Je suis autiste ou Asperger, j'aimerais partager mon expérience. Je ne suis ni autiste ni Asperger, mais j'aimerais comprendre comment ils fonctionnent en le leur demandant.
Je précise qu"avec mon ami actuel nos relations se résument a peu de choses...il ne me demande plus de faire cela car il sait que c'est contraignant pour moi. Et je n'ai plus de désirs pour lui...
Mais lorsque j'était plus jeune, j'ai fait des bêtises pour plaire à un mec...j'étais sûr que si je ne me soumettais pas a ses délires il irait chercher ailleurs.
C'était un accro au porno qui voulait que je sois comme les filles qu'il voyait à l'écran. Moi, j'étais le contraire plutôt branchée romantisme et sentiments.
Cela vient de ma fâcheuse tendance à me dévaloriser et me trouver idiote...puisque je n'étais pas intelligente au moins les mecs me trouvaient attirantes, et cela a marché sauf que je suis tombée sur un tordu total qui me prenait pour sa poupée...
Autour de la trentaine, j'ai dit stop...
Aujourd'hui j'ai toujours des désirs, mais finalement je peux vivre sans sexe.
Je pense que le plus important est de se respecter, ne pas faire tel ou tel chose pour faire plaisir à l'autre de peur qu'il aille voir ailleurs, de toute façon ce genre de personne ira de toute façon.
Le partenaire doit respecter l'autre être attentif à tes réaction
Ne généralisons pas un cas particulier qui est celui qu'on a vécu. Il y a forte diversité d'expériences.
Pour "soulager la tension", on peut apprendre à le faire soi-même (do it yourself), que l'on soit en relation ou non. C'est mieux que d'imposer une relation sexuelle à deux lorsque l'autre personne ne veut pas (lorsque ce n'est pas sa tasse de thé ).
On peut aussi apprendre à se contenir.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Comme ça a déjà été dit par d autres en tant que femme je vis pareil que ta compagne.
Les quelques rares relations que j ai eues dan spa vie ça s est passé pareil: pendant quelques jours je suis l homme dans son désir de sexe, et rapidement t se ferme et je n ai plus de libido.
Sans vouloir faire de la psychologie à 2 sous je dirais:
Chez la femme faire du sexe c est concrètement accueillir l autre en soi meme. A la différence l homme qui pénètre l autre.
C est donc source de violence sur la durée pour une femme.
En tous les cas ainsi je le vis.
Toutes mes relations se sont arrêtées au bout d un mois à cause de ça.
Rapidement je ne peux plus recevoir l autre donc la libido se verrouille.
TSA pour la psychologue, TED Asperger pour le psychiatre.
ah je reviens faire un tour sur le forum et surprise ! enfin un sujet sur le sexe.
je pensai que le sujet était un peu banni ou tabou chez les aspis. j'ai lu un peu le fil.
c'est clair que moi aussi j'ai eu aussi un peu cette réaction à chacune de mes nouvelles rencontres.
beaucoup de sexe au début et plus rien ensuite. même si c'etait pas aussi rapide et brutal.
pour ma part c'est assez lié au fait de tomber amoureuse. j'accepte l'autre en moi, je l'accueuille dans mon coeur et mon corps. c'est très fort, intense, troublant, envahissant , obsessionel bref l'extase. mais une fois que j'ai accepté quelqu'un en moi, dans ma vie ben ....c'est fait en fait .....il est toujours en moi , dans mon coeur et pas besoin de le rappeler. c'est comme faire rentrer quelqu'un dans sa maison. une fois qu'il est dedans pourquoi le ré-inviter à nouveau? il est là et on passe à autre chose c'est tout.
je comprend aussi le truc de pas y penser du tout ni d'avoir envie, mais d'apprecier quand même l'intimité quand mon partenaire se fait tendrement insistant. (pas de forcing hein) c'est du genre : ah oui ça existe encore ce truc trop bien, j'avais juste oublié, zappé, j'y pensait plus.
je pense aussi que les hommes avec une femme aspie doivent etre très attentif aux déclencheurs sensoriels: certains parfums ou odeurs corporelles me donnent la nausée, d'autres odeurs au contraire activent des zones plus interressantes du cerveau.... c'est pareil pour le visuel...sans tomber dans le piège du porno dégueu, certains stimulis visuels peuvent aider , d'autres comme la couleur d'un mur ou drap etre définitivement rédibitoire.
bref trouver la porte d'entrée sensorielle vers le désir. repas , musique, odeur, toucher, vue. c'est valable j'imagine pour tous les couples mais encore plus quand l'autisme s'invite dans l'intimité.
-diagnostiquée tsa léger (asperger) fin 2015, hpi -maman d'un garçon autiste sévère ou quand les deux extrêmes se rencontrent..
Même avant de parler pénétration et préléminaires, l'acte sexuel c'est normalement quelque chose qui doit faire plaisir aux deux partenaires. Et si l'un ou l'autre qu'il soit ou pas concerné par l'autisme éprouve un malaise et voit que ca devient plus quelque chose de négatif et donc de vorace en énergie, bah faut que le couple s'interroge au risque que ca explose.
Et puis le caractère routinier peux lasser sans oublier que trop de pression ça peux être contre productif. C'est d'ailleurs ce qui a fait déclenché chez moi le sentiment de plus exister: toujours plus ,toujours plus d'exigences de la part de mon ex miss et moi bah j'étais prié de pas trop la ramener because miss avait plus de difficultés que moi. Bon bah au bout d'un moment, j'ai plus voulu qu'on me touche et j'ai surtout voulu faire ma valise et ne plus jamais revenir.
Histoire résolue ensuite en justice.
Pas de soucis de Libido par contre avec une escort-girl.
Diagnostique autiste par le CRA en mars 2009
Si vi pacem, para bellum
Traduction Latine: Si tu veux la paix, prépare la guerre
Contrôleur des finances publiques 2ème classe en trésorerie municipale.
lili brin d'aspie a écrit :c'est du genre : ah oui ça existe encore ce truc trop bien, j'avais juste oublié, zappé, j'y pensait plus.
Ça me semble étrange d'"oublier" le plaisir sensoriel; c'est peut-être en lien avec l'autisme même si je ne vois pas bien le mécanisme.
TSA de type syndrome d'Asperger (03/2017) + HQI (11/2016).
4 enfants adultes avec quelques traits me ressemblant, dont 1 avec diagnostic TSA et 1 au début du parcours de diagnostic.
Une forme plus subtil de zapping non conscient. Typique d'un trouble de déficit de l'attention.
