[Index Astuce] Les astuces qui ont changé votre vie

[Bastion]

Je confirme, ça a toujours été un problème dans ma relation de couple car mon compagnon NT, câlin = sexe, alors que je suis quelqu'un qui associe câlin = amour fraternel.
Mes parents et mes grands parents m'ont toujours fait des câlins car je ne supporte pas les bisous, quels qu'ils soient.
Donc non seulement ma relation de couple m'impose les bisous que je déteste, mais en plus je suis constamment en train d'expliquer à mon compagnon (encore 10 ans plus tard, comme quoi il est long à la détente) que non, quand je veux un câlin ce n'est pas pour avoir du sexe. C'est même le contraire ! Si je veux un câlin c'est que je ne vais pas bien et que je ne veux pas de sexe, car je ne veux du sexe que quand je vais bien.

J'ai l'impression de me lire tellement j'aurais pu écrire ça... Enfin le câlin n'est pas forcément associé au fraternel chez moi mais vraiment au réconfort et donc en effet dissocié du sexe (contexte anxiogène = pas de libido).
Et pouah, les bisous ! Jamais compris ce truc là!

Sinon, hum, les astuces... Quand je me sens trop perdue, je tente de me faire un planning journalier, ça marche plus ou moins selon les périodes.

[TimeLady]

Moi je n'aime ni les câlins, ni les bisous.

D'aussi loin que je me souvienne j'ai toujours eu horreur de ça... Je ne pourrais même pas dire pourquoi, c'est juste comme ça ! Ma mère s'en plaignait beaucoup quand j'étais petite (elle croyait peut-être que je la rejetais, allez savoir.)...

Au travail j'arrive à me forcer à faire la bise, mais je ne suis jamais aussi contente que lorsque je suis malade et que j'ai une bonne excuse pour ne pas le faire !

[Manichéenne]

D'autres astuces :

-les écouteurs. C'est déjà très utile simplement parce que ça affiche aux autres qu'on n'est pas vraiment là. Ça limite le risque d'être interpellée dans la rue ou ailleurs, ça montre qu'on n'est pas disponible.
Avec de la musique dedans en plus, ça permet de masquer beaucoup de sons environnants. Ne plus craindre de faire du humming... C'est aussi rassurant de pouvoir se raccrocher à une musique connue dans un environnement stressant (supermarché...). Si en plus les écouteurs sont à réduction de bruit, alors même sans musique les journées sont nettement plus calmes, et je suis rassurée de savoir que j'ai cette option s'il doit y avoir du bruit.

-faire du concret, être actif. Parce que lire, réfléchir ou rester devant un ordinateur toute la journée ce n'est pas sain. Par contre faire quelque chose de concret permet de se vider la tête, d'être plus détendu, de mieux dormir en cas de fatigue physique, et d'avoir le sentiment d'avoir accompli quelque chose.
Du coup, je me suis mise à faire de petits travaux dans la maison de temps en temps (repeindre un mur ou un plafond, coudre un rideau...). J'ai plus l'impression d'être utile parce que je vois le résultat concret, ce n'est pas un fichier sur un disque dur.

[hazufel]

Avoir plusieurs casques dans son sac, au cas où l'un aurait un souci (le médecin avait ri quand je lui en avais parlé lors de mon bilan. Pas moi...), avoir aussi une paire de lunettes de soleil, même des vieilles pas chères. Les câlins, seulement avec les personnes de qui on les accepte, et quand on est disponible pour ça. Il n'est pas inutile de le dire à ceux avec qui on vit, pour ne pas blesser quand on ne dit pas bonjour en rentrant, et qu'on ne se jette pas au cou de son compagnon (sa compagne).

C'est vrai, être actif est, je trouve, un moyen vraiment efficace de se fatiguer le corps en focalisant son attention sur une chose précise, ce qui à tendance à défatiguer le reste. Certains appellent ça le flow. Le jardin, le bricolage, le sport, peu importe, tant qu'on y est bien et qu'on est satisfait du résultat.

[lepton]

C'est aussi rassurant de pouvoir se raccrocher à une musique connue dans un environnement stressant

Tiens, je n'avais jamais pris conscience de la dimension affective de la musique dans ce contexte.
Je ne quitte jamais mes écouteurs dans les transports en commun. Sur le trajet entre le métro et le travail, si je double des collègues, ça évite qu'ils aient envie de taper la discute avec moi (oui oui, y'a des gens qui essaient! ). C'est très dissuasif, en effet.

Faire une activité concrète, ça vide la tête. (tiens, ça rime... ).
Pour ma part, le plus difficile, c'est de me motiver à quitter ce je suis en train de faire.

[Flower]

Un peu comme Manichéenne, quand je suis en train de quasi comater sur mon canapé parce que je n'ai envie de rien, je trouve souvent pratique d'avoir une activité que je devrai faire de toute façon, genre plier du linge. Ce n'est pas trop compliqué et au moins ça occupe, parce que j'ai du mal à rester sans rien faire.

Je serai moins catégorique sur les séparations entre câlin et sexe - autant j'ai un ami avec qui les câlins restent des câlins sans aucune connotation sexuelle, autant avec mon copain, ça a souvent tendance à dériver.

[Anahata]

Idem pour moi. J'aime trop avoir un truc à faire de ce genre là. Pliage, lavage, rangeage(non c'est une blague), rangement, etc etc

[Anahata]

Sinon l'astuce c'est le cahier.
Parfois je me mets à écrire ce qu'il y a à faire. Et je barre.
Selon l'état dans lequel je suis, je peux m'y mettre ou non. C'est un exercice qui fait travailler sur l'organisation. Et c'est pas désagréable.

[Geogaddi]

Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (début).


Bonjour à tous,

N'étant pas encore officiellement diagnostiquée je ne sais pas si ça relève d'un TSA (vous pourrez peut-être me le dire), mais en conversation avec quelqu'un, j'ai tendance à me focaliser sur ce que je pense, et à avoir littéralement 15 trucs qui me viennent en tête, résultat: la conversation part dans tous les sens, je digresse, je mets longtemps à dire ce que je veux, maladroitement, et surtout, le temps de parole n'est pas très équitable, la parole est unilatérale.

J'ai passé le week-end avec un ami autiste que j'avais pas vu depuis longtemps, et ça m'a sauté aux yeux: j'ai littéralement pas pu en placer une. J'ai très peur d'être pareil, et après avoir demandé à des amis, certes ce n'est pas extrême au point qu'ils puissent pas parler, mais effectivement ça peut tourner très vite autour de ce que je dis.

Je cherche des astuces pour rendre le dialogue plus équitable. J'ai déjà quelques astuces: TENTER (difficile) de faire des phrases plus courtes avec des pauses pour voir si la personne veut rajouter qq chose, essayer de guetter les signes d'ennui (pas encore tout à fait au point d'après la psy), de me donner un nombre de phrases limite à sortir pour limiter ma pensée, rester silencieuse le temps que ma pensée soit structurée et tenter de faire un tri avant de parler...

Peut-être que ça n'a rien à avoir avec le TSA auquel cas veuillez m'excuser, mais si d'autres sont dans un cas similaire, je vous serais reconnaissante de me donner des astuces.

P.S: Bien sûr je respecte totalement les personnes qui n'ont pas envie de sociabiliser plus que ça et que se "fichent" d'améliorer leur sociabilisation, pour moi c'est quelque chose d'important donc je cherche, tout en écoutant mes besoins, à avoir un comportement socialement adaptée pour mes relations

[lepton]

Perso, je ne sais pas faire. Chez moi, c'est du tout ou rien.

Soit je reste taciturne, laissant mon interlocuteur faire un quasi-monologue. Je ponctue son discours de petites phrases pour montrer que j'écoute...

Ou alors, si le sujet m'intéresse, je peux parler sans m'arrêter. Le pire, c'est que je me doute bien que je suis en train de soûler la personne en face, mais j'ai beaucoup de mal à me contrôler. Et si j'y arrive, je ressens une grosse frustration.

Bref, c'est pas facile...

Pour les astuces, je suis aussi preneur.

[Clovis]

Bonjour Geogaddi,

Je me permets de donner ma "technique" de non-diagnostiqué : j'ai pris l'habitude de ne pas parler du tout de mes centres d'intérêts à moins que la personne d'en face ne le partage manifestement. Ça réduit sensiblement le risque... Pour contrebalancer ce manque je tiens des conférences, colloques et journées d'études dans ma tête. En fait, même à ma femme je ne parle que très peu de mes centres d'intérêts du moment... Ça en arrive au point que j'ai beaucoup de mal à en parler quand on m'interroge, c'est l'un des effets indésirables de la technique.

Au final je suis plus dans l'écoute plus ou moins feinte... Le plus dur quand je suis vraiment attentif à un interlocuteur c'est de trouver quand c'est le bon moment pour en placer une... Et à ne pas sortir LE truc qu'il ne fallait pas dire (lui montrer que son point de vue n'est pas le seul valable, démontrer une incohérence).

Ps. j'aime beaucoup ton image de profil lepton !

[Miriel]

Je ne sais pas si je suis aspi mais on m’a longtemps reproché de trop parler de mes « intérêts ». À l’age adulte, je fais maintenant attention à fréquenter des personnes qui partagent les mêmes centres d’intérêts, sinon je ne vois pas l’interêt de me rapprocher de quelqu’un. Le problème est que je n’ai pas toujours eu des centres d’intérêts qui passionnaient beaucoup de monde, par exemple il est dur de trouver des personnes passionnées de l’arctique. J’ai eu pendant longtemps un intérêt fort pour un pays, et la personne avec qui je partage ma vie est originaire de ce pays donc avec lui cela passe inaperçu. Ma nouvelle passion en date rassemble beaucoup de monde donc il m’est plus facile de trouver des personnes avec qui la partager, internet est également un merveilleux outil pour cela.
Je ne sais pas si c’est vraiment une solution mais je pense que c’est plus ou moins comme ça pour tout le monde ? Il est plus pertinent de fréquenter des personnes qui apprécient les mêmes choses, ou du moins avec qui on se sent libre de parler de ce qu’on veut, sinon c’est vide.
Désolée si je m’exprime mal.

[Geogaddi]

Merci pour vos réponses. Oui Miriel, c'est ce que j'essaye de faire bien sûr mais il est effectivement compliqué de rencontrer des gens avec les mêmes intérêts, et je ne vais pas couper les ponts avec ma famille, mes amis d'enfance qui n'ont pas les mêmes intérêts... Tu vois ce que je veux dire Je veux dire par là qu'il faut bien que j'entretienne des conversations avec des personnes n'ayant pas mes intérêts, donc il faut que je trouve une solution pour cela.

[Miriel]

Je n’avais pas lu le premier message, j’ai tendance à fonctionner comme cela aussi; soit la conversation ne m’intéresse et donc je ne dis rien car je ne sais pas quoi répondre, soit j’ai repérer un sujet pertinent à développer, et comme tu dis « je dis ce que je pense », j’ai tendance à monopoliser la conversation, à écrire des pavés, et à revenir toujours sur les mêmes sujet. En ce moment la cause écologique me tiens beaucoup à cœur, on m’a déjà reproché de me répéter et de tout ramener à ça, mais c’est plus fort que moi, je ne peux pas m’en empêcher. Dès qu’un sujet même lambda me fait écho avec l’environnement et l’ecologie, je ne peux m’empecher de parler parler de mes idéaux, à cause de ça on m’a reproché d’être négative, alors que je vois seulement ça comme de la lucidité.
Comme je ne suis pas diag non plus je ne pourrais pas te dire si cela a un rapport mais ça me fait de me retrouver dans ton message.

[Miriel]

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