Des Genevoises délaissent les protections hygiéniques usuelles et se tournent vers des protections jugées plus naturelles.
«Le tampon est une vraie poubelle chimique.» Avec ses phrases chocs, le documentaire Tampon, notre ennemi intime diffusé la semaine dernière sur France 5 relance le débat sur les produits toxiques contenus dans les protections hygiéniques féminines. Le documentaire révèle entre 20 et 30 composants nocifs découverts, dont phtalates, dioxine et désherbant, et donne la parole à des scientifiques qui étudient l’impact des tampons sur l’endométriose et d’autres maladies.
En Suisse, une étude sur les substances chimiques dans les protections féminines a été rendue en mars par l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV). Verdict: des traces de produits dangereux, mais en quantité trop faible pour présenter un risque sanitaire (lire ici et ci-contre).
Cette réponse officielle n’est pas suffisante pour la conseillère nationale Valérie Piller Carrard (PS/FR), qui déposait en 2016 une motion pour forcer les fabricants à indiquer les composants de leurs produits. Les protections hygiéniques étant considérées comme des biens usuels, l’indication sur l’emballage n’est pas obligatoire, contrairement aux cosmétiques ou aux produits alimentaires: «Si je suis rassurée par les résultats de l’analyse de l’OSAV qui n’ont pas révélé un taux élevé de produits toxiques, je reste convaincue qu’il faut plus de transparence sur les produits. Ce n’est pas normal de se fier à la bonne foi de gros poids lourds de l’industrie pour des produits en contact avec l’intimité des femmes», assène la socialiste.
«Peur des effets à long terme»
L’opacité des fabricants de protections hygiéniques sur leurs composants ainsi que la recrudescence du syndrome du choc toxique (SCT) dû aux tampons depuis les années 2000 («En 1990, plus aucun cas de syndrome du choc toxique (SCT) n’était recensé en France. Mais depuis la fin des années 1990, la maladie a réapparu et ne cesse de croître: 5 cas déclarés en 2004, 19 en 2011 et jusqu’à 22 en 2014», rappelle Libération dans un article récent) a entaché la réputation d’un produit longtemps considéré comme émancipateur.
Alternatives
A Genève, nombre de femmes se tournent vers des solutions alternatives. «Je n’ai pas besoin d’attendre qu’une étude sorte sur l’effet des produits chimiques contenus dans les tampons pour me méfier. Nous ne sommes plus dans les années 50, à croire les dires rassurants des industriels déclarant que la cigarette n’est pas nocive», estime Fanny, 35 ans, qui utilise depuis deux ans une marque de serviettes bio, «censée être plus naturelle»: «Je n’ai pas spécialement peur du SCT, mais plutôt des effets à long terme. Je refuse de porter en moi quelque chose qui n’ait jamais été testé sur le long terme. On doit être vigilant avec ce qu’on ingère, étale sur sa peau ou insère dans son intimité.»
Sophie, 30 ans, est passée à la coupe menstruelle, soit un réceptacle en silicone à insérer dans le vagin et à vider régulièrement pendant les règles, et réutilisable jusqu’à dix ans: «J’entendais parler des avantages écologiques et économiques depuis plusieurs années. Mais la découverte de produits toxiques dans les tampons a été le déclencheur, et je viens de me lancer. Pour l’instant j’ai encore un peu de mal à la mettre et la retirer, mais il paraît qu’on prend le coup de main peu à peu.»
Claire, 28 ans, utilise la coupe menstruelle depuis cinq ans. «J’avais pas mal d’irritations et de sécheresse avec les tampons. La coupe me convient parfaitement. Maintenant que l’on sait qu’il y a des substances toxiques dans les protections jetables, je ne me vois plus en utiliser. Sauf en cas d’urgence, si je n’ai rien d’autre.»
Anne, 37 ans, fabrique ses propres serviettes, lavables, clipsables par boutons pression. Elle se souvient du «scandale» provoqué au magasin de tissus, quand elle a expliqué à quoi serviraient les couches de coton, de chanvre (absorbant) et de tissu imperméable (pour parer aux fuites) qu’elle achetait. «Ça marche extrêmement bien. Je change la serviette deux ou trois fois par jour, et une par nuit. Ça se lave très bien à 40°C. Le seul hic, c’est pour faire du sport.»
Une coupe en vogue, selon les gynécologues
Les gynécologues genevois constatent un changement d’habitude dans les protections menstruelles de leurs patientes, sans pour autant attribuer ces changements à la peur des tampons: «Beaucoup de patientes, essentiellement des jeunes, utilisent ou s’interrogent sur la coupe menstruelle. Toutes celles qui l’utilisent en sont très contentes, mais j’ai l’impression que ce sont plutôt des motivations écologiques et/ou financières. Elles n’évoquent une crainte des tampons que très rarement», remarque la doctoresse Antonella Valiton-Crusi. La doctoresse Nadja Mermillod constate également que «l’utilisation de la coupe menstruelle est de plus en plus fréquente. Une seule patiente m’a fait part de son inquiétude quant aux tampons jusqu’ici, suite à un documentaire qu’elle avait vu».
On se souvient du recul de la pilule au profit du stérilet en cuivre, dès 2013, lors de la découverte du lien entre thromboses et pilules de 3e et 4e générations. Verra-t-on apparaître un paradigme similaire avec les tampons et la coupe menstruelle?
Nombre de YouTubeuses, dont Sophie Riche, font la promotion de la coupe menstruelle avec humour : Comment ne pas s'en foutre plein les doigts en vidant sa cup (et autres conseils techniques)
__________
Nos questions à l'OSAV, sur l'analyse des tampons et serviettes en Suisse
Les tampons et les serviettes que l’on trouve sur le marché suisse contiennent bien des traces de «dioxine, de glyphosate et de d’hydrocarbures aromatiques polycycliques», mais en quantité nettement inférieure à celle tolérée dans les aliments. Elles présentent donc «un risque sanitaire insignifiant». Ce constat ne vient pas de l’Office fédéral de la santé, mais de l’Office de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV), à qui revient la supervision des protections féminines.
Détail piquant, dans les références de l’étude de l’OSAV figure un article rédigé par Monsanto. Le plus grand producteur mondial de pesticides est l’unique source citée pour expliquer ce qu’est l’acide aminométhylphosphonique (AMPA). Pour étayer une analyse de la Confédération, on se serait plutôt attendu à des cautions scientifiques indépendantes...
1. Pourquoi l'analyse de risque (d'un produit qui n'est ni ingéré par voie orale ni destiné à des animaux) a-t-elle été effectuée par l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) et non par l'office fédéral de la santé?
Les tampons hygiéniques sont considérés comme des objets usuels destinés à entrer en contact avec la peau et les muqueuses, un domaine qui a toujours été réglementé dans la législation sur les denrées alimentaires (LDAl, art. 5). L’OSAV est en charge de cette réglementation depuis 2014.
2. Dans l'analyse des risques, l’absorption par la muqueuse vaginale est-elle également prise en compte? Le documentaire Tampon, notre ennemi intime relevait le fait que les œstrogènes sont 10x mieux absorbés par voie vaginale que par voie orale. Cette perméabilité particulière s'applique-t-elle également aux substances chimiques contenues dans les tampons?
Notre analyse de risque prend en compte l’absorption des substances par la muqueuse vaginale (cf. rapport, partie 2 méthodologie). Les études scientifiques estiment qu’elle se situe entre 0.1 et 3%. Dans nos calculs, nous avons considéré la valeur la plus élevée (3%). En considérant un facteur supplémentaire de 10 (absorption de 30%), l’exposition induite serait encore 260 fois inférieure à l’apport alimentaire journalier considéré comme sans risque pour la santé humaine. Comme chaque substance possède une perméabilité spécifique, le fait que les œstrogènes soient mieux absorbés par la muqueuse vaginale n’a aucun lien avec la perméabilité des dioxines.
3. A lire le communiqué de l'OSAV, «tous les échantillons étaient exempts de substances toxiques comme le formaldéhyde, les phtalates et les produits phytosanitaires». Pourtant, les analyses de «A bon entendeur» ainsi que celles du documentaire de France 5 ont révélé la présence de ces substances dans les tampons (et serviettes) analysés. Comment expliquer ces différences d'analyse?
Les résultats des analyses, ainsi que les méthodes d’analyse, réalisés par les émissions de France 5 et d’ABE ne sont malheureusement pas publiés; il ne nous est donc pas possible de commenter les différences observées. Nous pouvons juste remarquer que la concentration des substances mentionnées était, dans nos analyses, toujours en dessous du seuil de quantification, seuil en dessous duquel il n’est pas possible de chiffrer une concentration.
Afin d’éviter de créer une distorsion du marché, l’OSAV ne donne pas les marques des produits analysés. Dans la sélection des 8 tampons analysés, 2 étaient des tampons de type super absorbant. Ces deux échantillons ne se différentiaient pas des autres produits analysés. L’échantillonnage a été réalisé de manière à couvrir le mieux possible l’offre disponible pour ces articles sur le marché suisse.
4. Quel laboratoire a effectué les analyses?
L’OSAV a mandaté le laboratoire spécialisé Eurofins GfA Lab Service en Allemagne. Une partie des analyses a été reproduite dans les laboratoires de l’OSAV.
[Index Santé] Ici, nous parlons de médecine !
-
- Intarissable
- Messages : 37322
- Enregistré le : lundi 15 juillet 2013 à 15:09
- Localisation : CH
Re: Ici, nous parlons de médecine !
Toxicité des tampons? Les femmes restent méfiantes
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
-
- Intarissable
- Messages : 37322
- Enregistré le : lundi 15 juillet 2013 à 15:09
- Localisation : CH
Re: Ici, nous parlons de médecine !
Vous avez certainement pu ressentir de la chaleur en Suisse, en France, en Belgique ces derniers jours.
On remet sur le couvert comme chaque année les conseils divers :
Comportement à adopter en cas de canicule
- boire plus d'eau tout au long de la journée (préparez vos gourdes d'eau, vos pommes et pourquoi pas vos biscottes),
- éviter de s'exposer longuement au soleil quand celui-ci est très haut, notamment à plus de 60°, surtout entre 11h00 et 15h00,
- protéger le crâne (surtout les personnes chauves, avec peu de cheveux),
- ne pas faire trop d'effort physique,
- ne manger et boire ni trop chaud ni trop froid,
- éteindre vos appareils chauffants quand vous ne les utilisez pas,
- si possible, garer vos véhicules à l'ombre,
- réclamer de la climatisation, mais pas à moins de 20°,
- prendre des mesures adéquates pour lutter, à votre échelle, contre le réchauffement,
- ...
On remet sur le couvert comme chaque année les conseils divers :
Comportement à adopter en cas de canicule
En bref :L'Office fédéral de la santé publique a émis ses recommandations alors que la Suisse a vécu sa première nuit tropicale de l'année.
De larges parties de la Suisse ont vécu une nuit dite tropicale entre mardi et mercredi, avec un mercure qui n'est pas descendu au-dessous des 20 degrés. Selon le service d'information météorologique MeteoNews, la nuit a été tropicale à Lucerne, où le thermomètre a affiché 21,8 degrés comme valeur minimale, Vevey (VD/21,7), Locarno-Monti (TI/21,1), St-Gall (20,9), Pully (VD/20,8), Neuchâtel (20,7) ou Bâle (20,6).
C'est la première fois cette année qu'une nuit tropicale a été largement enregistrée en Suisse, a précisé Nicola Möckli, de MeteoNews. Et la fin de cette vague de chaleur est loin d'être en vue : les températures vont continuer de dépasser les 30 degrés tous les jours jusqu'à la fin de la semaine, week-end compris. L'occasion pour l'Office fédéral de la santé publique de rappeler les mesures à prendre pour les personnes vulnérables.
Les températures élevées peuvent en effet représenter un risque pour la santé de certains groupes de la population, précise l'OFSP. Notamment les personnes âgées, les malades (chroniques), les femmes enceintes et les enfants en bas âge. «Ces personnes doivent faire l'objet d'une attention toute particulière et, au besoin, bénéficier de soins», souligne l'Office dans un communiqué.
Pas d'efforts et beaucoup boire
Du coup, l'OFSP recommande d'éviter les efforts physiques pendant les heures les plus chaudes de la journée ; de préserver la fraîcheur de son logement et de son organisme; de boire au moins 1,5 litre d'eau par jour et de prendre des repas froids et rafraîchissants. Il préconise aussi de compenser les pertes en sel pendant et après les activités physiques.
La canicule peut aussi nuire aux performances physiques et intellectuelles, écrit-il, et faire apparaître des symptômes à ne pas négliger. Comme une température corporelle élevée, une accélération du pouls, des crampes musculaires, de la sécheresse buccale, sans oublier des troubles du sommeil.
Maux de tête ou fatigue
Le stress thermique peut également engendrer des maux de tête ou de la fatigue, ou provoquer un état de confusion, des vertiges ou des troubles de la conscience. Des nausées, vomissements ou diarrhées peuvent également se produire.
Il faut intervenir si ces symptômes apparaissent, précise l'OFSP. Il faut ainsi allonger la personne et la rafraîchir. Si elle est consciente, lui donner à boire. Si ces mesures se révèlent inefficaces, il faut appeler un médecin, recommande-t-il.
En Suisse, la canicule survenue en été 2003 avait causé la mort de 975 personnes, rappelle l'Office fédéral de la santé publique. Ces décès ont touché principalement des habitants âgés de plus de 65 ans.
- boire plus d'eau tout au long de la journée (préparez vos gourdes d'eau, vos pommes et pourquoi pas vos biscottes),
- éviter de s'exposer longuement au soleil quand celui-ci est très haut, notamment à plus de 60°, surtout entre 11h00 et 15h00,
- protéger le crâne (surtout les personnes chauves, avec peu de cheveux),
- ne pas faire trop d'effort physique,
- ne manger et boire ni trop chaud ni trop froid,
- éteindre vos appareils chauffants quand vous ne les utilisez pas,
- si possible, garer vos véhicules à l'ombre,
- réclamer de la climatisation, mais pas à moins de 20°,
- prendre des mesures adéquates pour lutter, à votre échelle, contre le réchauffement,
- ...
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
-
- Intarissable
- Messages : 37322
- Enregistré le : lundi 15 juillet 2013 à 15:09
- Localisation : CH
Re: Ici, nous parlons de médecine !
Dites, pour une personne qui fume, quelle possibilité parmi les quatre suivantes est la moins nocive pour son corps en général ?
- fumer des cigarettes du commerce (Parisienne, Winston, Philippe, etc.),
- fumer du tabac à rouler soi-même,
- vapoter,
- fumer tu cannabis.
- fumer des cigarettes du commerce (Parisienne, Winston, Philippe, etc.),
- fumer du tabac à rouler soi-même,
- vapoter,
- fumer tu cannabis.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
-
- Prolifique
- Messages : 2024
- Enregistré le : mardi 19 novembre 2013 à 15:40
Re: Ici, nous parlons de médecine !
Je dirais fumer des cigarettes classiquesfreeshost a écrit :Dites, pour une personne qui fume, quelle possibilité parmi les quatre suivantes est la moins nocive pour son corps en général ?
- fumer des cigarettes du commerce (Parisienne, Winston, Philippe, etc.),
- fumer du tabac à rouler soi-même,
- vapoter,
- fumer tu cannabis.
Fumer du tabac à rouler est apparemment plus nocif
Vapoter peut être potentiellement plus dangereux tant qu'on aura pas le recul nécessaire (études etc)
Fumer du canabis necessite l'ajout de tabac donc nocif pour le corp et pour l'esprit
Đī@gnőstįqué TSA
-
- Passionné
- Messages : 420
- Enregistré le : dimanche 15 novembre 2015 à 22:28
Re: Ici, nous parlons de médecine !
La cigarette électronique est utile et n’est pas dangereuse, par le Dr. Dominique Dupagne (qui la prescrit à ses patients)
Diagnostic TSA confirmé par le CRA
-
- Prolifique
- Messages : 3061
- Enregistré le : lundi 16 janvier 2012 à 7:15
- Localisation : region parisienne
Re: Ici, nous parlons de médecine !
En même temps le SCT arrive aussi avec les coupes menstruelles. Le mieux pour minimiser les risque de SCT c'est d'éviter les dispositif internes, et si on en utilise de les changer régulièrement. et alterner avec un dispositif externe.
Maman bizarroïde d'un grand ado de 16 ans (EIP TDA) et d'un ado de 14 ans Asperger TDAH.
Tous différents , tous humains!
Tous différents , tous humains!
-
- Régulier
- Messages : 36
- Enregistré le : mardi 18 juillet 2017 à 9:02
Re: Ici, nous parlons de médecine !
J'ai lu le sujet en diagonale, j'apporte mon grain de sel de pharmacien sur ce qui est récent
Pour le SCT : connaître les symptômes et savoir dire qu'on porte un dispositif intra vaginal DIV (tampon, cup, dispositif fait maison...) à n'importe quel professionnel de santé n'empêche pas le SCT mais empêche sa mauvaise prise en charge et donc ses complications. Ce qui ressort de tous les témoignages de cas graves, c'est le fait "qu'on y a pas pensé"... Donc y penser +++
Pour les DIV, avoir une bonne hygiène (en équilibre, donc pas de douche vaginale, pas de savon, aucun. Un petit jet d'eau quand on se lave et zou), nettoyer régulièrement sa coupe, arrêter les tabous sur le sujet (ça commence par notre propre comportement : si on dit cash au médecin qu'on a nos règles et qu'on porte un DIV, ça aide beaucoup...), ne pas aller se baigner dans l'eau avec (pour les tampons, ça gonfle, ça peut relarguer des composants inconnus sur notre muqueuse, je ne compte même pas les potentielles réactions chimiques avec le sel ou le chlore, bref)
Finalement, tout ça reste du bon sens... Pour qui est au courant. Donc informer +++ autant les amateurs que les professionnels.
Pour les fumeurs : Vapoter est remboursé et conseillé par la NHS (système de soin anglais) On commence à avoir un certain nombre de données dessus, mais faire la part des choses entre la vapote pure, les séquelles du tabac, les séquelles de la pollution générale... Dur dur.
En bonne professionnelle de santé, je dirais : arrêter. Pour s'aider, il y a le sport (souvent très difficile au début, mais ça fait beaucoup de bien quand on s'y tient) la méditation et la gestion de la respiration (beaucoup fument quand ils sont stressés parce que ça les force à prendre de grandes inspirations, ce qui les calme... La nicotine est alors presque inutile.) et puis le soutien des proches (rien de pire pour quelqu'un qui arrête de fumer que de se retrouver avec ses amis fumeurs qui le narguent...)
Si l'arrêt brutal est trop dur, la vapote apporte un gros avantage : diminuer. Les cartouches ont des concentrations variables de nicotine : on peut commencer à une concentration forte et progressivement diminuer. Le geste et les habitudes sont donc toujours présents et cela favorise le sevrage. (La cigarette étant une très grosse drogue sociale, tout comme le cannabis : on fume parce que l'entourage le fait, que ça permet de se sociabiliser, que ça occupe les mains et les lèvres pendant que les autres discutent sans passer pour bizarre...)
Concernant les autres propositions : les cigarettes du commerce sont immondes en termes de santé (publique (on se mord aujourd'hui les doigts de les avoir un jour autorisées...)), le tabac à rouler est un peu mieux mais on absorbe quand même des taux de CO2 et de CO non négligeables donc c'est une intoxication longue qui vous attend (maux de tête à répétition, nausées, pertes d'appétit, difficultés d'endormissement, dyspnée...). Idem pour le cannabis, avec le supplément que la perte d'attention est non négligeable (allongement des temps de réflexe, difficultés sur le traitement de données en un temps limité) et que tout simplement c'est illégal
Pour le SCT : connaître les symptômes et savoir dire qu'on porte un dispositif intra vaginal DIV (tampon, cup, dispositif fait maison...) à n'importe quel professionnel de santé n'empêche pas le SCT mais empêche sa mauvaise prise en charge et donc ses complications. Ce qui ressort de tous les témoignages de cas graves, c'est le fait "qu'on y a pas pensé"... Donc y penser +++
Pour les DIV, avoir une bonne hygiène (en équilibre, donc pas de douche vaginale, pas de savon, aucun. Un petit jet d'eau quand on se lave et zou), nettoyer régulièrement sa coupe, arrêter les tabous sur le sujet (ça commence par notre propre comportement : si on dit cash au médecin qu'on a nos règles et qu'on porte un DIV, ça aide beaucoup...), ne pas aller se baigner dans l'eau avec (pour les tampons, ça gonfle, ça peut relarguer des composants inconnus sur notre muqueuse, je ne compte même pas les potentielles réactions chimiques avec le sel ou le chlore, bref)
Finalement, tout ça reste du bon sens... Pour qui est au courant. Donc informer +++ autant les amateurs que les professionnels.
Pour les fumeurs : Vapoter est remboursé et conseillé par la NHS (système de soin anglais) On commence à avoir un certain nombre de données dessus, mais faire la part des choses entre la vapote pure, les séquelles du tabac, les séquelles de la pollution générale... Dur dur.
En bonne professionnelle de santé, je dirais : arrêter. Pour s'aider, il y a le sport (souvent très difficile au début, mais ça fait beaucoup de bien quand on s'y tient) la méditation et la gestion de la respiration (beaucoup fument quand ils sont stressés parce que ça les force à prendre de grandes inspirations, ce qui les calme... La nicotine est alors presque inutile.) et puis le soutien des proches (rien de pire pour quelqu'un qui arrête de fumer que de se retrouver avec ses amis fumeurs qui le narguent...)
Si l'arrêt brutal est trop dur, la vapote apporte un gros avantage : diminuer. Les cartouches ont des concentrations variables de nicotine : on peut commencer à une concentration forte et progressivement diminuer. Le geste et les habitudes sont donc toujours présents et cela favorise le sevrage. (La cigarette étant une très grosse drogue sociale, tout comme le cannabis : on fume parce que l'entourage le fait, que ça permet de se sociabiliser, que ça occupe les mains et les lèvres pendant que les autres discutent sans passer pour bizarre...)
Concernant les autres propositions : les cigarettes du commerce sont immondes en termes de santé (publique (on se mord aujourd'hui les doigts de les avoir un jour autorisées...)), le tabac à rouler est un peu mieux mais on absorbe quand même des taux de CO2 et de CO non négligeables donc c'est une intoxication longue qui vous attend (maux de tête à répétition, nausées, pertes d'appétit, difficultés d'endormissement, dyspnée...). Idem pour le cannabis, avec le supplément que la perte d'attention est non négligeable (allongement des temps de réflexe, difficultés sur le traitement de données en un temps limité) et que tout simplement c'est illégal
HPI diagnostiqué - En questionnement sur le SA
-
- Intarissable
- Messages : 37322
- Enregistré le : lundi 15 juillet 2013 à 15:09
- Localisation : CH
Re: Ici, nous parlons de médecine !
SCT = Syndrome du Choc Toxique ?
Ah ! Les abréviations ! Vous pourriez écrire tétrahydrocannabinol au lieu de THC.
Je suis d'accord que nous devons briser les tabous... dans tous les domaines. Ne plus sacraliser, ne plus diaboliser.
Donc :
[L'idéal étant d'arrêter et faire du sport (d'endurance, aérobic) ou de la relaxation.]
Pour notre respiration, il faudrait aussi des véhiculent qui dégagent moins de leurs culs d'échappement. Optez pour la mobilité douce (marche, course, bicycle, rolleurs, etc.) ou pour les transports en commun ou le covoiturage. [Bon, pas facile avec le manque de densité du réseau des transports en commun en France comme dans beaucoup de pays.]
Ah ! Les abréviations ! Vous pourriez écrire tétrahydrocannabinol au lieu de THC.
Je suis d'accord que nous devons briser les tabous... dans tous les domaines. Ne plus sacraliser, ne plus diaboliser.
Donc :
La vapote serait le moins nuisible des quatre choix ?freeshost a écrit :Dites, pour une personne qui fume, quelle possibilité parmi les quatre suivantes est la moins nocive pour son corps en général ?
- fumer des cigarettes du commerce (Parisienne, Winston, Philippe, etc.),
- fumer du tabac à rouler soi-même,
- vapoter,
- fumer tu cannabis.
[L'idéal étant d'arrêter et faire du sport (d'endurance, aérobic) ou de la relaxation.]
Pour notre respiration, il faudrait aussi des véhiculent qui dégagent moins de leurs culs d'échappement. Optez pour la mobilité douce (marche, course, bicycle, rolleurs, etc.) ou pour les transports en commun ou le covoiturage. [Bon, pas facile avec le manque de densité du réseau des transports en commun en France comme dans beaucoup de pays.]
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
-
- Prolifique
- Messages : 1054
- Enregistré le : vendredi 17 février 2017 à 14:14
- Localisation : Suisse
Re: Ici, nous parlons de médecine !
Quels sont les symptomes du choc toxique?
Car...bon disons le sans tabou, à chaque fois que j'utilise des tampons...j'ai mal à la gorge...comme un début de refroidissement.
Je me suis renseignée sur google, mais cela me semble peu clair.
Les autres protections sont assez peu hygiéniques.
Car...bon disons le sans tabou, à chaque fois que j'utilise des tampons...j'ai mal à la gorge...comme un début de refroidissement.
Je me suis renseignée sur google, mais cela me semble peu clair.
Les autres protections sont assez peu hygiéniques.
Diagnostic enfin en cours...
-
- Intarissable
- Messages : 37322
- Enregistré le : lundi 15 juillet 2013 à 15:09
- Localisation : CH
Re: Ici, nous parlons de médecine !
Les tampons ne seraient pas responsables du syndrome du choc toxique. Même information ici.
Autrement, le mieux est d'en parler à ton médecin.
Aucun diagnostic, aucune prescription ne se fait sur un forum.
Autrement, le mieux est d'en parler à ton médecin.
Aucun diagnostic, aucune prescription ne se fait sur un forum.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
-
- Prolifique
- Messages : 1054
- Enregistré le : vendredi 17 février 2017 à 14:14
- Localisation : Suisse
Re: Ici, nous parlons de médecine !
freeshost a écrit :Les tampons ne seraient pas responsables du syndrome du choc toxique. Même information ici.
Autrement, le mieux est d'en parler à ton médecin.
Aucun diagnostic, aucune prescription ne se fait sur un forum.
Bon, je ne vous demandais pas non plus une consultation complète...juste un petit renseignement.
Diagnostic enfin en cours...
-
- Régulier
- Messages : 36
- Enregistré le : mardi 18 juillet 2017 à 9:02
Re: Ici, nous parlons de médecine !
Pour le SCT, les symptômes basiques sont décrits sur une jolie infographie disponible https://www.lyoncapitale.fr/var/plain_s ... gauche.png. À savoir que les plaques en coup de soleil n'apparaissent pas systématiquement mais dans un grand nombre de cas.
Pour les informations véhiculées par ces articles : il faut faire attention aux raccourcis utilisés par la presse grand public, et dans ce cas particulier, au professeur à l'origine de la conférence de presse.
Les résultats qu'il présente ne sont pas publiés (donc pas vérifiés par la communauté scientifique) et sont extrêmement peu précis (protocole flou (un sac plastique pour simuler un vagin, sérieusement ?) statistiques non présentées (où sont les barres d'erreur, statistique de base à réaliser sur tout résultat?) Et discours déroutant (plusieurs médias ont réussi à publier que les coupes étaient dangereuses alors qu'il souhaitait rappeler que les règles applicables aux tampons le sont également pour les coupes...))
En raccourci, on est bien bien loin d'un résultat réellement présentable donc aucune conclusion hâtive ne doit être faite. Pour l'instant, les cas de SCT ne se sont déclenchés qu'avec un tampon (et aucun cas signalé concernant une coupe) mais les précautions sont d'usage et il ne faut pas l'oublier (et ne pas se baigner avec etc...)
Sur le sujet de l'hygiène avec un tampon ou une coupe : libre à chacun de faire son choix, mais entre un bout de coton filandreux dont je ne connais pas la composition (et qui est très certainement nocive, on ne compte plus les cas d'allergies aux tampons...) Et un bout de plastique dont je connais la composition (et dans mon cas puisque c'est ma spécialisation, dont je connais le processus de dégradation, la biocompatibilité et toutes les conséquences potentielles) je sais ce que je préfère.
Oui, il faut stériliser une coupe entre chaque cycle, mais en attendant, tout ce qu'on introduit dans notre vagin n'est pas stérile (pensez aux capotes ou aux boules de geisha utilisées pour remuscler le périnée par exemple, et puis tout ce qui est de nature organique...) donc ne pas trop laver (utiliser du savon sur sa coupe, par exemple, c'est déstabiliser sa flore vaginale, assécher le vagin et amener à des irritations, des allergies et autres désagréments) et puis toujours rester vigilante reste la meilleure solution.
Pour la cigarette : la vapote est, au vu des informations scientifiques actuellement disponibles, le meilleur choix. Peut-être qu'on découvrira dans 20 ans qu'elle provoque des cancers etc (tout comme on l'a découvert à retard pour la cigarette) mais avec nos connaissances actuelles et la composition actuelle, c'est effectivement un bon choix.
Attention, je parle d'une vapote de bonne qualité (accepter d'y investir un peu de sous' c'est éviter qu'elle n'explose à la figure) et de cartouches contenant uniquement de la nicotine à doses variables (donc pas d'arôme ajouté ou autres)
Quant aux véhicules, outre les véhicules légers de particuliers, il faut aussi revoir tous les déplacements des professionnels (camions de légumes qui parcourent toute l'Europe, camionnettes vieilles et polluantes de petites entreprises...) ainsi que les émissions des industriels (cheminées d'usine, tout à l'égout parfois abusif...)
C'est très bien que l'état sensibilise les particuliers mais en fait, ce ne sont pas eux les plus gros pollueurs ! Ou alors, il faut instaurer une politique de régulation des naissances, car chaque enfant pollue plus qu'une voiture
Pour les informations véhiculées par ces articles : il faut faire attention aux raccourcis utilisés par la presse grand public, et dans ce cas particulier, au professeur à l'origine de la conférence de presse.
Les résultats qu'il présente ne sont pas publiés (donc pas vérifiés par la communauté scientifique) et sont extrêmement peu précis (protocole flou (un sac plastique pour simuler un vagin, sérieusement ?) statistiques non présentées (où sont les barres d'erreur, statistique de base à réaliser sur tout résultat?) Et discours déroutant (plusieurs médias ont réussi à publier que les coupes étaient dangereuses alors qu'il souhaitait rappeler que les règles applicables aux tampons le sont également pour les coupes...))
En raccourci, on est bien bien loin d'un résultat réellement présentable donc aucune conclusion hâtive ne doit être faite. Pour l'instant, les cas de SCT ne se sont déclenchés qu'avec un tampon (et aucun cas signalé concernant une coupe) mais les précautions sont d'usage et il ne faut pas l'oublier (et ne pas se baigner avec etc...)
Sur le sujet de l'hygiène avec un tampon ou une coupe : libre à chacun de faire son choix, mais entre un bout de coton filandreux dont je ne connais pas la composition (et qui est très certainement nocive, on ne compte plus les cas d'allergies aux tampons...) Et un bout de plastique dont je connais la composition (et dans mon cas puisque c'est ma spécialisation, dont je connais le processus de dégradation, la biocompatibilité et toutes les conséquences potentielles) je sais ce que je préfère.
Oui, il faut stériliser une coupe entre chaque cycle, mais en attendant, tout ce qu'on introduit dans notre vagin n'est pas stérile (pensez aux capotes ou aux boules de geisha utilisées pour remuscler le périnée par exemple, et puis tout ce qui est de nature organique...) donc ne pas trop laver (utiliser du savon sur sa coupe, par exemple, c'est déstabiliser sa flore vaginale, assécher le vagin et amener à des irritations, des allergies et autres désagréments) et puis toujours rester vigilante reste la meilleure solution.
Pour la cigarette : la vapote est, au vu des informations scientifiques actuellement disponibles, le meilleur choix. Peut-être qu'on découvrira dans 20 ans qu'elle provoque des cancers etc (tout comme on l'a découvert à retard pour la cigarette) mais avec nos connaissances actuelles et la composition actuelle, c'est effectivement un bon choix.
Attention, je parle d'une vapote de bonne qualité (accepter d'y investir un peu de sous' c'est éviter qu'elle n'explose à la figure) et de cartouches contenant uniquement de la nicotine à doses variables (donc pas d'arôme ajouté ou autres)
Quant aux véhicules, outre les véhicules légers de particuliers, il faut aussi revoir tous les déplacements des professionnels (camions de légumes qui parcourent toute l'Europe, camionnettes vieilles et polluantes de petites entreprises...) ainsi que les émissions des industriels (cheminées d'usine, tout à l'égout parfois abusif...)
C'est très bien que l'état sensibilise les particuliers mais en fait, ce ne sont pas eux les plus gros pollueurs ! Ou alors, il faut instaurer une politique de régulation des naissances, car chaque enfant pollue plus qu'une voiture
HPI diagnostiqué - En questionnement sur le SA
-
- Prolifique
- Messages : 3061
- Enregistré le : lundi 16 janvier 2012 à 7:15
- Localisation : region parisienne
Re: Ici, nous parlons de médecine !
vais peut etre avoir des soucis mais j'ai vu dans des articles au moins un cas de SCT avec une coupe menstruelle.
http://www.lexpress.fr/actualite/societ ... 92647.html
je cite l'article:
"Nous avons d'ailleurs recensé cette année un cas déclaré après le port d'une coupe menstruelle. "
De ce que j'ai compris c'est principalement la rétention du sang a l’intérieur du vagin qui pose problème, qu'il y soit retenu par une coupe, un tampon ou tout autre chose.
http://www.lexpress.fr/actualite/societ ... 92647.html
je cite l'article:
"Nous avons d'ailleurs recensé cette année un cas déclaré après le port d'une coupe menstruelle. "
De ce que j'ai compris c'est principalement la rétention du sang a l’intérieur du vagin qui pose problème, qu'il y soit retenu par une coupe, un tampon ou tout autre chose.
Maman bizarroïde d'un grand ado de 16 ans (EIP TDA) et d'un ado de 14 ans Asperger TDAH.
Tous différents , tous humains!
Tous différents , tous humains!
-
- Régulier
- Messages : 36
- Enregistré le : mardi 18 juillet 2017 à 9:02
Re: Ici, nous parlons de médecine !
Merci Bidouille!
Ces cas sont effectivement assez récents et je n'en avais pas entendu parler. On en apprend tous les jours!
Pour le développement du staphy doré, effectivement, c'est le fait qu'il ait un milieu liquide, stagnant, riche et idéal pour se développer qui lui permet de libérer les fameuses toxines à l'origine du SCT. Donc vider sa coupe régulièrement est nécessaire pour éviter sa prolifération (mais c'est ce qui a toujours été préconisé )
A savoir que le SCT n'apparaît que si on est porteur du staphy, chez la plupart c'est le nez, certains les mains, et plus rarement le vagin. Donc il est nécessaire de ne pas se curer le nez et de bien se laver les mains avant de toucher à sa coupe! Si c'est le vagin, il n'y a malheureusement rien à faire (pour le savoir, il faudrait se renseigner sur l'existence d'un test bactériologique ? Aucune idée si ça existe...)
Ces cas sont effectivement assez récents et je n'en avais pas entendu parler. On en apprend tous les jours!
Pour le développement du staphy doré, effectivement, c'est le fait qu'il ait un milieu liquide, stagnant, riche et idéal pour se développer qui lui permet de libérer les fameuses toxines à l'origine du SCT. Donc vider sa coupe régulièrement est nécessaire pour éviter sa prolifération (mais c'est ce qui a toujours été préconisé )
A savoir que le SCT n'apparaît que si on est porteur du staphy, chez la plupart c'est le nez, certains les mains, et plus rarement le vagin. Donc il est nécessaire de ne pas se curer le nez et de bien se laver les mains avant de toucher à sa coupe! Si c'est le vagin, il n'y a malheureusement rien à faire (pour le savoir, il faudrait se renseigner sur l'existence d'un test bactériologique ? Aucune idée si ça existe...)
HPI diagnostiqué - En questionnement sur le SA
-
- Modérateur
- Messages : 41262
- Enregistré le : jeudi 15 novembre 2012 à 0:13
- Localisation : Nord-44
Re: Ici, nous parlons de médecine !
Modération (Tugdual) : Un hors-sujet a été déplacé ici.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).