Loisirs et activités en collectif: plaisir ou contrainte?

[pimpoline]

Je ne sais pas si je poste ce sujet au bon endroit et j'ai fait une recherche préalable sans trouver de sujet analogue alors je me permets de l'ouvrir. Ca fait un peu écho au sujet sur les vacances cela dit...

Avez-vous des activités de loisirs que vous pratiquez à l'extérieur avec des NT: club, association, etc?
Si oui, j'aimerais bien savoir comment ça se passe socialement et aussi, si vous parvenez à y trouver du plaisir, autant voire plus qu'en faisant des choses tout seul chez vous.

Je m'aperçois que je suis au jour d'aujourd'hui (je n'aime pas cette expression mais c'est la seule qui me vienne) encore incapable de savoir si une activité me plaît ou non, pour deux facteurs: le 1er, le plus évident, est la contrainte sociale. Devoir s'inscrire à une activité et du coup s'insérer dans un groupe de pratiquants m'est compliqué, même si c'est pour des sports non collectifs ou des activités individuelles mais qui demandent un enseignement. Et m'astreindre à y aller régulièrement dès le début pour amorcer une habitude, ne me rend pas les choses plus faciles, bien au contraire: plus le temps passe, plus j'ai du mal à y aller...

Ensuite, ces contraintes sociales et mon évitement naturel, font qu'il m'est très difficile d'accéder au plaisir de pratiquer une activité. Je suis dans le contrôle, au niveau social, et au niveau de la pratique lorsque j'en suis encore au stade où je débute. Actuellement, je me demande si je ne vais pas abandonner une activité que j'ai récemment commencée, parce que ça me bouffe des cuillères socialement et qu'en plus de ça, je dois vraiment prendre sur moi pour y aller. Je suis incapable de savoir si ça va me plaire un jour, à vrai dire je ne sais même plus ce que ça veut dire. Dit comme ça, on se demande pourquoi je n'arrête pas... hé bien, parce que je me dis que je prends tout trop au sérieux et que si j'étais plus cool avec moi, sans doute que j'apprécierais davantage les choses. (Bon par contre, aucun souci pour faire des tas de trucs toute seule chez moi, du bricolage à la cuisine, qui me font bien plaisir)

Est-ce que d'autres ont renoncé à avoir des activités dans un cadre collectif, à cause de raisons du même type?

[freeshost]

Il y a eu une époque où je jouais aux échecs dans des clubs. Maintenant, ça fait un bout' que je n'y suis pas retourné. Je ne fais que payer la cotisation.

Il y a eu des petites périodes où je participais à Amnesty International.

En général, je préfère faire les choses seules, sauf quand j'ai besoin d'une personne experte pour me corriger.

Marcher, courir, apprendre des sciences et des langues, je peux le faire tout seul. Bon, pour les langues, il faut les pratiquer avec des personnes "natives". Alors... je voyage... Autrement, il y a les chansons en allemand, les films en anglais, la radio en espagnol, etc.

[Bubu]

Je ne fais aucune pratique collective.
Je déteste. C'est une contrainte.
Je me sens étouffé et complètement perdu.
Même en musique, je détestais jouer dans un ensemble.

Je préfère les activités individuelles. C'est plus simple et bcp moins stressant.

[Titi]

Bonsoir Pimpoline
Je n'ai toujours pas réussi à rester dans une activité en groupe en prenant de l'âge beaucoup plus difficile peur de s'investir dans des habitudes qu'on nous oblige et plus difficile de rester avec des personnes qui ne sont pas autant investis que moi lorsque j'entreprends quelque chose en tout cas je parle pour moi ! Mais plus jeune la vingtaine je suis resté 5 ans dans un club de volley Ball en régional avec difficulté pour m'intégrer mais de toute façon ça ne m'interressait pas car je voulais juste tapé le ballon Et gagné tout simplement jspr que j'ai pu t'apporter quelques réponses sinon dsl c'est que j'ai encore tout compris de travers Bonne continuation

[pimpoline]

Je précise, car ce n'était pas bien clair dans mon premier message, que ça concerne en tout premier lieu les activités dites individuelles mais qu'on pratique dans un cadre collectif, du type: natation, tricot, que sais-je... Parce que je me doute que peu de personnes ici, à commencer par moi, pratiquent des sports collectifs, ou font des activités de groupe avec des NT (même si ça existe, j'imagine que ce n'est pas la majorité d'entre vous.)

Il y a quand même des choses qu'on ne peut pas apprendre tout seul (escalade...). Donc c'était surtout par rapport à ce type d'apprentissage que je me posais des questions.

[Salicorne]

En prenant en compte tes précisions, je répondrais sans l'ombre d'un doute que les activités pratiquées collectivement sont une contrainte pour moi. Je ne serais pas capable de prendre plaisir à une activité collective pour laquelle je n'aurais pas d'intérêt intrinsèque.

En revanche, j'ai commencé à développer à partir de l'adolescence des passions et une curiosité certaine qui m'ont encouragée à fréquenter des associations. A titre d'exemple, le secourisme ne peut pas se pratiquer seul. C'est aussi une façon de gagner en expertise sur certains sujets, car tout ne se trouve pas dans les livres ou sur Internet.

J'ai fait de l'escalade durant mon enfance, mais cela reste un sport assez solitaire. Je n'ai jamais retenu le prénom des autres enfants qui venaient à ces cours, et je crois bien que je ne leur adressais jamais la parole.

[Nanouille]

Les sports collectifs évidemment il n'en est pas question. J'ai mis 26 ans pour oser m'inscrire à un cours de yoga! C'est typiquement une activité individuelle pratiquée dans un cadre collectif en suivant l'apprentissage d'un prof.
Cela faisait des années que j'étais attirée par la pratique et que j'étais sûre que cela me fairait du bien (j'avais raison).
Le plus dur c'est le premier cours. Après on s'habitue. Cela fait 3 ans que j'y vais une fois chaque semaine et je suis toujours aussi peu locace mais bon, on se refait pas... En même temps le yoga n'est pas une pratique où les gens ont envie de bavarder, ils sont plutôt dans l'introspection, donc ça m'arrange .

[Ixy]

80% contrainte, 20% plaisir.

[Flower]

Si c'est une activité individuelle faite en collectif, ça ne me gêne pas trop en fait, puisque je suis "à côté" des personnes, pas avec. Donc pas de soucis pour les cours d'équitation ou de dessin - souvent je réussis même mieux que quand je suis seule. Mais je n'ai en fait que très peu d'interactions avec les gens...
En revanche, j'ai beaucoup plus de difficultés avec les activités collectives à proprement parler, car il faut alors tenir compte des autres.

[Lilas]

Le problème des cours collectifs pour moi n'est pas forcément le cours en lui-même mais le avant/après, quand tout le monde discute en attendant que ça commence, ou commente à la fin.

L'équitation est idéale pour ça : avant, tu prépares ton cheval, après tu t'occupes de lui, pas besoin d'interactions avec les autres cavaliers.

[TiZ]

Pour ma part, je fais du sport dans une salle de sport, donc une activité individuelle au sein d'un groupe.
Comme a dit Nanouille, j'ai trouvé que le plus dur, c'était le premier cours, j'ai mis plusieurs mois avant d'aller me renseigner...
Comme c'est moi qui choisit cette activité, s'il y a des jours où je n'ai pas envie d'y aller je n'y vais pas. Et quand j'y suis, je dis bonjour, mais je ne parle pas spécialement, je fais ce pour quoi je suis venue et c'est tout. Ce n'est donc pas une contrainte pour moi, j'aime aller au sport, mais je ne discute pas avec les autres personnes (et il n'y a pas que moi, d'autres personnes qui "semblent NT" ne discutent pas non plus).

Par contre, dans la compagnie de théâtre où je m'occupe de la technique, c'est différent : On fixe une heure à partir de laquelle on doit être là, mais on commence toujours 1h30 à 2h plus tard, le temps que tout le monde arrive, mange, discute, etc. Du coup, pour faire passer le temps, je suis obligée d'essayer de suivre les conversations, participer un peu et ça, ça me saoule. Du coup, aller au théâtre devient un peu une contrainte, et ça me gêne, parce que j'adore ce que je fais.

[Flower]

C'est vrai. Mais au cours de dessin, les gens ne restaient pas discuter après non plus, je pense qu'ils étaient pressés de rentrer s'occuper de leur famille. Et pour le début, j'avais toujours 5 minutes de retard!

[Alone3545]

Bonne idée le théâtre pour sortir de son autisme car cela aide à se sociabiliser et ne pas trembler voire s'vanouir devant un publique. Une fois à l'aise en publique, c'est bien mieux après en général...

ça dépends en faite, hier je me suis retrouvé avec un gars trop charismatique qui s'en foutais de moi. il y avait deux filles et je me sentais à l'écart pour le Molki. C'est contraignant et chiant.

D'ailleurs j'ai failli nepas venir avec eux.

Cela m'agacait car une des deux filles était gentil, l'autre pas mon genre, un peu craneuse.