Pupuce a écrit :TimeLady a écrit :Je ne peux même pas dire qu'ils sont ennuyeux, c'est juste moi qui cherche des prétextes à chaque message pour ne pas donner suite. trop grand, trop jeune, trop vieux, trop chevelu... Hier j'ai trouvé des prétexte assez moches, j'avoue !
J'ai un peu peur de me reconnaitre dans ce que tu écris là

Je me suis déjà posé la question me concernant si ce n'était pas des prétextes au fond, puisque l'homme idéal, je sais parfaitement qu'il n'existe pas. Ca voudrait-il dire qu'on fond, il n' y pas de possibilité pour que je puisse un jour partager mon quotidien avec quelqu'un? Ca m'attriste beaucoup, moi, pas contre, cette éventuelle constatation parce que j'ai toujours voulu coller au modèle parental(qui était chouette). Mais en même temps, je n'aime pas partager mon quotidien
dans les faits. En plus, à chaque fois, c'est super long, super difficile(s'adapter à l'autre, à sa présence, à partager l'espace etc.)et le résultat n'a jamais été à la hauteur attendue parce que sans doute de un, je n'avais pas de sentiment amoureux, de deux, parce que partager mon lit, plus jamais(pour dormir tout au moins), tout ça demande une énergie de dingue, un engagement de dingue(que j'ai fait plusieurs fois! Elle est où ma médaille?)pour un résultat pffff..nul, déprimant, dépressionnant lol. Trop, tout est trop.
Maintenant, peut-être que le partage du quotidien est possible mais ce que j'aimerais, c'est une grande maison avec suffisamment de pièces pour que tout le monde puissent s'isoler quand il en a envie, avoir un bureau rien que pour moi dans lequel je mettrais mes livres, mes instruments de musique, chacun sa chambre(pour tout le monde, même pour le compagnon)..En fait, c'est super difficile d'imaginer comment pourrait être le quotidien dans ce s conditions puisqu'on a pas de modèles chouettes qui fonctionneraient comme ça. A priori, je me dit que ce serait peut-être la solution, mais je n'en suis même pas sûre!
Ici se termine ma malentation
Edit : "malentation"

il faudra lire "lamentation" bien-sûr, mais c'est drôle alors je laisse.
J'aime bien ton "malentation" moi aussi !
Perso je ne pense même pas à la partie cohabitation, si j'avais une relation c'est clairement le truc que j'envisagerais au bout de deux, trois ans, pas avant ! J'ai un grand appart mais je ne me sens pas de le partager avec quelqu'un (c'est à moi, na ! lol)... et le partage du lit au quotidien, j'ai horriblement de mal à l'imaginer !!!! le seul bidule qui a le droit de ronfler avec moi c'est mon chien !

Du coup je serais grandement pour le "chacun chez soi", tout en sachant qu'en fait, vu que je déteste sortir de mon cocon et prendre les transports et/ou la voiture, j'aurais énormément de mal à aller chez l'autre. Tout en ayant horriblement du mal à le laisser venir chez moi systématiquement. Ah ah. Mon cerveau, en fait, c'est un gros casse-tête chinois !
Par contre je n'ai pas du tout d'homme idéal dans les faits.

Surtout physiquement... Mais bon, le truc "moche" que j'ai fait hier, c'est de tiquer sur le rapport poids/taille d'un homme qui m'a contactée (et qui semblait sympathique, j'avoue). J'ai été jusqu'à calculer l'IMC : oh, mon dieu, obésité sévère, même pas la peine !!

J'ai honte parce que c'est très moche et que c'est typiquement le comportement que je critiquerais chez quelqu'un mais...bah...fallait un motif de rejet, c'était la taille et le poids ! (bon, j'avoue, je fais 1,57m et je me vois mal avec un type de 1,90 m...) Mais après, je me fie à l'impression que la photo ou la description dégage... En gros, un type qui a l'air cool, à l'aise, sociable... bah je ne vais pas donner suite, je préférerais quelqu'un qui a l'air réservé, timide, pas à l'aise. Ce qui est idiot, parce que le type qui a l'air hyper cool sur sa photo est peut-être en fait un stressé de nature, qui là, présentement, avait l'air cool parce qu'il était dans une ambiance appropriée ! Prétextes, toujours...
Le seul point indiscutable, c'est l'âge. Là-dessus je suis une grosse maniaque. Ni trop jeune, ni trop "vieux" (pas plus de 5/6 ans que moi). Manque de bol, je fais gamine et visiblement les jeunes de 25 ans me trouvent à leur goût.

J'ai beau marquer "dans ma tranche d'âge", à chaque essai je me fais aborder par des jeunots. Si je retente, je vais finir par marquer "entre tel et tel âge" quitte à faire psychorigide. (mais euh, attendez... en fait je SUIS psychorigide !

)
Pupuce a écrit :En fait, j'ai toujours été très intéressée par l'amour, au contraire de toi TimeLady. Mais je crois ne pas savoir au fond ce qu'est exactement ce sentiment*. Quand je crois être amoureuse(timidité extrême face à la personne), je ne sais même pas si c'est vraiment être amoureuse car parfois, ça part aussi vite que c'est venu(IRL je parle). C'est comme si je me faisais croire que j'étais amoureuse

Très très déprimant ce sujet
Je rigole mais au fond, ce n'est pas drôle et je ne sais pas si j'aurai le courage de regarder ceci bien en face.
Edit : *enfin si, je le connais je pense, mais pas IRL, je le connais au travers de romans, je peux tomber amoureuse d'un personnage par exemple, d'autant plus si l'illustration de type est belle(pour les livres pour enfants/ado), je peux ressentir quelque chose de ce genre, une grande attirance intellectuelle et physique pour des gens mais ils sont en général à la TV

mais peut-être n'ai-je tout simplement pas rencontré ce genre de personne IRL(et vu que je suis claquemurée chez moi, les chances de rencontrer quelqu'un qui me corresponde sont infimes voire nulle).
Avis à la population : ceci n'est pas une petite annonce, c'est un moyen d'échanger pour comprendre

Ah, pour le TV, je me reconnais ! ^^ Maintenant ça ne me le fait plus du tout, mais à une époque je pouvais ressentir quelque chose pour un personnage fictif (ah, Fox Mulder

) alors qu'IRL...je n'ai jamais rien ressenti. Mais après, est-ce révélateur de quelque chose ? Aucune idée !
MrsJack a écrit :
Ça rejoint ce que disait Anahata (Seva ça allait plus vite à écrire

) sur le fait qu'il y a des "modèles", des schémas types pour le couple et le mode de vie.
Elle devait penser que tu n'aimais pas le célibat vu qu'elle ne le supportait pas, mais tout le monde n'a pas envie de se mettre en couple et en plus "l'envie" de se mettre en couple ne répond pas aux mêmes besoins chez tout le monde. (Je ne donne qu'un seul exemple : il y a ceux qui ont simplement peur de la solitude et ceux qui seuls ne se sentent pas aimé ou ont peur de ne pas être aimé). Et puis on peut être contrarié par le célibat et rester de bonne humeur.

Si ca se trouve ta collègue a juste une caractère de cochon.
Pour l'homme dont tu parlais, qu'est ce qui t'as motivé à ne pas le rencontrer ?
J'ai compris qu'il était amoureux et toi non, qu'il y avait un gouffre entre vos deux ressentis mais ce n'est pas obligatoirement un problème (tant qu'il ne se jette pas sur toi comme un sauvage or asexuel pas de problème).
Quelle sensation t'a poussé à refuser ? Contrariété, peur de ne pas savoir le gérer, tristesse de le décevoir ou de voir un conflit, énervement/colère, ras le bol [...] ?
(Ma question peut paraître bizarre : je cherche juste à comprendre le plus précisément possible le fonctionnement des humains, autistes et non autistes.)
Si lui insiste sur ses sentiments, tu pouvais simplement lui répondre que tu cherchais de l'amical et qu'il ne devait pas s'enflammer. Vous étiez deux à convenir d'une rencontre, tu peux imposer tes conditions à la rencontre, c'est un peu comme une négociation. (Dans ces conditions c'est peut être lui qui aurait refusé la rencontre au final.)
Tu lui avais dit que ça te saoulais messenger ? (Que tu préférais les mails ?)
Pour l'homme en question : je lui avais dit pour les mails, et je pensais être assez laconique sur Messenger pour qu'il abandonne le truc, mais lui aimait bien échanger de façon régulière et spontanée... disons que pour lui ça équivalait à une conversation téléphonique, je pense (chose que j'avais exclue, même au bout de 10 mois ! j'avais tout juste consenti à lui donner mon numéro de portable tout en précisant que je ne l'allumais jamais et que je ne voulais pas d'échanges vocaux... il avait obéi et m'avait juste envoyé un SMS de bonne année...). J'imagine qu'au bout de quelques temps il trouvait le mail trop impersonnel.
Pour la rencontre, comme je le disais : gros gouffre entre son ressenti et le mien. Sachant qu'il devait faire 500 km pour me voir, je n'ai pas eu envie de le faire déplacer pour finalement lui dire "oh mais tu sais, moi, une relation amoureuse, je ne sais pas trop si ça me branche"... En fait, j'ai juste simplifié le truc : pour ne pas avoir à gérer l'explication IRL, j'ai fait en sorte que la rencontre n'ait pas lieu. Bon, sur le coup j'avais fait un effort, je n'ai pas décommandé la veille pour le lendemain (grosse spécialité maison) et je le lui ai dit une bonne semaine avant, mais vu qu'il parlait de cette rencontre depuis un ou deux mois, évidemment ce n'était pas mieux au final.