L'air de rien, mon premier emploi temporaire (à l'âge de seize ans) ne me semble pas si Aspie-incompatible.
Aide-cuisinier non officiel (sans formation reconnue) mais aidé du cuisinier et d'un aide-cuisinier (avec des traits autistiques peut-être, mais bon, ça, c'est de l'effet Barnum par procuration et a posteriori

) expérimenté, j'étais en contact seulement avec eux deux et... le travail (les glaces, les légumes, mais surtout la plonge). En soi, ça, le refaire de manière temporaire ne me dérangerait pas. De l'interaction sociale seulement avec les deux dans cuisine et le personnel de service durant les pauses-repas. Mais ça ne fait pas partie de mes intérêts spécifiques. En plus, il y a ces horaires... (bon, c'est mieux que les horaires de personnes qui travaillent dans des discothèques

) Financièrement, ça ne paie pas mal (pour autant qu'il ne faille pas payer une chambre en raison d'une éventuelle distance entre lieu de travail et lieu de domicile), mais c'est fatigant (pas au niveau des interactions sociales, mais toute la job : la mise en place, la préparations des assiettes, la plonge, les glaces, le nettoyage quotidien). Donc voilà, je pourrais le refaire, de manière provisoire, pour autant qu'un restaurant accepte des personnes non formées et pas forcément les plus rapides et qui ne doivent pas diriger.
Une de mes seules expériences professionnelles entreprise (restaurant, pas trois étoiles), la première, la plus longue (deux mois d'étés).
Sinon, les cours d'appui privés que je donne. En ce qui me concerne, ce n'est pas trop contraignant étant donné que ce n'est pas en entreprise (je n'ai pas de supérieur, si ce n'est la clientèle). Bon, il faut un peu de flexibilité, déterminer le périmètre géographique "clientélisable" (si c'est trop éloigné, les frais de transports et les coûts d'opportunité [induits par le temps de déplacement] font chuter la rentabilité), penser aux modes de transport (voiture, transports en commun, vélo, etc.). Et si les seules parties sont toi et la clientèle, tu peux décider du prix (dans ton annonce ou en discussion-négociation [communication, habiletés sociales

]) avec chaque client. Si c'est au sein d'un institut/entreprise, un avantage est que l'entreprise qui met à disposition des locaux pour des cours (1-1 ; 1-x ; comme tu vois) où toi et chaque client vous déplacez (locaux avec accès à l'internet, de préférence) à chaque fois. Inconvénient : ce n'est pas toi qui décides du prix (tu ne peux pas négocie avec le client) ; tu dois faire un suivi, un compte-rendu de chaque cours, ce qui n'est pas mauvais en soi (je le fais même moi-même sans que je n'aie d'obligation), ça peut prendre du temps supplémentaire. Et il y a un brin d'interactions sociales avec les personnes qu gèrent l'institut. Et puis, c'est déclaré (déclaration d'impôts, fisc, impôts). Bon, le revenu n'est pas mirobolant. Si tu le fais non officiellement (non déclaré), c'est un peu différent. Enfin, une possibilité est de déclarer partiellement tes revenus officieux.

Sinon, que ce soit au sein d'un institut ou non, il y a tout le travail de préparation à côté (une petite partie du travail à côté des enseignants [professeurs des écoles

] officiels) : rédiger la théorie, les exercices adaptés, les solutions, corriger, chercher des solutions à des problématiques spécifiques à chaque élève (TDA/H par exemple

).
Bon, dans ces deux exemples, la cohérence et la soudure, la cohésion de "l'équipe" ne sont pas si importantes. L'image de l'entreprise culinaire (le restaurant) dépend plus que de la qualité des repas et de la convivialité chaleureuse du personnel de service que des sorties du personnel (de toute façon, le travail fatigue suffisamment le personnel pour qu'il n'ait plus beaucoup d'énergie pour encore faire des sorties). Les résultats et les apprentissages de l'élève dépendent plus de la qualité des cours, et d'un brin de cohésion entre le répétiteur et l'élève, que d'éventuelles sorties entre le répétiteur et l'élève et les parents au bistrot. [D'ailleurs, il y a une dizaine d'années, j'avais eu une expérience avec un élève jeune adulte où le cours du vendredi soir était suivi du bistrot. Les résultats n'étaient pas des meilleurs (certes, il a passé l'année, mais... "raclette" (limite)).

]
Bref, c'est bien dommage que, dans certaines entreprises, ce soit l'image pour l'image,
l'art pour l'art, juste parce que cela ferait à la fois cool et sérieux.