De toute façon, très peu de personnes comprennent nos difficultés. Le fait d'en parler leur permet de savoir qu'on a des particularités de fonctionnement. Et de les admettre, faute de les comprendre.
C'est déjà beaucoup, et ça évite beaucoup d'efforts inutiles et énergivores pour essayer de masquer tant bien que mal nos différences.
C'est ce que je découvre depuis quelques semaines (j'en ai parlé au travail le 18 avril).
Par exemple, à l'heure où j'écris ces lignes, il y a de la musique à fond dans le bureau avec trois personnes qui discutent.
Mais je ne me gène pas pour porter mon casque et mes bouchons, alors que n'osais pas avant d'avoir parlé de mon autisme aux collègues. Et c'est vraiment reposant.
Bon, chacun son expérience, je ne sais pas si on peut généraliser. Mais c'est mon ressenti, et je ne regrette pas d'en avoir parlé.
Et même si seulement deux ou trois personnes essaient de comprendre, c'est toujours agréable de savoir qu'on a des "alliés"...

Diagnostiqué. CRA, 2016.