Ouaip ! On pourraient en passer des jours et des nuits,
des travaux et des jours. Bref, refaire le monde.
Ça m'est arrivé, avec un pote du collège (bac'). Un soir, nous avions acheté quelques bières. Nous nous étions posés à côté du stade de sport que nous utilisions lors des heures d'éducation physique. Nous avons refait le monde philosophiquement (pas politiquement)... et toute la nuit. L'aube nous rappelait à la raison
Bon, notre discussion philosophique ne portait pas sur la mort ni même sur le sens de la vie - c'est rare, ça ! Elle portait sur le sens des relations, sur le rôle des personnes dans la société. Il y avait une part de sociologie, même si, à l'époque, nous ne connaissions ni Bourdieu, ni Levi-Strauss, ni Weber.
Il y avait même une part de questionnement sur le rôle des métiers, sur le rôle des rôles, sur le rôle des relations. C'est peut-être à partir de là qu'a germé en moi le questionnement quant à la pertinence de certains métiers. Quels métiers sont nécessaires ? Quelles profession sont durables ? Je devrais approfondir la question, les recherches. Si les relations sont fortes entre un métier d'une personne et les habitudes d'autres personnes, la solidité (robustesse) de ces habitudes est un facteur favorisant la solidité (la robustesse) de ce métier. Les clients de l'Assommoir de Zola entretenaient le métier du serveur, tenancier. Le bonheur des dames, aussi de Zola, entretenait certaines professions vendeuses.