Période de diagnostic

[Anahata]

Il y aurait régulièrement des groupes avec des personnes permettant de régler les conflits. Des groupe d'apprentissage pour la communication bienveillante. Et des mini groupes encadrés pour la gestion des conflits. Une personne autre pour encadrer. D'une autre communauté ? Un Nt ? No sé

[Allan]

Il faudrait des psys, j'imagine mal la communication et les interactions sociales, avec les crises autistiques, les incompréhensions de toute sorte... j'imagine l'enfer, c'est beau sur le papier toussa !
Faudrait être connecté pour se parler surtout par mail, parce que l'oral...

[Anahata]

Oui. Finalement on décrit là le silence monastique..

[Allan]

Oui. Finalement on décrit là le silence monastique..

Voilà !

[Anahata]

Mrs Jack, c'est intéressant tout ça ! Au début c'était donc mixte... c'est sur que sur le forum on voit déjà un belle diversité sur le plan intime. Alors oui les grossesses ou autres... bon. Ce serait peut être souhaité par certains d'ailleurs ! Qu'importe après tout.
Ça ferait de la nouveauté

[Autrey]

Le diagnostic a été pour moi une période de récession "douce", je ne cherchais plus à jouer un jeu (qui aurait d'ailleurs pu induire en erreur le spécialiste lors du diagnostic), j'étais moi-même et j'étais plus pacifiée, moins dans cette violence de touours paraitre autre, paraitre "normale".

[Anahata]

Tant mieux que ça ait été doux. J'ai l'impression que c'est un combat contre moi même. De multiples lâcher prises pas évidents. Ça demande du courage de ne pas répondre à une question en un claquement de doigt juste pour faire genre. Et ensuite finir à la maison 3 heures crevée allongée. D'accueillir ces longues secondes face à quelqu'un pour qui l'on sait on va être 'bizarre'. Ça demande du courage d'accepter de pas regarder les gens. D'abandonner. En gros d'être en accord avec ce qu'on est. Je crois que ça ne se commande pas. Je suis arrivée à un stade où c'est l'acceptation qui doit faire sa place. Par honnêteté envers moi même. Même si je parais Gaga. Et bien tant pis. Après tout je le suis au yeux des autres. Vu que je ne reagis pas comme eux. Alors et bien soit ! Qu'ils me prennent comme je suis et j'en ferai de même avec eux.

[Autrey]

Tant mieux que ça ait été doux. J'ai l'impression que c'est un combat contre moi même. De multiples lâcher prises pas évidents. Ça demande du courage de ne pas répondre à une question en un claquement de doigt juste pour faire genre. Et ensuite finir à la maison 3 heures crevée allongée. D'accueillir ces longues secondes face à quelqu'un pour qui l'on sait on va être 'bizarre'. Ça demande du courage d'accepter de pas regarder les gens. D'abandonner. En gros d'être en accord avec ce qu'on est. Je crois que ça ne se commande pas. Je suis arrivée à un stade où c'est l'acceptation qui doit faire sa place. Par honnêteté envers moi même. Même si je parais Gaga. Et bien tant pis. Après tout je le suis au yeux des autres. Vu que je ne reagis pas comme eux. Alors et bien soit ! Qu'ils me prennent comme je suis et j'en ferai de même avec eux.

Pour moi et c'est ce qui a déclenché le diagnostic la souffrance psychique était trop forte donc la récession s'est faite "toute seule", question inconsciente de survie peut-être.

[Anahata]

je vois. Je crois que ça dépend aussi des personnalités. Je suis du genre testarde. Et c'est surtout je n'ai pas été assez valorisée dans ce que j'étais. J'ai plutôt été éduquée à faire comme si. Alors forcément c'est la chute. Faut se ré apprivoiser. Des parents qui n'avaient jamais entendu la possibilité même d'un tel diagnostic. Une cécité familiale sur la différence intérieure extérieure. Pas de prise en charge donc de ce qui EST, de conseil pour bien choisir, de driving éclairé quoi. Lâchée en pleine nature. C'est pas bon ça. Aucune explication sur les comportements des autres car aucune conscience de la situation. Ça fait des gros problèmes d'estime de soi. Des fracas en série. Ça fait de la fatigue et ça fait un acharnement pour essayer de comprendre avec encore des débiles pour me dire que je me pose des problèmes. Et le mot est faible pour exprimer ce qui me révolte.