Similitudes et différences entre SA et borderline
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Re: Similitudes et différences entre SA et borderline
Un trouble de personnalité ne peut pas être diagnostiqué avant l'âge adulte, donc vers 20 ans, et normalement ce genre de trouble ne se manifeste pas dès la petite enfance. (D'où l'importance de recueillir des informations sur cette période lors d'un diagnostic de SA.)
J'ai par ailleurs connu une personne diagnostiquée borderline et du coup je me suis un peu renseignée, j'avoue ne pas trop avoir trouvé de similitudes avec le SA.
J'ai par ailleurs connu une personne diagnostiquée borderline et du coup je me suis un peu renseignée, j'avoue ne pas trop avoir trouvé de similitudes avec le SA.
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
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Re: Similitudes et différences entre SA et borderline
les similitudes avec le SA apparaissent exprimée par écrit, car ce qui est partagé SA-bordeline, c'est la carence de partage affectif (partie inconsciente guidant cependant l'expression), et la conséquence (sentiment d'être différent des autres, rejeté des autres).
La différence SA/bordeline est surtout caractérisé par ces faits:
Un bordeline, enfant, ne l'est pas encore, il est affectueux, échange avec ses parents, échange de regard, pas le SA qui apparaît détaché de ses parents et dans son monde.
Les sa sont fascinés par les objets tournant, recherchent des perceptions sensorielles, s'isolent pour s’adonner à des intérêts spéciaux et se font des "relations de travail" pour échanger des données alimentant ces intérêts, à l'exclusion du reste, ils ont peur du rejet, ou souffre du rejet mais ne connaissent pas consciemment du moins honte et culpabilité, alors que les bordelines seraient plutôt en quête affective, et sentimentale, et en confrontation permanente à une culpabilité qui verouille les relations. L'isolement relationnel est plutôt une extrême timidité due à de la honte (ou de la culpabilité) interne, alors que pour le SA, c'est tout simplement de ne pas avoir les "codes d'usage" pour captiver l'attention, séduire et maintenir une relation qui n'est pas motivée par une passion "scientifique"...
L'agressivité du SA est surtout du à un stress du à de l'invasion sensorielle, du "parasitage", de l'impossibilité de gérer sur le plan mental simultanément le social et les perceptions sensorielles, tandis que l'agressivité du borderline est de l'ordre d'un sentiment que l'autre est hostile, résultante de la projection de sa propre négativité sur l'autre, une sorte de délire de persécution.
La "paranoïa" est, pour le SA d'ordre perceptif, du fait de l'envahissement sensoriel, l'agression sensorielle devient similaire, en apparence à la protoparanoïa du borderline qui rend "le soleil agressif", les "nuages vengeurs", et "le ciel méchant".
à la limite, dans le fondement, la frontière entre le psychologique et le neurologique est flou, les deux allant ensemble d'autant plus que le cerveau est en construction, pour ce qui concerne la paranoïa perceptive (se sentir agressé par les perceptions provenant de l'environnement), car celle ci provoque un effet neurologique à terme. Pour l'autiste, cela a commencé avant même la naissance (pour des raisons génétique ou chimiques), et dans cette idée, cette "paranoïa" perceptive a empêché la fusion-sécure foetus-maman dans un lien de complicité mère enfant pour naître dans la vie (se sentir avec, et incarné dans la vie et qui est vivant): l'autiste se sentirait déjà "séparé" ou non incarné dans son monde, qui est "maman" plus tard et "le monde matériel" plus tard encore, ce qui entraîne un rejet du monde en dehors de "SOI" (impression d'être en observateur de la vie, en observateur des effets physiques de ses émotions, sans les ressentir), il y aurait aussi un déficit d'ocytocine dans tout lien affectif qui participe à un échec d'effacement des connexion neuronales excessives (les vieux shémas acquis par habitude ou répétitions), du coup, la mise à jour des habitudes en cas d'attachement affectif et très improbable (danger donc d'accepter des relations attachante), Cela va avec un manque de plasticité du cerveau pour s'adapter aux situation nouvelles incluant des relations affectives, d'où un cerveau hyperconnecté (plein de petites routes, mais pauvre en autoroutes), qui est dans les détails, difficilement dans le global (le mental prend le contre pied et compense ce manque de cohérence centrale en théorisant tout)
Pour l'autiste je "n'accepte pas l'autre par ce que trop d'habitudes qui me servent à fonctionner sont remises en cause".
Pour le borderline, le non engagement affectif est plutôt de nature sentimentale: "l'autre ne m'acceptera pas par ce que je suis "damnée" de la vie alors je le rejette ou l'abandonne plutôt que ce soit lui qui me rejette ou m'abandonne..."
Voilà ce qui m'est apparu flagrant à dire de suite.
La différence SA/bordeline est surtout caractérisé par ces faits:
Un bordeline, enfant, ne l'est pas encore, il est affectueux, échange avec ses parents, échange de regard, pas le SA qui apparaît détaché de ses parents et dans son monde.
Les sa sont fascinés par les objets tournant, recherchent des perceptions sensorielles, s'isolent pour s’adonner à des intérêts spéciaux et se font des "relations de travail" pour échanger des données alimentant ces intérêts, à l'exclusion du reste, ils ont peur du rejet, ou souffre du rejet mais ne connaissent pas consciemment du moins honte et culpabilité, alors que les bordelines seraient plutôt en quête affective, et sentimentale, et en confrontation permanente à une culpabilité qui verouille les relations. L'isolement relationnel est plutôt une extrême timidité due à de la honte (ou de la culpabilité) interne, alors que pour le SA, c'est tout simplement de ne pas avoir les "codes d'usage" pour captiver l'attention, séduire et maintenir une relation qui n'est pas motivée par une passion "scientifique"...
L'agressivité du SA est surtout du à un stress du à de l'invasion sensorielle, du "parasitage", de l'impossibilité de gérer sur le plan mental simultanément le social et les perceptions sensorielles, tandis que l'agressivité du borderline est de l'ordre d'un sentiment que l'autre est hostile, résultante de la projection de sa propre négativité sur l'autre, une sorte de délire de persécution.
La "paranoïa" est, pour le SA d'ordre perceptif, du fait de l'envahissement sensoriel, l'agression sensorielle devient similaire, en apparence à la protoparanoïa du borderline qui rend "le soleil agressif", les "nuages vengeurs", et "le ciel méchant".
à la limite, dans le fondement, la frontière entre le psychologique et le neurologique est flou, les deux allant ensemble d'autant plus que le cerveau est en construction, pour ce qui concerne la paranoïa perceptive (se sentir agressé par les perceptions provenant de l'environnement), car celle ci provoque un effet neurologique à terme. Pour l'autiste, cela a commencé avant même la naissance (pour des raisons génétique ou chimiques), et dans cette idée, cette "paranoïa" perceptive a empêché la fusion-sécure foetus-maman dans un lien de complicité mère enfant pour naître dans la vie (se sentir avec, et incarné dans la vie et qui est vivant): l'autiste se sentirait déjà "séparé" ou non incarné dans son monde, qui est "maman" plus tard et "le monde matériel" plus tard encore, ce qui entraîne un rejet du monde en dehors de "SOI" (impression d'être en observateur de la vie, en observateur des effets physiques de ses émotions, sans les ressentir), il y aurait aussi un déficit d'ocytocine dans tout lien affectif qui participe à un échec d'effacement des connexion neuronales excessives (les vieux shémas acquis par habitude ou répétitions), du coup, la mise à jour des habitudes en cas d'attachement affectif et très improbable (danger donc d'accepter des relations attachante), Cela va avec un manque de plasticité du cerveau pour s'adapter aux situation nouvelles incluant des relations affectives, d'où un cerveau hyperconnecté (plein de petites routes, mais pauvre en autoroutes), qui est dans les détails, difficilement dans le global (le mental prend le contre pied et compense ce manque de cohérence centrale en théorisant tout)
Pour l'autiste je "n'accepte pas l'autre par ce que trop d'habitudes qui me servent à fonctionner sont remises en cause".
Pour le borderline, le non engagement affectif est plutôt de nature sentimentale: "l'autre ne m'acceptera pas par ce que je suis "damnée" de la vie alors je le rejette ou l'abandonne plutôt que ce soit lui qui me rejette ou m'abandonne..."
Voilà ce qui m'est apparu flagrant à dire de suite.
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Re: Similitudes et différences entre SA et borderline
dans le DSM 4 c'était ca les critères pour borderline
Trouble de la personnalité
Etat limite - Borderline
--------------------------------------------------------------------------------
Critères diagnostiques du trouble de la personnalité borderline dans le DSM IV.
Mode général d'instabilité des relations interpersonnelles, de l'image de soi et des affects avec une impulsivité marquée, qui apparaît au début de l'âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes:
(1) efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginés
(2) mode de relations interpersonnelles instables et intenses caractérisées par l'alternance entre les positions extrêmes d'idéalisation excessive et de dévalorisation
(3) perturbation de l'identité: instabilité marquée et persistante de l'image ou de la notion de soi
(4) impulsivité dans au moins deux domaines potentiellement dommageables pour le sujet (p. ex.., dépenses, sexualité, toxicomanie, conduite automobile dangereuse, crises de boulimie).
(5) répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires, ou d'automutilations
(6) instabilité affective due à une réactivité marquée de l'humeur (p. ex., dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété durant habituellement quelques heures et rarement plus de quelques jours)
(7) sentiments chroniques de vide
(8) colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère (p. ex., fréquentes manifestations de mauvaise humeur, colère constante ou bagarres répétées)
(9) survenue transitoire dans des situations de stress d'une idéation persécutoire ou de symptômes dissociatifs sévères
Référence: American Psychiatric association, DSM-IV, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. Traduction française, Paris, Masson, 1996, 1056p
je vois pas trop le rapport avec le SA
Trouble de la personnalité
Etat limite - Borderline
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Critères diagnostiques du trouble de la personnalité borderline dans le DSM IV.
Mode général d'instabilité des relations interpersonnelles, de l'image de soi et des affects avec une impulsivité marquée, qui apparaît au début de l'âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes:
(1) efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginés
(2) mode de relations interpersonnelles instables et intenses caractérisées par l'alternance entre les positions extrêmes d'idéalisation excessive et de dévalorisation
(3) perturbation de l'identité: instabilité marquée et persistante de l'image ou de la notion de soi
(4) impulsivité dans au moins deux domaines potentiellement dommageables pour le sujet (p. ex.., dépenses, sexualité, toxicomanie, conduite automobile dangereuse, crises de boulimie).
(5) répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires, ou d'automutilations
(6) instabilité affective due à une réactivité marquée de l'humeur (p. ex., dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété durant habituellement quelques heures et rarement plus de quelques jours)
(7) sentiments chroniques de vide
(8) colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère (p. ex., fréquentes manifestations de mauvaise humeur, colère constante ou bagarres répétées)
(9) survenue transitoire dans des situations de stress d'une idéation persécutoire ou de symptômes dissociatifs sévères
Référence: American Psychiatric association, DSM-IV, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. Traduction française, Paris, Masson, 1996, 1056p
je vois pas trop le rapport avec le SA
Maman bizarroïde d'un grand ado de 16 ans (EIP TDA) et d'un ado de 14 ans Asperger TDAH.
Tous différents , tous humains!
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Re: Similitudes et différences entre SA et borderline
je me suis posé cette question plusieurs fois déjà.
comme çà, à chaud, je dirais que les deux ont des relations sociales et des buts atypiques, et une image de soi atypique, mais la personne borderline vit des montagnes russes émotionnelles à cause d'un déficit de régulation de ses émotions (difficiles à reconnaître, montent plus rapidement , et se calment plus lentement que la moyenne), et ses motivations incluent beaucoup d'opinions (plus ou moins fondées) sur ce que pensent les autres (je fais ceci parce que truchmuche dit/pense/fait çà)
Il me semble que les autistes décrivent plutôt des motivations plus matérielles,contingentes,plus souvent centrées sur du factuel peu/pas chargé de jugement, ou du sensoriel,et une image de soi "style pointilliste"(je suis ceci, et aussi ca , et aussi ca,... mais pas une image globale synthétique), qui évolue lentement, tandis que les borderline rapportent plutôt des motivations liées à des relations chaotiques, et une image de soi qui est moins pointilliste, plus structurée, mais très instable, qui change selon le vent.
Mais bon, c'est "à la louche", hein, c'est pas un discours scientifique!
il y a longtemps, j'avais été formée à utiliser l'approche selon M.LINEHAM Thérapie comportementale dialectique (TCD) pour bordeline, thérapie issue des TCC, avec un mix pragmatique de pleine conscience, et de raisonnement dialectique, dans ma pratique professionnelle d'infirmière
J'en ai tiré grand bénéfice pour moi-même, entre autres le chapitre "apaisement des cinq sens", utilisable tel quel pour entraîner n'importe quelle personne hypersensorielle à transmuter cette fragilité en force: un scénario d'utilisation explicite, un entraînement régulier(avec les fiches de suivi incluses, pour l'auto-évaluation continue), et un mieux-être objectivé à la clé.
comme çà, à chaud, je dirais que les deux ont des relations sociales et des buts atypiques, et une image de soi atypique, mais la personne borderline vit des montagnes russes émotionnelles à cause d'un déficit de régulation de ses émotions (difficiles à reconnaître, montent plus rapidement , et se calment plus lentement que la moyenne), et ses motivations incluent beaucoup d'opinions (plus ou moins fondées) sur ce que pensent les autres (je fais ceci parce que truchmuche dit/pense/fait çà)
Il me semble que les autistes décrivent plutôt des motivations plus matérielles,contingentes,plus souvent centrées sur du factuel peu/pas chargé de jugement, ou du sensoriel,et une image de soi "style pointilliste"(je suis ceci, et aussi ca , et aussi ca,... mais pas une image globale synthétique), qui évolue lentement, tandis que les borderline rapportent plutôt des motivations liées à des relations chaotiques, et une image de soi qui est moins pointilliste, plus structurée, mais très instable, qui change selon le vent.
Mais bon, c'est "à la louche", hein, c'est pas un discours scientifique!
il y a longtemps, j'avais été formée à utiliser l'approche selon M.LINEHAM Thérapie comportementale dialectique (TCD) pour bordeline, thérapie issue des TCC, avec un mix pragmatique de pleine conscience, et de raisonnement dialectique, dans ma pratique professionnelle d'infirmière
J'en ai tiré grand bénéfice pour moi-même, entre autres le chapitre "apaisement des cinq sens", utilisable tel quel pour entraîner n'importe quelle personne hypersensorielle à transmuter cette fragilité en force: un scénario d'utilisation explicite, un entraînement régulier(avec les fiches de suivi incluses, pour l'auto-évaluation continue), et un mieux-être objectivé à la clé.
peut-être Aspie, en attente d'un premier rdv demandé au CRA.
premier rdv le 04/07, demande de bilans ergo/neuro en cours
Premier diag Asperger posé par un neurologue expert juillet 2016, communiqué en décembre
premier rdv le 04/07, demande de bilans ergo/neuro en cours
Premier diag Asperger posé par un neurologue expert juillet 2016, communiqué en décembre
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Re: Similitudes et différences entre SA et borderline
Merci pour tous vos messages très précis.
Bon, j'avoue, ce trouble me fait peur, parce que je suis potentiellement concerné.
Mon humeur fortement instable,
ma peur d'abandon. bien soulignée par piedsboueux, ici à l'occasion d'une discussion destinée à être divertissante : http://forum.asperansa.org/viewtopic.php?f=8&t=9791
Le tout dans un climat de post-traumatisme lié à l'enfance.
tout ça, c'est pas du SA...
Pourtant il y a bel et bien des traits autistiques, parce-que les troubles était présents dès l'enfance. Dès 4-5 ans.
Il faudrait peut être que j'arrête de me poser autant de questions !
Attendre les examens approfondis qui arrivent la semaine prochaine
Alors, c'est ça ce que l'on ressent pendant une errance diagnostique.
Désolé de vous avoir pris la tête avec ça
Bon, j'avoue, ce trouble me fait peur, parce que je suis potentiellement concerné.
Mon humeur fortement instable,
ma peur d'abandon. bien soulignée par piedsboueux, ici à l'occasion d'une discussion destinée à être divertissante : http://forum.asperansa.org/viewtopic.php?f=8&t=9791
Le tout dans un climat de post-traumatisme lié à l'enfance.
tout ça, c'est pas du SA...
Pourtant il y a bel et bien des traits autistiques, parce-que les troubles était présents dès l'enfance. Dès 4-5 ans.
Il faudrait peut être que j'arrête de me poser autant de questions !
Attendre les examens approfondis qui arrivent la semaine prochaine
Alors, c'est ça ce que l'on ressent pendant une errance diagnostique.
Désolé de vous avoir pris la tête avec ça
2016 - Prédiag TSA / 2017 - Profil Asperger + Traumatisme précoce validé.
2018 - Burnout / 2019 - Guérison burnout. TSA remis en cause. Suspicion trouble schizoïde
Profil INTJ au test MBTI (passé dans le cadre d'un bilan de compétences).
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Re: Similitudes et différences entre SA et borderline
...........
Modifié en dernier par Pupuce le dimanche 19 novembre 2017 à 12:16, modifié 1 fois.
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"J'aurais pas été besoin" Nikos Aliagas, philosophe grec des Lumières
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Re: Similitudes et différences entre SA et borderline
Certains disent que ça n'a rien à voir. Pourtant moi j'y vois pas mal de similitudes.
Comme toi, A xurit, c'est apparu dès l'enfance. La peur de l'abandon, les colères, les sautes d'humeurs sont présentes aussi chez moi. Pourtant le CRA n'a pas pensé à Borderline.
Mais on peut avoir le SA et ê tre Borderline
Comme toi, A xurit, c'est apparu dès l'enfance. La peur de l'abandon, les colères, les sautes d'humeurs sont présentes aussi chez moi. Pourtant le CRA n'a pas pensé à Borderline.
Mais on peut avoir le SA et ê tre Borderline
Diagnostiqué asperger avec anxiété sociale marquée par le CRA.
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Re: Similitudes et différences entre SA et borderline
Moi je dois être un borderline ultra sévère très certainement. Je me le suis soupçonné depuis bien longtemps et beaucoup m'ont bien fait comprendre que j'avais une attitude de la sorte... Pas étonnant ...axurit66 a écrit :Bonsoir
Après m'être documenté sur le trouble de la personnalité limite ou trouble borderline, j'ai été surpris de voir des similitudes frappantes avec le SA.
Est-ce que quelqu'un de ce forum serait en mesure de nous expliquer les principales caractéristiques permettant de différencier les deux ?
Par ailleurs, est-il possible (et donc envisageable) d'être faussement diagnostiqué SA alors qu'on est borderline. Ou inversement, diagnostiqué borderline alors qu'on est SA.
ça doit être terrible dans les deux cas ! Car dans les deux cas il y a adoption de mesures/suivis/traitements inadaptés et même dangereux pour le patient
Je dois être tant que j'y suis aussi dépressif chronique à tendance destructrice , bipolaire , malade de la Tourette et aussi atteint de névroses , psychoses , schizoïdie , boulimie et aussi hypocondriaque ... On peut citer tout le DSM-V tant qu'on y est !
Je suis un cas psychiatrique grave quoi ! Comme ni plus ni moins les quelques 7 milliards d'humains sur cette Terre ...
Aspi.
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Re: Similitudes et différences entre SA et borderline
Je me suis rendu sur ce site : http://aapel.org/asp/AGaspergerornot.html
Ils ont en quelque sorte listé les similitudes et différences entre SA et borderline.
Ce passage m'a interpelé :
Existe t'il des points communs entre trouble d'Asperger et trouble borderline ?
Oui il est possible de trouver dans les deux troubles, des altérations dans les interactions sociales, des modèles comportementaux réitérés, une incapacité à développer des amitiés, et un nombre limité d'intérêts intenses et fortement focalisés, une intelligence normale ou même supérieure, etc.....
On apprends donc que certains cas de borderline possèdent une triade autistique. Et ça semble être la preuve que selon les cas (patients) il n'est finalement pas si facile de définir une "étiquette"
Mais attention, comme le fait souligner notre ami Tugdual, cela n'est pas basé sur des données de la bibliographie scientifique. Donc c'est très discutable ! A relativiser
Ils ont en quelque sorte listé les similitudes et différences entre SA et borderline.
Ce passage m'a interpelé :
Existe t'il des points communs entre trouble d'Asperger et trouble borderline ?
Oui il est possible de trouver dans les deux troubles, des altérations dans les interactions sociales, des modèles comportementaux réitérés, une incapacité à développer des amitiés, et un nombre limité d'intérêts intenses et fortement focalisés, une intelligence normale ou même supérieure, etc.....
On apprends donc que certains cas de borderline possèdent une triade autistique. Et ça semble être la preuve que selon les cas (patients) il n'est finalement pas si facile de définir une "étiquette"
Mais attention, comme le fait souligner notre ami Tugdual, cela n'est pas basé sur des données de la bibliographie scientifique. Donc c'est très discutable ! A relativiser
Modifié en dernier par axurit66 le dimanche 12 mars 2017 à 9:38, modifié 3 fois.
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Re: Similitudes et différences entre SA et borderline
L'article cité ne permet pas de tirer ces conclusions.axurit66 a écrit :On apprends donc que certains cas de borderline possèdent une triade autistique. Et ça semble être la preuve que selon les cas (patients) il n'est finalement pas si facile de définir une "étiquette"
Les auteurs précisent bien :
Ainsi que :Il existe très peu d'études à ce sujet (euphémisme) même si les deux troubles partagent des comportements en commun.
Et ils terminent par :Nous n'avons trouvé aucune étude portant sur les deux troubles
De quoi relativiser le propos ...Point de vue de l'Aapel sur l'Asperger et le trouble de la personnalité borderline
Voici notre sentiment.
[...]
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Similitudes et différences entre SA et borderline
D'accord, tu as raison. Je n'avais pas vu cette petite ligne qui dit qu'ils ne se basent sur aucune source.
J'ai supprimé le contenu de mon message pour éviter d'induire tout le monde en erreur.
Par contre, la conclusion que l'on peut tirer, même sans sources :
Il ils très important que j'arrête de me prendre la tête avec ça, parce que j'en arrive à poster n'importe quoi ! ça rime à rien !
J'espère que cette fois sera la dernière !
J'ai supprimé le contenu de mon message pour éviter d'induire tout le monde en erreur.
Par contre, la conclusion que l'on peut tirer, même sans sources :
Il ils très important que j'arrête de me prendre la tête avec ça, parce que j'en arrive à poster n'importe quoi ! ça rime à rien !
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Re: Similitudes et différences entre SA et borderline
Tu as bien raison Axurit , c'est bien mieux d'éviter de se faire un million d'idées pour souvent inutiles.axurit66 a écrit :D'accord, tu as raison. Je n'avais pas vu cette petite ligne qui dit qu'ils ne se basent sur aucune source.
J'ai supprimé le contenu de mon message pour éviter d'induire tout le monde en erreur.
Par contre, la conclusion que l'on peut tirer, même sans sources :
Il ils très important que j'arrête de me prendre la tête avec ça, parce que j'en arrive à poster n'importe quoi ! ça rime à rien !
J'espère que cette fois sera la dernière !
Aspi.
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Re: Similitudes et différences entre SA et borderline
Ce n'était pas nécessaire ...axurit66 a écrit :J'ai supprimé le contenu de mon message pour éviter d'induire tout le monde en erreur.
De tels points de vue ne sont pas forcément
inintéressants : il faut seulement les relativiser ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Similitudes et différences entre SA et borderline
Bon, d'accord
Je vais essayer de remettre le même message initialement posté.
Tugdual, j'ai une manière de réagir qui prend parfois des proportions excessives.
Faut pas trop m'en vouloir
Je vais essayer de remettre le même message initialement posté.
Tugdual, j'ai une manière de réagir qui prend parfois des proportions excessives.
Faut pas trop m'en vouloir
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Re: Similitudes et différences entre SA et borderline
Il n'y a pas de soucis ...axurit66 a écrit :Faut pas trop m'en vouloir
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).