La sagesse ne commanderait-elle pas que nous mettions fin à celles de nos activités les plus délétères sur le plan écologique et pour notre santé ?
Ne vaudrait-il pas mieux, juste au cas où le miracle que nous espérons n'ait jamais lieu, agir dès à présent en responsabilité ?
Des études contredisent l'idée selon laquelle les rejets de méthane dus à l'élevage seraient très importants. Dans l'hypothèse où les résultats de ces études seraient justes, il n'en demeure pas moins que les terres destinées à l'élevage seraient deux fois plus efficaces à la captation du CO2 si elles étaient rendues à leur évolution naturelle de forêts. Le transport de bétail vivant et mort, la captation des ressources en eau par les élevages, le gaspillage alimentaire et son traitement, la pollution des sols, l'utilisation massive d'antibiotiques, etc., sont des facteurs qu'il s'agirait de prendre en considération.
En outre, l'exploitation des animaux non-humains qui induit une somme de souffrances inutiles qui sont une pollution pour notre esprit. Ces animaux dont on loue les sens et l'instinct sont les même à qui l'on refuse toute conscience de la mort certaine qui les attend dans la puanteur morbide des abattoirs.
Nous ne sommes plus, dans nos sociétés, en cette situation de survie qu'ont connue nos ancêtres et notre alimentation n'a plus rien de naturel. Nous avons le choix et la responsabilité.
Des changements sont à notre portée qui ne dépendent pas de gouvernements ou de grandes industries engluées dans leur logique de destruction pour le profit.
Si cesser de consommer des produits issus de l'exploitation animale n'est peut-être LA solution, c'est en tout cas UNE solution qu'il serait sérieux d'envisager.
• Article
wiki à propos de l'impact environnemental de l'élevage (les quelques citations en sont extraites).
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Page d'information sur le véganisme proposée par L214 (pas de violence graphique).•
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Article du Blog Médiapart sur les gaz à effet de serre.
« 70 à 78 % des terres agricoles sont utilisées directement ou indirectement pour l'élevage. »
« Selon les Nations Unies, « la déforestation induite par l'élevage est l'une des principales causes de la perte de certaines espèces animales et végétales uniques dans les forêts tropicales d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud, ainsi que de la libération de carbone dans l'atmosphère34. » La FAO confirme, en affirmant que « la production extensive de bétail est l'un des principaux agents de la destruction des forêts tropicales d'Amérique Latine, ce qui provoque des dégâts environnementaux considérables dans la région. »
« En 2008, 20 % des zones forestières initiales d'Amérique centrale et 38 % de l'Amazonie ont été abattus pour l'élevage des bovins. »
« Une des critiques contre l'élevage est qu'il consomme des protéines végétales : 40 % de la production mondiale pour un faible rendement : pour une kcal sous forme de viande, l'animal doit ingérer en moyenne 7 kcal (3 kcal pour les poulets, 16 kcal pour les bovins), ce qui se traduit également par un besoin de 7 à 10 kg de végétaux pour faire 1 kg de viande bœuf, 4 à 5,5 kg pour 1 kg de viande de porc. Il a été estimé que sur une année, le nombre de personnes nourries par hectare était de 22 pour les pommes de terre, 19 pour le riz et de 1 à 2 pour le bœuf et l'agneau. »
« Un rapport de 2006 de la FAO estime à 18 % la part des Gaz à Effet de Serre provenant de l'élevage. Certaines ONG et scientifiques soutiennent sur la base de ce rapport que la consommation de viande doit être réduite afin de diminuer les rejets de GES. »
« L'élevage génère des déjections animales riches en azote et phosphore, minéraux impliqués dans deux phénomènes environnementaux perturbant les écosystèmes : l’eutrophisation et la prolifération d'espèces nitrophile. »