Je crois que tu t'avances beaucoup là-dessus. Tes sources ?Philippe_m a écrit :Une grande majorité des légumes sont maintenant produits en hydroponie.
Je ne suis pas sûr de bien comprendre ce que tu veux dire.Philippe_m a écrit :Même si cela reste sous serres, pour des questions d'éclairage, ce sont des cultures hors sols (qui au final remplissent des estomacs, sans apporter d'éléments nutritifs)
Ce qu'il y a de sûr, c'est qu'il faut apporter des éléments
nutritifs à ce qu'on veut faire pousser, hydroponie ou pas.
Et en hydroponie, c'est plutôt sous forme chimique ...
Ce système a des inconvénients : infrastructure (serre),
consommation énergétique (lumière et chauffage) ...
Mais aussi des avantages : meilleur contrôle des conditions,
donc un potentiel de productivité théoriquement optimum ...
Il est adapté au maraichage péri-urbain, mais seulement en
complément de production, surtout hors-saison. Là encore,
le passage à grande échelle est difficile (infrastructures) ...
Mais difficile ne veut pas dire impossible, et cette solution
n'est pas inintéressante, en particulier pour éviter les intrants
dépendants des animaux, et donc la souffrance animale ...
Je ne suis pas sûr qu'elle plaise aux militants du tout-bio ....
Ce concept de ferme urbaine est à la mode, mais là encore,Philippe_m a écrit :Avec les progrès des technologies des lampes LED, on va assister au développement des fermes urbaines, ou avec grands sourires on nous parlera d'écologie et de circuits courts
on ne voit pas trop comment ça peut dépasser l'anecdote ...
Un petit calcul, pour illustrer mon propos ...
La tour Montparnasse, avec ses 210 m de haut, héberge
une surface de 90 000 m2, soit 9 hectares. Soyons généreux
et comptons 10 hectares, ce sera plus simple pour nos calculs.
La surface agricole utile de l'Ile-de-France, c'est 570 000 hectares,
soit 57 000 tours Montparnasse ! Ceci illustre le soucis du passage
à grande échelle. Même en relativisant de diverses manières, on voit
tout de suite que des infrastructures tels que des immeubles (penser
à leur coût et aux ressources monopolisées pour leur construction)
ne sont pas des solutions viables pour l'avenir de l'agriculture ...
J'ajoute : imaginer les conséquences sur le prix de cultures produites
dans de tels immeubles, qui devraient donc intégrer la rentabilisation
des coûts inhérents à la construction de ces infrastructures ...