette procrastination.
Moi qui aime bien tout ce qui touche au médical, L'IFSI ça a l'air vraiment intéressant, je te souhaite de t'y plaire ! Avec les stages, je pense que ça peut être plus motivant et stimulant que la fac par exemple où on est assis h24. Et la prépa en petits groupes, ça doit être plus supportable et agréable que les TD à 30 par classe (ou les amphi à 300 !).
apache,
Mon parcours scolaire est un peu chaotique, je mets en spoiler parce que c'est un peu long...
Flower,Spoiler : :
C'est ce qui m'est arrivé pour mon année de médecine, j'ai surestimé mes capacités, en me disant que "quand on veut on peut" (phrase que mon père m'a toujours répété encore et encore) mais non, je n'ai pas pu. À cause de mon niveau dans plein de matières, de mon Bac qui n'était pas très scientifique, et de ma phobie scolaire qui ne s'est pas envolée du jour au lendemain après toutes ces années de cours par correspondance. Je me souviens de ma mère un jour qui m'a appelé, je lui ai dit que ça allait pas, que j'arrivais pas à tenir et elle m'a dit que parfois même quand on veut, on ne peut pas, on est pas prêt, ou on a pas les moyens de réussir à ce moment. Ça m'a foutu un coup dans la tronche honnêtement parce qu'avant ça j'ai toujours réussi sans trop travailler, j'avais jamais appris à apprendre et d'un coup, je me suis retrouvée avec quelque chose de trop complexe pour moi. J'étais dans un état psychologique pas terrible, avec des difficultés sociales, un niveau scolaire pas top du tout et je ne me suis pas du tout donné les moyens de réussir. J'ai abandonné.
Je l'ai pas très bien vécu...
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Re: Les études et métiers : les choix et difficultés
Ton parcours scolaire fait un peu écho au mien. J'étais tête de classe jusqu'en 3ème et je me suis "effondrée" au lycée, paralysée par le stress. Je me suis réorientée en BEP et Bac Pro en apprentissage, ce qui m'a libérée de l'environnement scolaire.
Sinon tu as pas mal de centres d'intérêt, il y a sans doute quelques de pistes exploitables !
Dans un premier temps, le top serait que tu parvienne à finir ton cursus de psycho, ça te validerait un niveau qui t'ouvrirai quelques portes : je pense pas exemple aux concours de la fonction publique, on y trouve des emplois variés. Et tu subirais moins de pression que dans un emploi privé.
Se réorienter complètement est une option "dangereuse", puisque tu risque de t'engager dans un cursus de plusieurs années encore. A moins de choisir une formation courte, plus concrète, qui te mette rapidement un métier dans les mains.
Sinon tu as pas mal de centres d'intérêt, il y a sans doute quelques de pistes exploitables !
Dans un premier temps, le top serait que tu parvienne à finir ton cursus de psycho, ça te validerait un niveau qui t'ouvrirai quelques portes : je pense pas exemple aux concours de la fonction publique, on y trouve des emplois variés. Et tu subirais moins de pression que dans un emploi privé.
Se réorienter complètement est une option "dangereuse", puisque tu risque de t'engager dans un cursus de plusieurs années encore. A moins de choisir une formation courte, plus concrète, qui te mette rapidement un métier dans les mains.
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Re: Les études et métiers : les choix et difficultés
Totale comprehension ! J'ai eu un poste de serveuse qui n'a duré que 4mois.. le manager etait derriere moi (litteralement) et attendait que je relance les clients (oh secouuurs). Je trouvais ca horrible (pour les clients et pour moi), je n'assumais pas d'avoir ce role, surtout que les dits clients je les avais souvent deja interrogés mais seulement du regard pour ne pas les deranger par exemple dans leur discussions...c'etait du coup trop la honte et l'angoisse de revenir et insister. Je devenais maladroite et me sentais martyrisée par le manager en question. Un jour, grosse crise d'angoisse, je n'ai pas reussi a sortir de chez moi et aller bosser, je n'ai jamais reussi a expliquer ma reaction. (je ne suis plus jamais retourné a ce taf...pas facile pas retrouver confiance apres!)Kféyne a écrit :
J'ai été serveuse aussi, j'avais plutôt bien supporté parce que je travaillais avec des personnes proches de ma famille et que j'aimais bien, et ils étaient au courant de mes soucis (à l'époque, TOC et phobie scolaire). J'ai aussi été hôtesse de caisse il y a quelques temps, ça se passait plutôt bien (bonne entente avec les collègues) mais j'avais plutôt du mal à gérer la pression du chef pour nous faire vendre des cartes de fidélité (on était censé faire un quota). Étrangement, je réussissais plutôt bien à la vendre mais ça me foutait un stress pas possible. Un weekend j'ai un peu craqué, grosse angoisse avant d'aller au boulot, j'ai fini à l'hôpital pendant 2 jours. Le plus bizarre c'est que je ne déprimais pas à cause du boulot, je m'entendais bien avec les collègues, et même si le job était pas passionnant, c'était pas horrible quoi. Du coup j'ai du mal à comprendre pourquoi je me mettais dans de tels états d'angoisse à l'idée d'aller travailler (pareil pour l'école).
Du coup, quand j'ai été vendeuse (de chaussures de luxe) et que l'on m'a dit : "tu dois etre franche avec le client, ne pas le pousser à un achat qui ne lui convient pas. tu perds peut etre une vente dans la journée (encore que tu peux vendre autre chose), mais a l'inverse tu établis une relation de confiance et le client reviendra" ---> j'ai cru rever !
Pareil dans mon autre et dernier poste de serveuse (qui a duré 3ans) : les patrons etaient des pseudodepressifs, et on etait limite reputés pour ne pas etre souriants. pas alpageur en tout. pas hyprocrite. pas le fameux sourire commercant à gerber. royal. j'etais chez moi ! de la meme maniere, on pouvait choisir de ne pas servir quelqu'un si on estimait qu'il avait trop bu, ou qu'il etait impoli etc. cet endroit etait ma maison et il me manque (en plus c'etait une salle de concerts)
Je conclue donc en étant d'accord avec Apache
---------------------------------Apache a écrit : Exercer un métier qui me plaît peut être un véritable enfer s'il y a une mauvaise ambiance autour de moi ! Et au contraire, dans un environnement chaleureux, familial et stable, je peux aimer un travail pénible ou sans intérêt. Donc dans mes choix, je privilégie vraiment les lieux et les conditions de travail, plutôt que le métier en lui-même.
Sinon, merci pour ton spoiler Kfeine, ton parcours est interessant.
Tu as l'air d'avoir fait beaucoup de choses malgré tes angoisses!!
tu dois en avoir des connaissances au final !
----> Une question : Pourquoi ne pas se pencher du coté de ce qui touche a la bio+a l'informatique. dans les analyses etc ?
(je dis ca sans avoir checker la liste des metiers...)
moi et le syndrome d'asperger :
reflexion personnelle sur les 2dernieres années | tout s'explique et parait plus simple..
Etape en cours : verbalisation + echanges! (d'ou ma presence sur ce forum)
Un jour peut-être : la consult'.
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Re: Les études et métiers : les choix et difficultés
Timo,
Pour mes IR, c'est une bonne question. Je ne sais pas si on peut dire qu'ils sont/étaient restreints. J'ai l'impression que j'avais pas mal d’intérêts quand j'étais petite mais qu'en grandissant, j'ai énormément perdu de ma capacité à rester concentrée et intéressée. Par exemple, il y a à peu près 4 ans, je me suis intéressée aux association de protection animale, j'ai fait un tas de recherche, j'étais toute la journée sur des forums ou des sites sur le sujet, je suis même devenue famille d'accueil pour chats et chien. Et puis, une fois le chien parti dans sa nouvelle famille, j'ai peu à peu délaissé le sujet. J'adore toujours autant les animaux, même si j'en ai pas actuellement, mais c'est comme si j'avais des "passions éphémères". J'ai vécu la même chose avec l'infographie. Pendant à peu près 4 ans (mes années de cours par correspondance), j'ai passé quasiment tout mon temps sur Gimp et Photoshop, à bidouiller des dessins et des graphismes. Et puis un jour, j'ai juste un peu laissé tomber, à cause de trucs de la vie (dépression surtout) et aussi parce que j'étais moins à fond dedans, comme pour les asso d'animaux.
En fait, depuis ma fin d'adolescence, le début de la vie adulte, j'ai beaucoup de mal à rester concentrée et j'ai eu beaucoup de ces passions éphémères.
Tiens, une petite liste de mes intérêts en fonction de mon âge :
Je te souhaite bon courage pour tes cours par correspondance (tu en as déjà fait ?), et comme j'aime bien l'anglais, je trouve ça cool ce que tu fais.
apache, oui je compte bien finir mon année de psycho et obtenir ma licence parce qu'il y a un moment où faut que je valide un truc sinon je pense que je vais craquer.
C'est vrai que je pense rarement à l'environnement de travail mais surtout au travail en lui-même. Pourtant, je sais que si l'environnement de travail ne me convient pas, j'aurais beau être passionnée par le sujet du travail, je vais probablement quand même angoisser.
nala_radenne,
Ce qu'on t'a dit pour la vente de chaussures de luxe, c'est vrai que c'est difficile à imaginer ! De tous les petits boulots en vente ou de tous les entretiens de job dans la vente que j'ai fait, on ne m'a jamais dit ça (j'aurais bien aimé pourtant !).
J'ai fait pas mal de choses malgré mes angoisses mais jamais jusqu'au bout. Je commence quelque chose et je l'arrête en plein milieu. J'en suis pas très fière du tout. Et du coup, j'ai pas tant de connaissances que ça, du moins j'en ai vraiment pas l'impression.
j'ai déjà pensé à la bio + informatique, notamment les analyses. J'avais postulé pour des DUT et BTS analyses biologiques mais je n'ai pas été prise à cause de mon Bac (pas S) et des notes que j'ai eues (pas terribles du tout). C'est aussi pour ça que j'avais eu envie de refaire un Bac S à un moment, pour me prouver que j'en étais capable et pour me donner une chance de postuler un peu où je veux. Mais là aussi, j'ai arrêté en plein milieu...
Pour mes IR, c'est une bonne question. Je ne sais pas si on peut dire qu'ils sont/étaient restreints. J'ai l'impression que j'avais pas mal d’intérêts quand j'étais petite mais qu'en grandissant, j'ai énormément perdu de ma capacité à rester concentrée et intéressée. Par exemple, il y a à peu près 4 ans, je me suis intéressée aux association de protection animale, j'ai fait un tas de recherche, j'étais toute la journée sur des forums ou des sites sur le sujet, je suis même devenue famille d'accueil pour chats et chien. Et puis, une fois le chien parti dans sa nouvelle famille, j'ai peu à peu délaissé le sujet. J'adore toujours autant les animaux, même si j'en ai pas actuellement, mais c'est comme si j'avais des "passions éphémères". J'ai vécu la même chose avec l'infographie. Pendant à peu près 4 ans (mes années de cours par correspondance), j'ai passé quasiment tout mon temps sur Gimp et Photoshop, à bidouiller des dessins et des graphismes. Et puis un jour, j'ai juste un peu laissé tomber, à cause de trucs de la vie (dépression surtout) et aussi parce que j'étais moins à fond dedans, comme pour les asso d'animaux.
En fait, depuis ma fin d'adolescence, le début de la vie adulte, j'ai beaucoup de mal à rester concentrée et j'ai eu beaucoup de ces passions éphémères.
Tiens, une petite liste de mes intérêts en fonction de mon âge :
Voilà, voilà. Entre tout ces intérêts, j'en ai eu beaucoup d'autres, comme des obsessions qui apparaissent un jour et disparaissent aussi vite qu'elles sont arrivées un autre jour. C'est très dur du coup de savoir ce qui m'intéresse vraiment du coup, ce que j'aime vraiment et ce qui va durer sur le long terme.Spoiler : :
Je te souhaite bon courage pour tes cours par correspondance (tu en as déjà fait ?), et comme j'aime bien l'anglais, je trouve ça cool ce que tu fais.
apache, oui je compte bien finir mon année de psycho et obtenir ma licence parce qu'il y a un moment où faut que je valide un truc sinon je pense que je vais craquer.
C'est vrai que je pense rarement à l'environnement de travail mais surtout au travail en lui-même. Pourtant, je sais que si l'environnement de travail ne me convient pas, j'aurais beau être passionnée par le sujet du travail, je vais probablement quand même angoisser.
nala_radenne,
Ce qu'on t'a dit pour la vente de chaussures de luxe, c'est vrai que c'est difficile à imaginer ! De tous les petits boulots en vente ou de tous les entretiens de job dans la vente que j'ai fait, on ne m'a jamais dit ça (j'aurais bien aimé pourtant !).
J'ai fait pas mal de choses malgré mes angoisses mais jamais jusqu'au bout. Je commence quelque chose et je l'arrête en plein milieu. J'en suis pas très fière du tout. Et du coup, j'ai pas tant de connaissances que ça, du moins j'en ai vraiment pas l'impression.
j'ai déjà pensé à la bio + informatique, notamment les analyses. J'avais postulé pour des DUT et BTS analyses biologiques mais je n'ai pas été prise à cause de mon Bac (pas S) et des notes que j'ai eues (pas terribles du tout). C'est aussi pour ça que j'avais eu envie de refaire un Bac S à un moment, pour me prouver que j'en étais capable et pour me donner une chance de postuler un peu où je veux. Mais là aussi, j'ai arrêté en plein milieu...
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Re: Les études et métiers : les choix et difficultés
Je comprends mieux pourquoi cette histoire de bac S ! (etant donné que tu en avais deja validé un..)Kféyne a écrit : j'ai déjà pensé à la bio + informatique, notamment les analyses. J'avais postulé pour des DUT et BTS analyses biologiques mais je n'ai pas été prise à cause de mon Bac (pas S) et des notes que j'ai eues (pas terribles du tout). C'est aussi pour ça que j'avais eu envie de refaire un Bac S à un moment, pour me prouver que j'en étais capable et pour me donner une chance de postuler un peu où je veux. Mais là aussi, j'ai arrêté en plein milieu...
ca me fait penser a un cauchemar que j'ai souvent fait :S
Sinon, j'ai repensé a ton parcours.Spoiler : :
et je me suis aussi remémorer quand j'etais en L2 sciences cognitives, on avait des cours où on abordait les metiers et leur applications :
il y avait la possibilité de developper des logiciels adaptés a public specifique (ex : pour les dyslexiques etc).
Avec une licence de psycho, tu peux pas te rediriger vers un truc du type (si tu as des bases en informatique/programmation).
enfin, c'est une piste, je ne sais pas si ca pourrait te plaire ?
"blague" à part : a force de faire des recherches pour le metier parfait, je me dis qu'on pourrait devenir conseillère d'orientation
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Re: Les études et métiers : les choix et difficultés
J'avais une camarade de classe en L qui voulait faire psychomotricité et qui avait donc commencé par une prépa de remise à niveau, ça n'existe pas pour d'autres cursus?
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
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Re: Les études et métiers : les choix et difficultés
nala_radenne,
Par rapport à ton cauchemar, j'ai un peu les mêmes angoisses. J'ai 5 ans de plus que presque tous les étudiants de ma promo, et même si en soi c'est pas énorme, ça me tracasse parfois. Enfin, ce qui me tracasse le plus c'est quand on me demande mon âge (d'ailleurs les gens sont souvent étonnée parce qu'apparemment je fais pas 26 ans), et ensuite vient la question "et avant de reprendre tes études en psycho, t'as fait quoi comme boulot ou études ?".
Et moi : "Euh... rien ? "
Souvent, je réponds de manière un peu de manière dédramatisante ou "blaguante", en disant que je suis une éternelle étudiante et je me fais un peu passer pour une "cancre" qui assume. Alors qu'au fond, j'assume pas du tout d'avoir un parcours aussi chaotique.
Le master que j'envisage après la psycho (si je décide de ne pas entrer dans l'armée, oui j'ai toujours cette idée farfelue en tête ) c'est un master sciences humaines + informatique donc effectivement ça me permettrait de faire du développement appliqué aux sciences humaines et à un public spécifique.
En ayant fait autant de recherches sur les métiers et les études, je me suis souvent dis la même chose pour conseiller d'orientation.
Flower,
Si, ça existe pour pas mal d'études ou de métiers mais pour certains cursus, si t'as pas suivi le parcours requis dès le lycée, c'est vraiment plus compliqué. Je pense par exemple aux études de vétérinaire, qui sont plus compliquées à intégrer que médecine par exemple.
Par rapport à ton cauchemar, j'ai un peu les mêmes angoisses. J'ai 5 ans de plus que presque tous les étudiants de ma promo, et même si en soi c'est pas énorme, ça me tracasse parfois. Enfin, ce qui me tracasse le plus c'est quand on me demande mon âge (d'ailleurs les gens sont souvent étonnée parce qu'apparemment je fais pas 26 ans), et ensuite vient la question "et avant de reprendre tes études en psycho, t'as fait quoi comme boulot ou études ?".
Et moi : "Euh... rien ? "
Souvent, je réponds de manière un peu de manière dédramatisante ou "blaguante", en disant que je suis une éternelle étudiante et je me fais un peu passer pour une "cancre" qui assume. Alors qu'au fond, j'assume pas du tout d'avoir un parcours aussi chaotique.
Le master que j'envisage après la psycho (si je décide de ne pas entrer dans l'armée, oui j'ai toujours cette idée farfelue en tête ) c'est un master sciences humaines + informatique donc effectivement ça me permettrait de faire du développement appliqué aux sciences humaines et à un public spécifique.
En ayant fait autant de recherches sur les métiers et les études, je me suis souvent dis la même chose pour conseiller d'orientation.
Flower,
Si, ça existe pour pas mal d'études ou de métiers mais pour certains cursus, si t'as pas suivi le parcours requis dès le lycée, c'est vraiment plus compliqué. Je pense par exemple aux études de vétérinaire, qui sont plus compliquées à intégrer que médecine par exemple.
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Re: Les études et métiers : les choix et difficultés
Pour ma part, je n'ai pas eu de difficultés sur le plan scolaire. Mais ça n'a pas été plus simple pour choisir mon orientation, parce que tout m'était ouvert et on (= les profs) me poussait gentiment à faire de "grandes" études, ce dont je n'avais pas envie.
J'ai toujours aimé le spectacle, et en seconde j'ai fait l'option théâtre. On a rencontré des professionnels, vu plein de belles choses, et j'ai eu envie de devenir régisseur lumière. Quand il a fallu choisir la filière pour la 1ère, j'ai pris S parce que c'était ce qui était conseillé pour ce métier, mais j'aurais aussi eu très envie de faire L. Bon, j'ai continué le théâtre en option facultative, et la S m'a plu quand même.
Après le BAC (mention TB), je suis entrée en DMA régie de spectacle option lumière, et ça ne s'est pas bien passé : Pour les cours, pas de soucis, j'étais la première de la classe, j'aimais ce que je faisais, mais l'ambiance, la "camaraderie" que l'on devait avoir y compris avec les profs ne me convenait pas. Dès le mois d'octobre de la 1ère année, j'ai su que je ne ferais pas ça de ma vie. J'ai malgré tout tenu, jusqu'en janvier où j'ai dit que je voulais arrêter. J'ai cherché quoi faire, j'étais perdue mais j'avais envie de sortir de là. La boulangerie était un truc qui m'attirait aussi, j'ai fait un stage là-dedans et ça m'avait plu, mais après impossible de trouver un patron pour faire de l'alternance... J'ai été très fortement poussée à continuer le DMA au vu de mes résultats, alors j'ai accepté de passer en 2ème année. Et à nouveau, en janvier de la 2ème année, j'ai explosé, bien comme il faut cette fois. Je ne mangeais plus, ne travaillais plus les cours, j'y allais juste pour faire acte de présence. Et le 7 janvier 2015 (je m'en souviens, parce que c'était le jour des attentats de Charlie Hebdo), je n'ai plus pu retourner en cours. Là, les profs et mes parents ont compris que j'étais allée au bout, que je ne pouvais pas faire plus. Et c'est ce qui a conduit à mon diagnostic, un mois plus tard.
Je suis revenue chez mes parents, j'ai cherché du travail mais je ne trouvais rien. Mon père m'a proposé de venir un peu dans son entreprise, histoire de ne pas rester sans rien faire. Puis la comptable était enceinte et devait partir ensuite, elle m'a proposée de me former pour que je prenne sa place. Ça m'a plu, et depuis je suis là
Il y a parfois des choses qui se font sans qu'on s'y attende, et qui fonctionnent ^^
Depuis, je me suis formée avec le CNED, j'ai eu un diplôme en compta et ça me plait. Je ne sais pas si je resterais toute ma vie dans ce travail, mais ça me plait. Et j'ai la chance d'avoir des collègues plutôt sympa, que je connais depuis longtemps, donc ça se passe bien.
J'ai parlé du BAC "mention TB", parce que généralement c'est associé à "grandes études, prépa, école de commerce", etc. Alors que je savais que ce genre de choses ne me conviendrais pas, ainsi que la fac. On m'a un peu poussée dans cette voie, mais comme j'avais le projet de régisseur, ils n'ont pas trop insisté. Maintenant, je fais la régie dans une compagnie de théâtre amateur, ce qui me permet de garder un pied dedans, c'est top.
J'ai toujours aimé le spectacle, et en seconde j'ai fait l'option théâtre. On a rencontré des professionnels, vu plein de belles choses, et j'ai eu envie de devenir régisseur lumière. Quand il a fallu choisir la filière pour la 1ère, j'ai pris S parce que c'était ce qui était conseillé pour ce métier, mais j'aurais aussi eu très envie de faire L. Bon, j'ai continué le théâtre en option facultative, et la S m'a plu quand même.
Après le BAC (mention TB), je suis entrée en DMA régie de spectacle option lumière, et ça ne s'est pas bien passé : Pour les cours, pas de soucis, j'étais la première de la classe, j'aimais ce que je faisais, mais l'ambiance, la "camaraderie" que l'on devait avoir y compris avec les profs ne me convenait pas. Dès le mois d'octobre de la 1ère année, j'ai su que je ne ferais pas ça de ma vie. J'ai malgré tout tenu, jusqu'en janvier où j'ai dit que je voulais arrêter. J'ai cherché quoi faire, j'étais perdue mais j'avais envie de sortir de là. La boulangerie était un truc qui m'attirait aussi, j'ai fait un stage là-dedans et ça m'avait plu, mais après impossible de trouver un patron pour faire de l'alternance... J'ai été très fortement poussée à continuer le DMA au vu de mes résultats, alors j'ai accepté de passer en 2ème année. Et à nouveau, en janvier de la 2ème année, j'ai explosé, bien comme il faut cette fois. Je ne mangeais plus, ne travaillais plus les cours, j'y allais juste pour faire acte de présence. Et le 7 janvier 2015 (je m'en souviens, parce que c'était le jour des attentats de Charlie Hebdo), je n'ai plus pu retourner en cours. Là, les profs et mes parents ont compris que j'étais allée au bout, que je ne pouvais pas faire plus. Et c'est ce qui a conduit à mon diagnostic, un mois plus tard.
Je suis revenue chez mes parents, j'ai cherché du travail mais je ne trouvais rien. Mon père m'a proposé de venir un peu dans son entreprise, histoire de ne pas rester sans rien faire. Puis la comptable était enceinte et devait partir ensuite, elle m'a proposée de me former pour que je prenne sa place. Ça m'a plu, et depuis je suis là
Il y a parfois des choses qui se font sans qu'on s'y attende, et qui fonctionnent ^^
Depuis, je me suis formée avec le CNED, j'ai eu un diplôme en compta et ça me plait. Je ne sais pas si je resterais toute ma vie dans ce travail, mais ça me plait. Et j'ai la chance d'avoir des collègues plutôt sympa, que je connais depuis longtemps, donc ça se passe bien.
J'ai parlé du BAC "mention TB", parce que généralement c'est associé à "grandes études, prépa, école de commerce", etc. Alors que je savais que ce genre de choses ne me conviendrais pas, ainsi que la fac. On m'a un peu poussée dans cette voie, mais comme j'avais le projet de régisseur, ils n'ont pas trop insisté. Maintenant, je fais la régie dans une compagnie de théâtre amateur, ce qui me permet de garder un pied dedans, c'est top.
Diagnostiquée en février 2015 (psychiatre libéral) puis confirmation au CRA en novembre 2016
On peut revenir de tout, sans être parti très loin, on peut revenir de loin, sans être parti du tout ! - Bazar et bémols
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Re: Les études et métiers : les choix et difficultés
TiZ, je trouve ton parcours super intéressant. Et si tu te sens bien dans ce que tu fais, c'est vraiment super. Et puis, que tu fasses de la régie à côté, c'est chouette aussi. Je pense que l'environnement d'études ou de travail doit aussi jouer sur l'adaptation et le bien-être. Enfin, en tout cas c'est ce qui ressort un peu dans ton parcours. ^^
J'avais fait un stage dans un centre équestre quand j'étais ado en tant que palefrenière, et bien que le job n'était pas hyper passionnant (on a vu plus stimulant que le nettoyage des box de chevaux ) je m'y sentais bien parce que l'environnement était très agréable. Le contact avec les chevaux me relaxait beaucoup, le contact avec les cavaliers et le prof d'équitation (qui était tout aussi discret et réservé que moi sauf pendant les cours) se passaient plutôt bien parce qu'on partageait une passion commune. Je crois aussi que ça été la seule fois de ma vie où j'ai réussi à me lever à 6h du matin sans avoir envie de tout casser autour de moi. Je travaillais 12h par jour et ça ne m'embêtait même pas.
J'avais fait un stage dans un centre équestre quand j'étais ado en tant que palefrenière, et bien que le job n'était pas hyper passionnant (on a vu plus stimulant que le nettoyage des box de chevaux ) je m'y sentais bien parce que l'environnement était très agréable. Le contact avec les chevaux me relaxait beaucoup, le contact avec les cavaliers et le prof d'équitation (qui était tout aussi discret et réservé que moi sauf pendant les cours) se passaient plutôt bien parce qu'on partageait une passion commune. Je crois aussi que ça été la seule fois de ma vie où j'ai réussi à me lever à 6h du matin sans avoir envie de tout casser autour de moi. Je travaillais 12h par jour et ça ne m'embêtait même pas.
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Re: Les études et métiers : les choix et difficultés
Oui, c'est ce que je pense aussiKféyne a écrit :Je pense que l'environnement d'études ou de travail doit aussi jouer sur l'adaptation et le bien-être.
Comme c'est l'endroit où l'on passe quasiment le plus de temps de la journée, il faut que ça soit agréable, qu'on ai envie d'y aller.
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