omega a écrit :Tu parviens à te nourrir d'idées et d'abstraction, toi?
Et toi t'arrive a te nourrir de chose qui ne passe pas la barrière des idées et de l'abstraction?
Ce que j'arrive a faire, de temps en temps, c'est nourrir la perception du quotidien de dimension assez stimulante pour "fournir" la machine, a l'aise même, et surtout a faire se rejoindre le monde des idées et celui du quotidiens, des besoins concrets.
L'astrologie ou l'évolution des espèces c'est très concrets, basique même, mais juste dans une dimention plus lointaine. Comme les mouvement de l'eau, le passage du temps, les changement météo, toutes ces choses qui focalisent souvent les autistes en générales. C'est pas un autre monde, c'est pas abstrait, c'est justement une zone ou le reflet du monde a été travaillé efficacement, un point ou le dedans et le dehors sont plutôt en phase. Donc les relier c'est bien rejoindre le concret.
Toi qui me cause tu est bien une idée abstraite non? Je veux dire par là que la parole viens de l'esprit de l'abstrait. Alors cette face causante ou elle est prisonnière d'un corps qui vie le quotidiens, ou elle essaye de faire UN avec le corps et avec ce qu'il vie.
C'est peut être l'inverse du Focus, qui permet de se couper des éléments, et peut être un peut de scinder pour mieux supporter (charles_x tu cause pas trop des détails mais je suppose ça joue pas mal).
Je crois qu'il n'y a pas une bonne façon de faire, je pense que ça dépens en fait surtout des besoins.
Moi j'ai vécu des drôles de déconnexions du corps étant petit, et j'ai le besoin irrépressible de faire des nœuds qui tiennes, de pas être complètement enfermé dehors, dans un abstrait loin du physique, car j'aurais que trop de facilité à le faire.
Mais d'un autre coté cette rupture si je l'ai vécu je devais en avoir besoin. Il a du y avoir un temps ou ça a été nécessaire. Donc tout dépens du besoin et des possibilités sur le moment. Certain n'y arrivent pas et se dessoudent la tête tous les week end a coup de picole et fumette pour arriver juste a se déconnecter l'espace de quelques heures, et après tous peut être que cette soupape est indispensable pour eux.
En tout cas je crois que c'est vraiment de cette distance au corps qu'on parle ici. Il me semble que le cerveau encombré est celui qui cherche une plateforme commune qu'il cherche tout azimut, comme pour rejoindre justement le quotidiens concrets.