Même en procédant de la sorte ça ne me semble méthodologiquement par très rigoureux. Parce que finalement dans ces trois catégories "à un temps T" (le temps où est menée l'etude) sont regroupées et mélangées deux catégories "absolues" (qui ne bougent pas que ce soit au moment de l'étude, 10 ans avant ou 10 ans après) : les personnes avec TSA d'une part, les personnes sans TSA d'autre part.Manichéenne a écrit :ça dépend si les résultats séparent bien trois catégories de personnes :
-les personnes avec TSA
-les personnes avec suspicion de TSA
-les non autistes.
Après les catégories à considérer dépendent de l'objectif de leur étude.
S'il veulent étudier les caractéristiques des personnes avec TSA de sexe féminin , il ne faut prendre que les deux catégories que j'ai citées pour que ce soit fiable.
S'ils veulent étudier par exemple les caractéristiques qui amènent à se soupçonner Asperger / AHN à raison, prendre les trois catégories que tu cites à un intérêt car cela permet de comparer les caractéristiques rapportées par les personnes qui se soupçonnent TSA (sans le biais de mémorisation qui serait induit en interrogeant les personnes déjà diagnostiquées sur les caractéristiques qui les avaient amenées à se soupçonner TSA) avec celles que l'on retrouve effectivement chez les personnes ayant été diagnostiquées (le recoupement correspondant effectivement aux caractéristiques "TSA au féminin"), mais également avec des caractéristiques que diraient avoir les personnes "non TSA et non suspectées SA" (le recoupement correspondant à des caractéristiques non spécifiques, et donc à ne pas considérer comme des caractéristiques du TSA au féminin).