Bonjour scorame =)
scorame a écrit : ha tu aurais choisi vétérinaire avant de faire pédiatrie ?..... j'aurais préféré soigner les animaux que j'iame bcp plus que le genre humain moi
Vétérinaire aurait pu être un de mes choix d'orientation professionnelle. Je l'ai écarté suite à la perte de deux de mes animaux à un an d'intervalle lorsque j'étais au lycée. ça m'a profondément bouleversé et j'ai eu beaucoup de mal à m'en remettre. J'adore toujours autant le contact avec les animaux mais je suis pour le moment décidée à ne pas en recueillir de nouveaux, je sais que je supporterai pas leur perte, c'est trop douloureux. Et voir les animaux souffrir dans le cadre du travail, tous les jours, aurait été trop difficile.
scorame a écrit : je ne sais pas tes relation avec votre famille mais pour nombres ici c'est pas les plus compréhensif lol, donc je comprendrais fort bien, ha oui tu est en couple , ca existe aussi , il doit être tolérant lol
, pas gagné pour autant, pour ma part mes relations amoureuses sont peut fréquente , qq mois 11 a été le maximum, ensuite un trous d'aire à géométrie variable voir des années seul sans personnes, en fais je m'en fou de plus en plus et je vie fort bien ma solitude amoureuse ,social même
je suis pas un dragueur née , c'est trop compliquer pour moi tout ca (les gros con par méchanceté diraient que je suis un nul ), mais moi je m'en fou
, je préfère la compagnie des animaux , bref les gens comprennent pas car je suis bien de ma personnes , ya pas que le physique ,mrd! .
Ma famille proche est assez compréhensive, j'ai de la chance à ce niveau là. Il y a eu des moments compliqués plus jeune du fait de difficultés de communication (surtout avec ma mère, qui me "ressemble" beaucoup) et de mon hypersensibilité (qui avait tendance à énerver mon père). Au lycée, je passais la majorité de mon temps hors de chez moi à cause de cela. Nous avons décidé avec mes parents que je déménagerai dans mon propre appartement lorsque je débuterai mes études de médecine, à l'âge de 17 ans, ce que j'ai fait. Nos relations se sont grandement améliorées à partir de ce moment là (je n'était plus soumise aux contraintes de la vie en "famille" avec des horaires à respecter etc).
Mon conjoint est extrêmement tolérant en effet. Je crois que j'ai trouvé la perle rare. Je ne sais pas comment il me supporte au quotidien car je suis consciente d'être très difficile à vivre, mais il gère ça très bien. Il m'encourage à "m'améliorer" dans tout ce qui est interactions sociales notamment, tout en respectant mes limites.
J'ai également beaucoup de chance avec ma belle-famille, qui est également très tolérante. Ils ont découvert mes "particularités" au fur et à mesure mais ont toujours été très accueillant envers moi. D'ailleurs, autant je ne vois que rarement ma famille, autant je vois ma belle-famille quasiment une fois par semaine je dirai. Et cela ne me demande pas d'effort, contrairement au fait de voir d'autres personnes. Je me sens bien avec / chez eux.
Ceci dit, je conçois très bien que les aspies préfèrent vivre seul. C'est plus facile au quotidien, et j'avoue que si je n'avais pas rencontré mon conjoint, je ne chercherai pas à être en couple non plus.
scorame a écrit : l'informatique , tu touche ce qui prédomine pour nombres d'entre nous ici, c'est justement la ou je vais me reconvertir ,l'informatique.
Ah, super !
J'aime beaucoup l'informatique, comprendre le fonctionnement des systèmes informatiques, la programmation ...
scorame a écrit : bon HPI veux rien dire non plus Aeryn , tu peux être haup potentiel donc un gros Qi a partir de 125 je pense ou 130 de QI , mais la douance c'est le mode de pensée en arborescence(indépendant donc du QI) , c'est une pensée divergente antinomique au mode séquentiel du plus grnad nombres , donc attention aux nuances
, madame Perrine Vandamme Psychiatre à Versaille (je suis partie la voir jusqu'a la bas moi ) saura te le dire ou non , remarque tu pas que ta pensée diverge
. comme un arbre quoi .
J'ai bien compris pour le HPI. Je ne saurai dire si je possède un mode de pensée en arborescence ou séquentielle, je comprends le concept de chacun des deux modes, mais je n'arrive pas vraiment à le transposer pour comparer mon mode de fonctionnement avec.
Cependant, je me rends bien compte que mon mode de pensée est différent du mode de fonctionnement "habituel". Par exemple, à l'école, je savais donner le résultat d'un problème mais j'avais plus de difficulté à expliquer comment j'en étais arrivée à ce résultat. Pendant que mes camarades apprenaient à trouver le résultat, j'avais l'impression d'apprendre à "justifier mes résultats", apprendre le mode de raisonnement normal qui devait conduire au résultat. Et j'étais finalement devenue plutôt douée là dedans à force d'entraînement !
A l'inverse, pour certaines choses très simples, mes camarades (même ceux qui avaient généralement du mal à comprendre les choses) arrivaient parfois à comprendre relativement vite, alors que je bloquais complètement parce que le raisonnement ne me paraissais pas logique. Puis finalement à force d'essayer de comprendre, j'avais comme un "déclic", et la notion était finalement acquise et je parvenais à la réutiliser correctement.
Mais j'imagine que pour débrouiller tout ça, la seule solution serait d'aller passer des tests.
Merci pour le contact d'ailleurs, je n'habite pas très loin de Versailles, ça pourra m'être utile si je décide d'aller passer des tests en ce sens.
scorame a écrit : la voila on n'y est ..... ca explique bcp de chose , moi par exemple j'arrive a plus ou moins compensé donc a regarder en face ,attention c eque veux pas dire que je regarde dans les yeux ,je l'ai expliqué bcp plus haut, cela dépend de l'état de santé et si je suis en forme ou pas pour compensée, je fatigue vite .
Ma capacité à faire l'effort d'établir un contact visuel dépend également de mon état de fatigue, de mon humeur ... et de l'interlocuteur.
J'ai essayé la méthode "je regarde près des yeux mais à côté", ça ne fonctionne pas pour moi.
Paradoxalement, parfois quand je suis vraiment très fatiguée, je parviens mieux à regarder mon interlocuteur dans les yeux. ça ne dure que quelques secondes, mais ce sont les rares fois où je regarde vraiment dans les yeux.
scorame a écrit :ben disons que ci tu les regarde pas tu risques pas de connaître leurs visages donc de les reconnaîtres donc lol , c'est un fais et purement logique
, tu as la un signe de l'ASPIE , tu toucherais donc au but
.
Oui, en y réfléchissant ça me paraît logique également. Mais dans ce cas pourquoi le fait de se forcer à regarder dans les yeux ne permet-il pas de cause à effet de mieux reconnaître les visages ?
scorame a écrit :Et oui effectivement ton job a le don de te "forcer" à avoir des relations social, si comme bcp ici ca ne t'ai pas délétère temps mieux alors .Surtout si tu n'essuies pas les foudres des autres , bêtises , rejets, invectives diverses et variés , prise a partie , tu as de la chance
.
Je pense que c'est globalement bénéfique au final, ça m'oblige à faire les efforts que je ne parviendrai pas à faire de moi-même si rien ne m'y forçais.
Il y a souvent de petits quiproquos ou des moments où je ne comprends pas ce que l'on cherche à me dire, voire où je ne saisis pas qu'on me parle. Mais j'ai appris à réagir en conséquence pour que la résolution du problème se passe au mieux, et qu'au pire la personne pense que je suis un peu "bête" et pas que je le fais exprès.
Et quand je ne m'en sors pas, parce que je ne comprends vraiment pas ce que veut me dire mon interlocuteur par exemple, j'ai appris à dire de manière explicite que je ne comprends pas, ça permet d'éviter que la situation ne s'envenime parfois.