Dites, un des deux colocataires érythréens veut trinquer de l'alcool pour évacuer ses soucis. [Il s'est pris le bec ou l'ongle au téléphone. Je ne connais pas la nature du souci, ne parlant pas tigrigna.]
L'alcool n'est pas conseillé dans ce genre de situation (stress, deuil, dépression, etc.), il me semble.
Pourtant, il y a plein de personnes qui affirment qu'un petit verre de whisky les détendrait ("Il me faut quelque chose de fort.").
Quelle solutions proposer ?
Il peut en discuter avec ses compatriotes. Moi, je ne parle pas tigrigna et il n'a sûrement pas assez de vocabulaire francophone pour détailler ses soucis.
En ce moment, l'autre colocataire est en stage. L'autre colocataire, celui qui fait du fitness, est bien décidé à tenir le défi que nous nous sommes lancés : pas d'alcool, pas de cigarette, pas de viande du 19 au 31 décembre à 18h00. [En même temps, il a acheté une sauce déjà faite, une sauce bolognese...] Peut-être pourront-ils discuter ensemble à la rentrée.
Il y a un de leurs compatriotes qui vient régulièrement chez nous (la solitude, une souffrance ?). Celui-ci n'a pas relevé le défi, il est même prêt à inciter à trinquer.
Pfff... si ça se trouve, le colocataire en souci va boire de la bière (autant lui conseiller le moindre mal plutôt que de la vodka) pendant que je bois de l'eau à côté de lui.
Tous trois sont non autistes (clairement, il me semble, très souvent en train de téléphoner...).
Et vous, si une personne proche vous disait qu'elle aller trinquer pour noyer ses soucis, que feriez-vous ? Lui diriez-vous fermement NON ? Ou lui laisseriez-vous la liberté de décider, de trinquer dans une certaine limite ? Ou l'accompagneriez-vous au bistrot, ellui au whisky ou à la bière, vous à la tisane ou au café ? Ou...
[En même temps, la période du défi n'est peut-être pas la meilleure choisie (pour les personnes qui se laissent facilement tenter). Noël et Nouvel An, c'est plutôt festif à la dinde, à la fondue chinoise, aux vins, au champagne...
