Pour revenir au sujet : si on veut diminuer de façon importante
la souffrance animale, on ne peut pas écarter la problématique
à laquelle cette souffrance répond, en l'occurrence l'alimentation
humaine. Il faut donc trouver une alternative viable à ce qui est
aujourd'hui en place, et ceci à l'échelle d'un pays tout entier.
Se passer de viande pour se nourrir de fruits et légumes ne pose
pas que des problèmes de changements culturels pour certains.
Ça pose en pratique toute une série de problèmes qu'il faut bien
regarder en face, si on veut avoir une chance de les surmonter.
Ces problèmes sont principalement liés au changement d'échelle.
Pour le jardinier amateur, ou pour quelques producteurs locaux,
il n'y a pas de soucis. Mais si on envisage d'aller plus loin ...
Principalement :
- problème des alternatives aux intrants actuels, en quantité ;
- problème des surfaces cultivables, car il faut des terres
plus riches pour produire des fruits et légumes que pour faire
du pâturage, du fourrage, ou de la nourriture pour animaux,
ce qui induit une baisse des rendements, baisse qu'il faudra
compenser en augmentant la taille des surfaces cultivées ;
- problème de biodiversité, car si on augmente la surface
cultivée, c'est mathématiquement au détriment de surfaces
mieux pourvues en animaux et végétaux naturels ...
Et je ne vois malheureusement pas de solutions évidentes ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).