En fait je me rends compte que l'autisme asperger est finalement assez peu connu et que l'autisme pour les gens c'est surtout l'autisme lourd.
Je confirme.
Je ne savais pas que ça existait jusqu'à il y a six mois environ et le début de mes recherches sur le sujet.
Depuis, je suis plus attentive à ce qui se dit dans mon entourage et dans les médias sur les autistes et, franchement, je suis souvent outrée parce que j'entends. Et globalement ça vient d'une méconnaissance totale du sujet, car les rares personnes que j'ai croisé et qui ont pu en parler de manière précise, cohérente et "humaine" (enfin humaniste) sont ceux qui avaient un proche présentant des troubles autistiques (aspie, autie ou autre).
Je me permets de donner mon avis de neurotypique qui est amie avec un aspie alors que je devrais me garder d'en faire une généralité.
Je pense qu'il est préférable d'annoncer clairement votre diagnostic à votre entourage (sous réserve d'un minimum de confiance dans les personnes à qui vous en parlez). Pour un NT qui n'y connait rien au syndrome d'Asperger, beaucoup de vos paroles et vos comportements vont être mal interprétés et vont être une source de quiproquo sans fin.
Pour pouvoir tisser des liens NT-NAT il faut une compréhension mutuelle des modes de fonctionnement. C'est largement faisable mais il faut partir sur des bases claires et sans tabou.
Je crois aussi que c'est un bon moyen de faire le "tri" dans vos relations. De voir qui sont ceux qui sont réellement dignes de confiance et ceux qui ne pourront jamais vous apprécier pour ce que vous êtes vraiment.
Par exemple (cf. Manichéenne) :
(elle m'a parlé d'enfants indigos, de la faute des vaccins, de la piste bactérienne, pour finalement s'auto-diagnostiquer Aspie et nier mes difficultés puisqu'elle ne les a pas
Je vais paraître désagréable alors que je viens d'arriver sur ce forum, mais vous ne pouvez pas empêcher les gens d'être cons, ignares et déphasés. Des gens comme cette femme que tu décris, j'en ai croisé. J'ai beau ne connaître qu'un seul aspie, j'ai une capacité d'analyse suffisante pour voir ce qu'il est et ce que eux ne sont pas.
De ceux là il n'y a rien à en tirer et il n'y en aura toujours rien à en tirer, sauf rééducation en profondeur sur toutes les questions de médecine et de psychiatrie (et encore...).